Mon chat (partie 6)
PDV Magnus
Alors que mon mari s'endort dans mes bras, mes pensées vont vers ce lézard stupide et sournois qu'est ce Lorenzo Rey. Faire chanter Alexander ainsi est un coup bas de sa part, je ne vois qu'une seule façon de régler cela, le trouver, parler et régler ce problème. Je m'endors sur cette idée qui ne me lâche pas tant que je ne l'aurais pas fait, certes j'ai fait une promesse mais ce n'est pas comme si nous allions nous affronter.
Les rayons du soleil qui filtrent au travers des rideaux de notre chambre, finissent de me réveiller doucement, tendant mon bras sur le côté pour trouver la chaleur de mon compagnon, je ne sens qu'une place vide et froide qui me fait me redresser rapidement sur le lit.
Regardant partout dans la pièce, un peu paniqué, mais je vois la porte restée ouverte et j'entends du bruit venant de la cuisine accompagné d'une divine odeur de pancakes aux myrtilles avec un bon café latté et une musique que je ne reconnais pas encore, ce qui me fait lever encore plus vite, mon ventre criant famine.
Retrouvant mon Alexander dans la cuisine, je reste dans l'encadrement de la porte et l'observe avec un immense plaisir, surtout pour mes yeux, se déhancher sur la musique de "Ani Kuni" de Polo et Pan, tout en finissant de préparer le petit-déjeuner.
Il est dos à moi, ne portant qu'un bas de jogging, qui lui moule à la perfection son parfait fessier musclé. Dans ses mouvements rythmés, j'observe ses muscles rouler sous sa peau, il tourne parfois la tête mais ne me voit pas étant totalement concentré sur ce qu'il fait et se laissant emporter par la musique. Je bave donc dans mon coin devant ce corps parfait, musclé, plein de runes qui scintillent et je dois avouer que celle de son cou me fait autant d'effet que celle de notre mariage sur son cœur.
Sa chorégraphie me donne chaud, étant un grand timide, il ne se doute absolument pas de ma présence, sinon il ne ferait pas certaines positions assez subjectives sous mes yeux. Mon corps monte de plus en plus, la chaleur me rendant haletant et le corps de mon amant se dandinant sous mes yeux me fait un effet bœuf.
La musique finie tout comme sa préparation du petit-déjeuner, il vérifie si tout est bien à sa place et si tout est bien présenté convenablement sur la table puis, il se tourne sourire aux lèvres et il m'aperçoit enfin, faisant ressortir ses fossettes aux joues qui rougissent de plus belles lui donnant encore plus de charme.
- " Ça fait longtemps que tu es là, mon chat ?" me demande-t-il, tout sourire et un peu essoufflé de sa performance, ses joues toujours aussi rouges.
- " Assez longtemps pour avoir apprécié de voir le superbe corps de mon merveilleux mari se déhancher devant moi, me donnant chaud au possible, et me mettant des images pas très catholiques en tête et des positions à essayer" lui répondis-je avec un regard aguicheur.
Puis je m'approche de lui, de ma démarche féline pose mes mains sur la courbe de ses hanches qui m'ont aguiché tout à l'heure et je capture ses lèvres dans un baiser empli de douceur et de désir non dissimulé. Je me colle à lui, l'embrassant plus ardemment, mes mains remontant le long de son torse que je caresse au passage avec la pulpe de mes doigts, le sentant frémir en chemin, pour venir les plaquer contre sa nuque et approfondir ainsi notre baiser. Il me répond avec la même intensité, se frottant sur moi, me fait reculer contre le frigo qui est froid, m'arrachant un cri de surprise alors que la fraîcheur s'insinue sur mon échine, le faisant sourire de plus belle, il m'attrape par la taille et me décale avec douceur sur le mur à côté.
Tout en me calant dans ses bras, il attrape mes mains et les emprisonne au-dessus de ma tête par l'une des siennes, son autre main partant explorer mon corps sans gêne aucune, pour mon plus grand plaisir, j'aime le contact de ses doigts chaud sur moi, qui me fait frissonner et gémir de bien-être.
Nos corps chauds comme la braise se caressent l'un l'autre, provoquant de divines frictions sur nos membres qui petit à petit frétillent et durcissent, se gorgeant de plaisir. Alors qu'Alec, mordille, lèche, suce, embrasse mon cou avec tant d'amour me marquant d'un suçon au passage, sa main glisse le long de ma cuisse et la relève, se calant encore plus près de moi pour me faire sentir son membre viril à l'entrée de mon anneau de chair si sensible à son approche.
- " J'ai tellement envie de toi, mon chat" me dit-il, de sa voix suave et excitée au possible.
- " Moi aussi sayang" lui répondis-je, tout autant émoustillé que lui.
En un claquement de doigts, nous nous retrouvons nus tous les deux, ne répondant qu'à notre désir de nous unir une nouvelle fois. Tout en continuant de butiner mon cou, alternant avec mes lèvres, il me pénètre avec douceur, nous faisant pousser un gémissement de plaisir à tous les deux, s'enfonçant jusqu'à la garde. J'enroule mes jambes autour de sa taille pour une meilleure position et il commence ses vas et viens, touchant chaque fois mon nœud de plaisir, me faisant perdre pied de plus en plus. Nos baisers deviennent aussi chauds et ardents que ses allées et venues en moi, toujours plus fort, plus rapide, plus profonds, nos respirations devenant saccadées et erratiques.
- " Laisse-moi te toucher, sayang !" lui demandais-je, avec mon air suppliant et ma voix pleine de désir.
- " Non, mon chat, laisse-moi faire !" me dit-il, de sa voix suave et encore plus excitée.
- " Alec ... Je ... Alec ... Alex ... andeeeerrrr" criais-je, sentant arriver ma jouissance.
- " Va y, mon chat ... lâche toi ... Jouis pour moi !" reprend-t-il, sentant lui aussi que nous perdons pied.
Il reprends ses baisers, pendant qu'il continue de se mouvoir encore plus rapidement en moi, que l'une de ses mains tient les miennes et que son autre main se cale sur le rythme de ses mouvements sur ma hampe, me faisant voir des étoiles de bonheur, mes yeux de chat prenant place. Puis d'un dernier coup de reins bien placé, nous nous délectons ensemble de cet orgasme mutuel et tellement bon de par cet amour qui en découle, de cette douceur et tendresse qui nous unit et de ce désir sensuel et érotique auquel nous répondons chaque fois qu'il nous est possible de le faire.
Alexander me relâche les cuisses lentement pour ne pas que je m'écroule, étant encore dans l'extase de ce moment magnifique, chaque communion avec lui est un réel plaisir que je redécouvre chaque fois.
- " Ça va mon chat ?" me demande-t-il, tout sourire.
- " Oui ... Je ... C'était tellement ... intense !" lui répondis-je.
Me prenant dans ses bras, il nous emmène direction la salle de bain, ils nous place dans la douche sous les jets d'eau tiède qui nous font du bien, tellement de bien que cette fois-ci, c'est moi qui prends les rênes et qui impose ma cadence, aimant, chérissant, vénérant la moindre partie du corps de mon compagnon dans un second moment de purs câlins et de volupté.
Nous étant séchés et habillés, nous retournons dans la cuisine où le petit-déjeuner, nous y attend toujours, je claque des doigts pour que nos cafés soient chauds et nos pancakes tièdes comme nous les aimons.
- " Comment te sens-tu sayang ?" lui demandais-je, inquiet par son visage qui se change suite à un message reçu sur son portable.
- " Je ... Je m'inquiète pour toi, Magnus. Je ... les ripostes de Lorenzo ou celles que pourraient faire Asmodée, me stressent et m'angoissent" m'explique-t-il, soucieux.
- " Ecoute, je vais aller trouver Lorenzo et m'expliquer avec lui, une bonne fois pour toute. Il n'a aucun droit de te menacer et encore moins de faire du chantage. Il a été contre les accords signés entre vous et les sorciers" lui rappelais-je, énervé que mon mari ait une épreuve de plus à supporter.
- " Non, non Magnus, promet moi de ne rien faire, je t'en prie ... promet ... moi" reprend-il avec peine, voyant qu'une crise d'angoisse pointe le bout de son nez.
- " Oui, oui promis sayang. Calme-toi, amour, s'il te plait, calme-toi" lui dis-je, le prenant dans mes bras, tout en lui massant le dos et l'entourant de ma magie protectrice pour l'aider à reprendre pied, ce qu'il fait quelques minutes plus tard.
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