#Calendrier ‐ Jour 22
🎅 Jour 22 🎄
C'EST QUAND ON S'AIME
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On retrouve Tristan & Orphélia lors de sa soirée d'anniversaire. Mais tout ne va pas se dérouler comme elle l'avait prévu, c'est le moins que l'on puisse dire, car le passé se charge de lui faire une piqûre de rappel plutôt désagréable...
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Tous les invités sont là, une petite trentaine et j'en suis ravie, ce genre de fête d'anniversaire me correspond plus. C'est plus familial et plus simple, entouré de gens que j'apprécie, je suis heureuse. Je contemple ce magnifique tableau au bras de mon père.
— C'est ainsi que tu l'avais rêvé, ma fille ? On a assuré en si peu de temps.
— Oui, papa. C'est vraiment splendide. Merci pour tout ça.
— De rien, ma fille, ton sourire est ma plus belle récompense et il m'embrasse le front avant d'ajouter. Je crois qu'il y a un jeune homme qui a hâte de te retrouver. Ça va mieux que tous les deux ?
— Oui, papa. Rassure-toi, nous en avons parlé et tout est clair à présent.
— Tant mieux, alors.
Il esquisse un signe de la tête à Tristan qui ne se fait pas prier pour nous rejoindre.
— Je peux vous parler ainsi qu'à Madeleine ?
— Oui bien sûr.
— On peut rentrer ?
— Je vais chercher Madeleine et l'on vous rejoint à l'intérieur.
Nous nous installons dans la cuisine. Il m'embrasse avant de me dire :
— Tu es tellement belle, que je ne sais pas comment je vais tenir toute la soirée, dit-il en m'enlaçant.
— Alors, les jeunes, vous vouliez nous parler ?
Surpris, nous nous détachons pour leur faire face.
— Oui, je ne sais pas si ça doit se faire comme ça, annonce Tristan.
— Tout dépend de ce que tu as à nous dire, mais ce n'est pas en stressant que tu y arriveras, Tristan, lui dit ma mère.
Je prends sa main, le regarde dans les yeux pour lui apporter tout mon soutien. Il inspire et se lance.
— Voilà, j'ai demandé à Orphélia de...
— Attends, tu n'es pas en train de me demander la main de ma fille ?
— Non, non, Monsieur. Même si ça ne me dérangerait pas, mais Orphélia n'est pas prête.
— Et moi non plus, lui indique sérieusement mon père.
Je sens Tristan se tendre et me demander de l'aide.
— Papa, le jour où je serais prête tu seras informé, mais la décision me reviendra. Tristan veut faire les choses bien et tu ne lui rends pas la tâche facile.
— D'accord, je t'écoute Tristan. Tu tenais à nous annoncer quoi ?
— Orphélia a accepté de vivre avec moi. Donc dès demain, si vous êtes d'accord, elle s'installera chez moi.
Mon père allait lui répondre, mais ma mère a été plus rapide.
— C'est une super nouvelle ça, on est ravis pour vous. N'est-ce pas, mon chéri ?
— Oui, oui, bien sûr et je te remercie de nous en avoir informés, même si tu m'as fait une belle frayeur.
— Et donc on fait quoi pour l'appartement de Villedard ?
— On le garde, maman, car, dès que Tristan aura fini son préavis, on ira s'y installer. On a besoin de changer de décor.
— Oui, on s'en doute, ma puce. Mon privé est sur le dossier de Cerise et me tiendra au courant dès qu'il aura des nouvelles, mais pour l'instant elle passera la nuit au poste. Alors, rassure-toi, ce soir, tout ira bien.
— Je vous remercie pour votre assentiment, c'était important pour moi. Et une bonne répétition pour le jour où je vous ferai ma demande.
— C'est tout à ton honneur, quant à ta demande, rien ne presse. Profitez-en d'abord.
Mes parents nous laissent et je sens Tristan se détendre en expirant une grande quantité d'air.
— Bon ben ça ne s'est pas trop mal passé !
— Oui, si l'on fait abstraction des remarques de ton père.
— Ne lui en tiens pas rigueur, il veut juste me protéger.
— Il était prêt à t'obliger de te marier avec Charles, mais par contre, il ne me voit pas t'épouser. Je ne sais pas comment je dois le prendre.
— Justement, il a compris que cette décision me revenait et donc il l'acceptera si elle vient de moi. Ne t'inquiète pas à l'avance et savourons plutôt mon aménagement chez toi.
— Tu trouves toujours les bons mots pour m'apaiser et me rassurer mon cœur, déposant un bisou dans mon cou. J'adore ton nouveau parfum, il me fait perdre la tête... Hum. Comment veux-tu que je résiste ?
— Et bien déjà, tu vas être occupé à chanter et, pour commencer, tu pourrais aller me chercher à boire le temps que je salue les invités, en lui faisant un clin d'œil.
— À vos ordres Princesse, en effectuant une révérence qui nous déclenche un rire.
Je passe d'un groupe à l'autre en glissant chaque fois un petit mot. Quand je sens une main se poser sur mon bras. Je lève la tête pour voir à qui elle appartient.
— William, dis-je un brin troublé.
Je ne sais pas pourquoi son contact me fait réagir ainsi chaque fois. Je fixe son regard. Et je n'aurais pas dû, car ses yeux me dévorent littéralement.
— Tu es très belle ce soir, Elya. Tu m'accorderas une danse, j'espère ?
Il accompagne ses mots d'une caresse légère de ses doigts sur mon bras, qu'il tient toujours. Malgré ma gêne et les frissons que son contact a déclenchés, je lui réponds :
— Heu... Oui, bien sûr William, mais je pensais que tu avais déjà une cavalière, pour détourner la discussion, qui me rend mal à l'aise. Elle est arrivée d'ailleurs ?
— Oui, elles sont là, en se tournant légèrement vers les trois pétasses qui accompagnent ses amis.
Je les détaille, quand je sens ses mains entourer ma taille avec autorité, en même temps que mon bras est libéré par William.
— Tiens, voilà ton verre, mon cœur. Je peux savoir de quoi vous parlez ? demande Tristan légèrement tendu.
— William souhaitait me remercier et me présenter leurs amies, mimé-je avec les doigts tout en grimaçant.
— Ouais, leur plan cul, tu veux dire ! Et pour ça, il était obligé de te tenir le bras, me demande-t-il alors que l'on suit William.
Tristan fait une grimace en s'approchant du groupe. Et je le sens se tendre au fur et à mesure.
— Il y a un souci ?
— Mouais...
Il se passe la main dans les cheveux et, avant que je demande pourquoi, j'entends la brune dire :
— Quelle surprise ! Regardez les filles, c'est notre cher ami Tristan !
Elles s'approchent de lui pour lui faire la bise et l'encerclent.
— Qu'est-ce que tu fous là, mon beau ? lui demande la rousse en passant ses ongles sur son torse.
Il se décale, se tourne vers moi et me prend par la main afin de me rapprocher de lui.
— Je vous présente ma petite amie, Orphélia. C'est en son honneur la soirée d'anniversaire.
— Laisse-moi rire. Toi, tu as une petite amie ? On aura tout entendu...
— En attendant, c'est grâce à elle si vous êtes là, leur fait remarquer Lina contrariée par la situation. Alors, rejoignez plutôt vos cavaliers d'un soir.
— Oh oui, mon beau cavalier, dit la brune en s'approchant de William, en minaudant. Tu me chevauches quand tu veux !
— T'inquiètes, le rodéo est pour bientôt, lui répond-il en me regardant droit dans les yeux. Puis il lui empoigne la fesse pour la rapprocher de son bassin.
Ce qui lui fait pousser un petit cri des plus distingués. Elena me regarde en mettant ses doigts au fond de sa bouche, comme si elle mimait le fait de gerber.
— Bon, on devrait s'installer sur scène, lance Thomas pour couper court à cet échange gênant. Par contre, on va devoir s'adapter vu qu'on n'a plus personne au clavier. Tu pourras venir sur certaines chansons, Orphélia ?
— Bien sûr, si je les connais, ça sera avec plaisir.
Julien s'approche pour se proposer.
— J'ai toujours joué du piano, donc, un clavier, je dois pouvoir m'adapter, si ça peut vous aider.
— C'est cool, mec. Viens voir la liste des chansons et dis-nous si tu en connais, lui propose Dimi.
Les garçons partent vers le côté de la scène me laissant seule avec Lina qui m'accompagne vers le buffet.
— Alors, Elya ? Qu'est-ce que tu penses de ce que je t'ai préparé ? Ça te convient ?
— Oui, ma belle. Et il n'y a pas qu'à moi que ton buffet plaît, vu le sourire de mes invités.
On nous propose une assiette composée de verrines et de petites bouchées. On s'assoit pour mieux les déguster et je ne peux m'empêcher de jeter un œil aux trois pétasses.
— Arrête de te torturer ma puce.
— C'est pénible tout de même. J'ai l'impression qu'on ne peut pas faire un pas sans tomber sur une nana, qu'il a sauté.
— Avec son passé, c'est en effet inévitable. C'est pour ça que tu ne dois pas leur montrer que ça te touche. Tu sais, ces genres de nanas n'attendent que ça, car elles sont jalouses.
— Jalouse ?
— Ben, oui, qui ne rêverait pas d'avoir pour petit ami, un mec comme Tristan, me confie-t-elle en se mordant la lèvre.
— Ne me dis pas que toi aussi...
— Alors, je ne te réponds pas, Elya, tout sourire.
— Non, mais tu déconnes, Lina ?
— Mais oui, ma puce. Je le trouve très beau, mais ce n'est pas mon style. Mais ces nanas-là, elles voudraient être à ta place surtout qu'apparemment, c'est un bon coup au pieu.
— Mais tu es déchaînée ce soir, lui dis-je en coquelicotant.
— Ose me contredire.
Et nous partons dans un fou rire qui me fait beaucoup de bien.
— Je peux savoir ce qui provoque vos rires ? nous demande Tristan.
— On parlait de tes performances au pieu, mon cher, ricane Lina.
— Tu es sérieuse là ?
Il se tourne vers moi et m'interroge du regard.
— Ne t'inquiète pas mon amour, je n'ai pas donné de détails, j'ai juste confirmé ton statut d'étalon, l'embrassant sur le nez pour le taquiner.
— On n'est pas comme vous les mecs à se faire mousser après chaque baise.
— Tu n'es même pas crédible, Lina, par contre mon amour n'est pas comme ça, dit-il en s'approchant de moi et me prenant par la taille. Regarde-moi, son ton ferme et sa voix rocailleuse me font craquer.
— En effet, hypnotisée par ses grands yeux et troublée par les graves de sa voix.
— Je comprends mieux que tu ne puisses rien lui refuser ma puce, glousse Lina.
Le reste du groupe nous rejoint ainsi que les amis de Lina.
— Ça va ? Tu ne t'embêtes pas, Tony ?
— Ben ! Attends, Lina, Julien l'a abandonnée la pauvre, passant son bras autour des épaules de la blonde, alors qu'il tient la rousse par la taille.
— Et donc, tu joues les bons samaritains !
— Tu vois, tu ne te rends même pas compte du sacrifice que je fais là.
— Toi, te sacrifier ? Laisse-moi rire ?
— Ben oui, je vais devoir me partager entre ses deux bombasses.
— Oh ! Mais, mon chéri, tu n'auras pas besoin de choisir. On adore les plans à trois, dit-elle en levant les yeux vers Tristan avec un sourire salace.
— Tu as gagné le jackpot, mon pote, on dirait ! ajoute William en lui tapant dans la main.
— Tu es jaloux, mon beau, car on peut s'arranger, tu sais.
— Désolé, mais, la partouze, ce n'est pas trop mon truc, rétorque-t-il en regardant Tristan et le défiant.
— Tu insinues quoi là, IceMan ?
— Je ne sais pas, moi, tu te sens visé ?
— Pas le moins du monde, mais je n'aime pas tes sous-entendus. Alors, ferme ta gueule.
— Bon, on va se calmer, les mecs. C'est l'anniversaire de Orphélia et vous n'avez pas envie de le gâcher avec vos ego surdimensionnés de coqs de basse-cour, si ?
— Non, bien sûr, excuse-moi, Elya. Lina a raison, ajoute William, on a agi comme des connards. Désolé, et il s'approche pour me faire une bise.
— Non, mais tu es sérieux là ? se met en colère Tristan en me reculant derrière lui. Tu ne l'approches pas. Tu as compris ?
— Tu crois qu'elle n'a pas son mot à dire ?
— Bon, j'en ai marre. Quand vous aurez fini de savoir qui pisse le plus loin. On pourra penser à faire la fête.
Et je les plante là. Ils m'ont bien gavé sur ce coup. Non, mais, ils me prennent pour quoi ? Un trophée que l'on décernera au vainqueur de leurs joutes verbales ?
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⇝ Merci d'être passés me voir. Et j'espère que ce nouvel extrait de « C'EST QUAND ON S'AIME » vous a plu.
⇝ On se retrouve à 11 h 00 pour un nouveau chapitre de Reed dans BAD BOY OR BOSS
⇝ À demain pour ouvrir la fenêtre 23 de « Mon Calendrier de Noël » à 11 h 00 !
🥰 Je vous embrasse, mes Love, prenez soin de vous 💋
🌸 Kty.Edcall.Auteure 🌸
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