Mon chat (partie 5)
NDA : Je voudrais dédicacée ce chapitre à ma petite soeur que j'aime plus que tout @EmmaLopez397 parce que sans le savoir elle m'a donnée l'idée de la chanson que j'utilise pour ce chapitre, parce que ce chapitre et toute son histoire dans l'ensemble parle d'amour inconditionnel. Je t'aime petite soeur.
PDV Alexander
Depuis bientôt trois semaines, nous avons repris une vie normale, Magnus allant à ses réunions pour le conseil en tant que Grand Sorcier de Brooklyn et consultant pour l'Enclave, et moi je continue mon rôle de directeur de l'Institut de New-York avec plus d'entrain qu'avant.
Je me réveille tous les matins dans les bras de mon charmant mari ou vice et versa, pouvant nous faire l'amour quand bon nous semble, étant de nouveau libre de nos gestes et mouvements.
Pourtant malgré le bonheur que je ressens d'avoir retrouvé mon compagnon, j'ai un mauvais pressentiment qui m'oppresse, les paroles d'Asmodée me revenant en tête, "... ne fais pas de choses que tu regretterais, ne cherche pas de solution à MA malédiction ou c'est toi qui le paieras cher Shadowhunter".
Arrivant dans mon bureau, je découvre à mon grand étonnement mon parabataï et ma sœur en grande conversation.
- " Nous avons une réunion que j'ai oublié ?" leur dis-je, surpris de leur présence.
- " Non, nous voulions juste savoir comment tu allais ?"me demande Izzy.
- "ça va pourquoi ?" lui répondis-je.
- " Et Magnus ?" continue mon frère.
- "ça va aussi, nous avons repris nos marques comme avant, mais ..." répliquais-je, soucieux.
- " Mais ..." reprend Jace, déjà inquiet de ma réponse.
- " Mais j'ai toujours les menaces d'Asmodée en tête, et ça me fait peur. J'ai peur pour Magnus, ce démon est capable de tout" leur confiais-je, soucieux de ce qui pourrait arriver.
- " Comment le serait-il ? Il est à Edom, aucunes demandes ou portails n'a été faits, que ce soit chez nous ou au Labyrinthe en Spirale, nous y veillons tout comme, Ragnor et Catarina" m'explique Izzy, sûre d'elle.
- " Oui, certes et j'ai toute confiance en vous, mais depuis que Ragnor nous a fait part que Lorenzo Rey, l'a espionné, je ne peux m'empêcher de penser qu'il est la taupe d'Asmodée" leur expliquais-je.
Quelques coups portés sur la porte, nous font stopper notre conversation, alors que la porte s'ouvre, à notre grande surprise, le sorcier Lorenzo Rey fait son entrée, sourire aux lèvres avec son air hautain, ses yeux de reptiles vicieux, son catogan et son costume taillé sur mesures de chez Armani. Je l'ai en horreur, je n'aime pas ce sorcier, il est arrogant, hypocrite, vicieux et sournois.
- " Bonjour, Messieurs et Mademoiselle Lightwood" nous dit-il, tout sourire, entrant dans mon bureau sans y être invité, ce qui a le don de m'agacer, ce que remarque bien évidemment mon frère et ma sœur qui savent ce que je pense, rien qu'à ma gestuelle.
- " Pour moi, c'est Lightwood-Bane et il ne me semble pas vous avoir dit d'entrer ?" rectifiais-je, de mon regard noir posé sur lui " Que me vaut votre visite bien matinale ?" repris-je de plus belle.
- " Certes vous ne devez pas être habitué aux visites si tôt de votre mari ?" me réplique-t-il, avec son sourire niais, cherchant à me provoquer du regard.
- " Avec tout le respect que je vous dois, je ne vous autorise pas à parler ainsi de mon mari. Alors modérez vos paroles et respectez le Grand Sorcier de Brooklyn, si vous savez ce qu'est encore le respect ?" répliquais-je du tac-o-tac, énervé de sa réflexion.
- " J'aimerai, si vous me le permettez, vous parlez en privé, si cela vous est possible ? Monsieur le directeur" me fit-il toujours aussi niais et sournois.
Alors que je regarde mon parabataï et ma sœur, sachant ce qu'il veut, ils me font un signe de tête inquiet, auquel je réponds par l'affirmative.
- " Nous allons vous laisser, mais Alec appelle si tu as besoin" me dit Izzy tout en regardant ce sorcier la tête au pied, lui faisant comprendre qu'elle l'a à l'œil.
Alors que Jace et Izzy sortent de mon bureau, Lorenzo reprend la parole tout en venant s'installer sur un des fauteuils devant moi, comme si il était chez lui, ce qui continue de m'agacer. Ce sorcier est vraiment le pire que j'ai pu croiser depuis que je suis Shadowhunter.
- " Bien maintenant que nous sommes seuls, je peux vous demander ce que je veux, n'est-ce pas ?" me dit-il de son sourire et regard fourbe et mauvais.
- " Je ne pense pas que vous soyez en mesure de me demander quoi que ce soit, Monsieur Rey ?" répliquais-je tout sourire, le regardant droit dans les yeux.
- " Moi, je pense que si, je peux vous demander tout ce que je veux. Parce-que je sais que vous avez dévié la malédiction d'Asmodée par une pirouette, mais s'il l'apprend vous savez que sa riposte risque de vous faire encore plus de mal. Alors si vous ne voulez pas souffrir inutilement, donnez-moi le poste de consultant de votre mari pour commencer, puis après je prendrais son poste qui me revient de droit, celui de Grand Sorcier. Petit à petit il n'aura plus rien et j'aurai ma revanche sur lui que j'attends depuis si longtemps, grâce à vous, son mari. Je me frotte déjà les mains de cette victoire !" m'explique-t-il dans son monologue, souriant tout au long avec son air fielleux qui me répugne au plus haut point.
- " Jamais ... Jamais, je ne vous donnerai ses postes, auxquels il se donne corps et âme, chaque jour. Jamais, je ne vous aiderai à rabaisser mon mari, jamais" répliquai-je, énervé au plus profond de moi contre ce sale sorcier.
- " Je vais vous donnez une raison de m'aider" rétorque-t-il, énervé. Alors que ses doigts s'agitent et libèrent sa magie par des éclairs rouges, je me lève de mon fauteuil me dirigeant vers la cheminée où se trouve mon poignard séraphique, sentant de la tension dans la pièce. Il les lance vers moi, me foudroyant sur place, je m'étale au sol complètement sonné, puis quelques secondes plus tard, j'arrive difficilement à me mouvoir jusqu'à la cheminée, mais je n'arrive pas à me relever. Il se rapproche de moi avec ses boules de feu toujours en main, me regardant méchamment, mon corps encore un peu engourdi par son premier assaut. Ayant crié pendant son attaque, j'entends des bruits de talons qui résonnent dans le couloir, puis la porte s'ouvre sur Izzy avec son fouet à la main et Jace avec son poignard séraphique en main, prêts à l'attaque.
- " Jamais Monsieur Rey, jamais vous n'aurez tout ça, vous ne le méritez certainement pas !" ripostais-je, mal en point, ayant du mal à respirer.
- " Bien Monsieur Lightwood, vous n'avez pas froid aux yeux, je me doutais de votre refus, vous n'allez pas aimer la suite, je vous aurais prévenu" réplique-t-il souriant de ses dents blanches.
- " C'est Lightwood-Bane" lui dis-je, énervé pour la énième fois, voyant dans son regard tout son mépris pour moi. Alors qu'il ouvre un portail et s'en va, Jace et Izzy m'aident à me redresser, m'appuyant contre la cheminée.
- " Alec, ça va?" me demande ma sœur inquiète, me sentant un peu vaseux, ma respiration étant sifflante et irrégulière.
- " Oui ... je crois" lui répondis-je, la tête me tournant légèrement.
Alors que je m'avance pour aller vers mon bureau, ma tête me tourne de plus en plus, ma vision devient floue, mes jambes flageolent et mon corps se met à trembler, tout cela suivi d'un vertige qui me fait vaciller légèrement mais Jace me rattrape de justesse et avec l'aide d'Izzy, avant que je ne me cogne contre un des meubles, ils m'allongent sur la banquette qui se trouve au milieu de la pièce, face à mon bureau.
Tremblant de plus en plus, mon mal de tête me vrillant complètement le crâne, je n'entends pas tout ce qui se passe ou se dit dans la salle, mais des images de combat entre Magnus et Lorenzo viennent s'immiscer dans ma tête, mon compagnon perdant le combat et baignant dans son sang sans que je ne puisse faire quelque chose pour l'aider, puis je le vois me dire "je t'aimerais toujours, sayang" et il ferme les yeux.
- " NON ... NON ... MAGNUS ..." criais-je, tout en pleurant à chaudes larmes.
Je sens que mon cœur s'emballe, je n'arrive plus à respirer, mes muscles se tendent, mon corps est pris de spasmes et se met à convulser. Je suis comme dans un état second, je distingue beaucoup d'agitation autour de moi, mais mon esprit n'arrive pas à savoir si c'est la réalité ou encore ma tête qui me fait défaut.
Puis comme une réponse à mon mal être, je me sens envahir par une douce caresse pleine d'amour, de douceur et de tendresse. Je me sens comme dans un cocon, me faisant me sentir léger, ce qui m'apaise, ma respiration redevenant petit à petit normale, les battements de mon cœur redevenant de nouveau réguliers et puis une grande fatigue s'empare de moi, de mon corps et je m'endors sans trop m'en rendre compte.
Quelques heures plus tard, mes yeux toujours fermés par mon manque de force, je sens sous mes doigts des draps soyeux, comme ceux que Magnus aime tant, je sens aussi son odeur de bois de santal, que j'affectionne particulièrement, tout près de moi. Sentant mon énergie revenir petit à petit comme si une magie m'entourait de sa bienveillance, j'ouvre doucement mes yeux, tombant nez à nez avec les yeux de chat de Magnus, qui m'observe avec amour et inquiétude.
- " Comment te sens-tu, sayang ?" me demande-t-il.
- " Ça va mieux, maintenant que tu es là !" répliquais-je, le faisant sourire légèrement.
- " Qu'est-ce-qui s'est passé ? Jace et Izzy m'ont dit que tu avais fait un malaise suite à la visite de Lorenzo et je doute fort que ce sorcier de pacotille n'y soit pour rien dans cette crise d'angoisse que tu as faite" m'explique-t-il, soucieux de ce qu'il a pu me faire.
N'ayant aucun secret l'un envers l'autre, je raconte l'échange que j'ai eu plutôt avec ce sorcier sournois et vicieux qu'est Lorenzo Rey, ce qui agace au plus haut point mon compagnon. De par notre lien de mariage, je ressens toute la colère qui émane de lui pour cet homme hautain et sans scrupule.
Alors que Magnus se lève brusquement, je me redresse aussi vite, ressentant qu'il veut en découdre avec lui, je le retiens par le poignet mais d'un coup, une énorme crise d'angoisse me prend, je ne veux pas qu'il lui arrive quoique ce soit.
Des images défilent dans ma tête, voyant Magnus agonisant dans une rue de Chinatown, suite à une attaque de Lorenzo Rey, alors que ma tête part en arrière et que ma respiration se coupe, mon cœur s'emballe, mon corps se crispe sans que je ne le contrôle. J'entends Magnus me dire de doux mots tout en essayant de me calmer.
- " Calme toi, sayang, je suis là ! me dit-il plaçant une de mes mains sur son cœur, écoute-le, il bat pour toi, mon amour", m'explique-t-il, plaçant son autre main dans ma nuque, tout en cherchant mon regard pour que je m'ancre à lui, pour ne pas perdre totalement pieds, puis il se met à chanter notre chanson de sa superbe voix que j'aime tant entendre.
- " Si dans ta rétine l'amour,
Ne supporte plus la lumière du jour,
Je rallumerai les étoiles autour,
J'apprendrais à compter jusqu'à toujours,
Et toi, tu pourras compter sur-moi,
Et ça finira jamais,
Ça finira jamais,
Ça finira jamais (...)"
Cette chanson nous représente tellement qu'elle est devenue notre chanson. En entendant la voix de mon compagnon pleine d'émotion et sentant les battements de son cœur, je sens mon corps reprendre petit à petit de ses forces, la crise étant partie grâce à mon amour de mari, qui a su une fois de plus m'aider et me soutenir.
Suite à toutes ces émotions tellement intenses, Magnus vient à mes côtés, il s'allonge sur le lit avec moi, me prenant dans ses bras, calant ma tête dans son cou, me permettant ainsi de humer son odeur qui m'apaise, appréciant sa protection et me sentant en sécurité avec lui.
Il m'embrasse le front avec tellement de douceur et de tendresse que mes yeux se ferment de bien-être et de fatigue. Je me laisse bercer par les battements de son cœur et les caresses qu'il me prodigue dans les cheveux me détendant. Je me fou royalement des bras de Morphée, quand ceux de mon mari sont tellement plus confortables et sécurisants.
C'est ainsi que je m'endors dans les bras protecteurs de Magnus, bercé par son odeur apaisante, ses battements de cœur faisant écho aux miens et ses mots doux que j'aime entendre de sa bouche.
- " Je t'aime tellement sayang".
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