🎅 Jour 19 🎄

UN BEBE POUR NOËL - TOME 2

∞ ∞∞ ∞

Petite anecdote pour l'écriture de ce passage !

Mes crazygirls n'ont pas voulu en démordre et m'ont lancé le défi d'écrire un passage sur Miles et Léo qui auraient terminés en maillot de bain ou en caleçon. Il ne me restait plus qu'à trouver où et comment ça pouvait se produire. J'ai bien sûr relevé le défi, j'adore ça être challenger, donc me voilà avec déjà mon idée en tête, mais fallait que je trouve où inclure ce défi dans mes chapitres déjà écrits...

Et c'est là qu'après plusieurs minutes, j'ai constaté que le vrai défi allait être de trouver la bonne place. Ne me laissant pas abattre et ayant des fourmis dans les doigts tant je voulais écrire ce passage avant qu'il ne s'échappe de ma mémoire que j'ai pris une page blanche et d'un passage à la base, ben voilà que j'ai écris un chapitre...

∞ ∞∞ ∞

Sex on the beach baby !

Un check, et notre association est validée, renforçant d'autant plus notre amitié.

— Vous allez commencer par quel pays ?

— La France, nous répondent-ils ensemble.

— Miles veut me montrer les endroits où vous êtes allés.

— Tu comptes l'amener à Pigalle aussi ? me marré-je.

— T'es vraiment con !

— Tu as raison, ce qui s'est passé à Pigalle reste à Pigalle.

Je ne peux m'empêcher de partir dans un fou rire face à la tronche dépitée de Miles, qui ne résiste pas et me rejoint.

— C'est si moche que ça ? veut savoir Leyna.

— J'ai promis de ne jamais en parler, alors imagine !

— Fais gaffe, j'ai une imagination débordante, me précise Leyna.

— Bébé, c'est du passé. Tu sais ce que c'est, une troupe de militaires lâchée dans un endroit où ça grouille de nanas...

— Des nanas, répété-je hilare.

Je pleure tellement je ris et je pense qu'au-delà de cette péripétie que nous avons vécu en France, il y a aussi toutes les tensions de mon corps qui veulent se barrer en même temps.

Jina et Leyna me regarde me tordre de rire, tandis que Miles grimace et passe son pouce sur sa gorge de gauche à droite comme s'il voulait me la trancher.

— Léo ne me dis pas que vous avez été piégés par des...

— Ben je ne moufte rien alors !

— Mais ferme-la du con ! Tu vois pas que t'es en train de tout lui balancer !

— Hey, j'ai rien dit ! me défends-je en levant les mains.

Avant de me barrer en courant à perdre haleine en voyant le regard furax de mon pote. Et pour bien le faire chier jusqu'au bout, j'ajoute :

— Grande folle, vient me chevaucher !

— Putain, ne t'arrête pas de courir ou bien je te tue !

Miles n'est pas loin de me rattraper quand je lui balance des algues que la mer a ramené sur le sable.

— T'es mort !

— Ah ouais ? le défié-je. Alors mourir pour mourir autant que j'en profite.

Et je lui balance un gros tas de ces pieuvres végétales qui termine sur sa tête et lui retombe en rasta tout autour du visage. Jina dégaine son téléphone et avant qu'il ne râle, elle le prend en photo, alors qu'il est tout dégoulinant d'eau de mer.

Miles ne supportant pas de perdre, encore moins d'être ridicule, me fonce dessus, comme un taureau qui aurait vu rouge, je suis devenu le torero à abattre sans même avoir eu besoin de secouer ma cape devant ses yeux furax. J'avais beau m'être préparé à l'impact, je n'aurais pas cru que Miles y mettrait autant de force et d'envie à me faire tomber dans le tas d'algues gluantes et visqueuses se trouvant derrière moi.

Ne voulant pas me laisser faire, je fais en sorte de m'extirper de sa prise et nous entamons une danse du roulé boulé, ou chacun prend le dessus sur l'autre, pour terminer comme le poisson des sushis, enroulés d'algues, mais les nôtres sont sablonneuses à souhait.

Le sable s'est infiltré sous nos fringues, toute notre peau en est recouverte, nous donnant envie de s'arracher la peau, tant l'action de pilling est forte. Un gommage à l'aide de papier de verre aurait, sans aucun doute, été plus agréable.

La sensation a beau être désagréable au possible, nous éclatons de rire quand nous voyons nos têtes recouvertes de tentacules vertes qui ornent nos têtes avant de retomber en masse sur nos corps, agglutinées et collées par le sable humide tenant sur nos peaux grâce à ce végétal marin.

— Vos jeans et pulls sont irrécupérables, nous informe nos femmes hilares.

— N'importe quoi ! répondons-nous d'une même voix.

Miles et moi nous nous lâchons et essayons tant bien que mal de nous relever. Agenouillés dans ce tapis puant, qui dégage une odeur de décomposition, nous faisons le même constat que nos femmes.

— Irrécupérables !

Leyna et Jina sont pliées en deux tellement elles rient. Le tableau qu'on offre doit être pathétique en effet. Je tend une main vers ma girlfire qui ne daigne même pas l'attraper.

— Même pas en rêve !

Miles reçoit le même accueil de sa femme.

— Démerdez-vous ! nous raillent-elles.

En dépit du secours de leur part, d'un regard et d'un clin d'œil l'un à l'autre, nous retirons nos pulls, que nous balançons vers elles. Suivi par le tee-shirt que nous retirons lentement pour découvrir nos abdominaux contractés et luisants avant de les faire tournoyer au-dessus de nos têtes et avant de le jeter dans leur direction. Malgré qu'ils soient trempés et très odorants, elles les récupèrent au vol.

Jina siffle en coinçant ses doigts dans sa bouche tandis que Leyna hurle face à ce striptease improvisé.

Nous prenons des poses lascives avant de dégrafer les boutons de nos jeans, un... à... un. Braguettes ouvertes, nous nous relevons en mimant un coït avant de leur tourner le dos afin qu'elles puissent profiter du spectacle, mettant en avant nos fesses biens musclées et moulées dans nos shortys, quand nos jeans se retrouvent sur nos chevilles. Nous nous plions vers l'avant, jambes tendues afin de retirer nos baskets, chaussettes et jeans. Cette position, cul tendu à l'air de bien leur plaire si on en croit le bordel qu'elles font à elles deux.

Tout en gardant le rythme, nous nous déhanchons et mimons un acte sexuel qui nous vaut des encouragements salaces de nos femmes. Simultanément nous nous retournons et tout en leur faisant face, et sans quitter leurs regards, nous avançons tels des félins vers leurs proies.

Leyna et Jina sont comme des folles devant ce spectacle improvisé, elle ne perdent rien de nos corps dénudés, quand nous les embrassons à pleine bouche, leur faisant perdre haleine avant de terminer notre show en collant nos bassins contre les leurs. Quelques va-et-vient et nous les plantons là en détalant vers la mer dans laquelle nous plongeons dès que nous avons de l'eau au mollet.

Le froid est saisissant, tonique et nos lances se transforment, immédiatement et irrémédiablement, en escargots bien cachés au fond de leurs coquilles.

Alors afin de terminer le spectacle en beauté, nous revenons vers le bord en quelques mouvements de crawl, puis nous nous positionnons dos à elles et dans un timing parfait nous sortons nos corps d'apollon de l'eau en leur présentant nos lunes à nues que nous claquons avant de jeter en l'air nos caleçons.

On est bon pour une bonne crève, mais il n'était pas question que l'on ne relève pas le défi lancé par nos girls.

Alors ce défi ? Relevé ou non ?

∞ ∞∞ ∞

⇝ Merci d'être passés me voir. Et j'espère que ce nouvel extrait de « UN BEBE POUR NOËL » vous a plu.

⇝ À demain pour ouvrir la fenêtre 20 de « Mon Calendrier de Noël » à 11 h 00 !

🥰 Je vous embrasse, mes Love, prenez soin de vous 💋

🌸 Kty. Edcall. Auteure 🌸