Première écriture : récit épistolaire
"Hey". Ce mot prend bien sa place parmi notre vocabulaire ces dernières temps. Introduisant nos conversations, nous appeler pour nous reconnecter lorsque nous divaguons ou autres.
J'écris ceci non pour ce qui parait le plus évident, voire au contraire. Tu t'attends plutôt à ce que je dise que j'aille mieux, comme avant que nous nous rencontrions, à mon humble avis mais, c'est tout l'inverse que je m'apprête à écrire et toi à lire. Tu le savais déjà. Tu étais déjà en connaissance de cause, et pourtant tu as fait comme tous les autres. Fuir en me voyant au plus bas. Cela fait déjà quatre ans que cela c'est passé. J'ai résisté durant toutes ces années, durement. Désormais, le moment est révolu. Tout ce que j'aurais pu faire plus tard, mes rêves impossibles, guérir même. Guérir.. Quel est cette chose ? Elle est si abstraite, incompréhensible.
Répondre à ce morceau de papier sera en vainc. Avant que tu reçoives cette lettre je serais déjà parti de ce monde, comme le reste de ma famille. Mon vécu ne fut rempli que de solitude. Les rares instants où cela n'était point le cas étaient les seuls où je me sentais enfin vivant, apte à vivre avec les autres.
Ma question était-ce : à quoi bon rester en ce lieu, dominant de souffrance ? Certes, me dis-je, il existe quelques moments de bonheur, mais enfin de compte c'est la mort qui nous attend à la sortie. Vivre, avec douleur, durant une moyenne de quatre-vingt ans, pour au final s'éteindre comme nos ancêtres ? Cela ne sert à rien, cela parait d'une évidence même que tout le monde, ou presque, puisse la comprendre. Je ne puis rester en vie. C'est pour cela que j'ai décidé d'arrêter de me battre et, par conséquent, mettre fin à mes jours. Ceci revient absolument à rédiger une lettre d'adieu, mais les termes ne me plaisent pas. Ici bas, notre rencontre à permit un tas de chose, notamment l'écrit de ce mot car si nous nous serions jamais parlé, personne n'aurait su quoi que ce soit sur mon décès.
Je l'écris franchement : j'avais prévu de me noyer dans le lac près de ma résidence que tu connais bien, oui ce même lac qui donne son nom à notre cher département l'Oise. Ensuite, sachant quand cette lettre te sera parvenue, je n'ai uniquement qu'à commettre mon acte en amont. Et puis, il ne restera que toi, peut-être à larmoyer devant ce papier, prendre la route jusqu'à mon domicile pour trouver d'autres possibles traces de mon cadavres ou que sais-je encore. Beaucoup de choses me trottaient dans mon crâne. J'ai finit par lever le cape pour les faire cesser. Les étouffer pour de bon. Alors, quoi de mieux que de se pendre en pleine falaise ?
Désormais tu sais où je suis, tu sais quel est le lieu idéal pour moi. C'est pour cela que je sais que tu ne viendras point à la recherche de mes restes. Juste avant de partir à la montagne pour cela, j'ai pris le soin de brûler la maison où je vivais.
Cher ami, que je connais depuis maintenant une dizaine d'années, je te remercie de t'avoir rencontré, d'avoir essayé de m'aider malgré moi mais aussi, je m'excuse de ne pas avoir tenu, de ne point avoir fais d'avantage d'effort par delà cette générosité que tu m'apportais sans rien n'attendre en retour. C'est admirable de ta part.
Prends donc soin de toi cette fois-ci, adieu.
Nauw.
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Voici mon récit _Flue_
L'écrit fait 576 mots, ce qui est relativement court par rapport à ce que j'ai l'habitude d'écrire durant mes fanfictions
Pour le coup, je ne savais pas trop quoi écrire, je n'avais que ce thème en tête : la mort. Regarder Isekai Shikkaku ne m'aidera sûrement pas pour les autres récit à écrire. x)
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