#Calendrier ‐ Jour 10

🎅 Jour 10 🎄 

C'EST QUAND ON S'AIME

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Si l'on avançait un peu plus dans l'histoire de Tristan et Orphelia. Ce dernier leur a préparé un pique-nique sur le sable pour se détendre, afin qu'elle se remette des événements traumatisants de la veille. Entre rires et révélations sur ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre, ce moment romantique aurait dû bien se passer. Mais...

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Extrait du chapitre 19 :

Il passe son tee-shirt au-dessus de sa tête. Et là... J'en oublie carrément que mes pieds sont en train de griller. En fait, c'est d'autres parties de mon corps qui rentre en combustion, et notamment mes rétines.

Oh... Mon... Dieu...

Profitant de mon hébétude, il me soulève et me jette sur son épaule pour me transporter. Je gigote dans tous les sens et tape avec mes mains sur ses fesses. Très mauvaise idée, il a un cul d'enfer et dur comme du béton ! Non, mais c'est moi, qui parle ainsi ? Ce mec me fait perdre la tête et quelques neurones au passage. Je pars dans un fou rire qui le déstabilise quelque peu, car il s'arrête et me demande :

— Ça va, Princesse ?

— Oui... Oui... Essayant de contrôler mon fou rire entre chaque mot.

— C'est le fait d'avoir la tête en bas, c'est ça ? Trop de sang irrigue ton cerveau, me raille-t-il.

— Espèce de goujat ! Et je repars dans mon fou rire, j'en ai mal au ventre.

Voyant que je n'arrive pas à m'arrêter de rire, il me fait descendre de son épaule sans me lâcher pour éviter que je ne me brûle les pieds. C'est radical. Mon fou rire s'arrête instantanément, quand mes yeux se retrouvent à quelques millimètres de son torse nu recouvert de tatouages.

— Maintenant, que tu es calmée. Je peux savoir pourquoi tu rigoles comme une folle dans mon dos ?

Je lève péniblement les yeux vers lui, me sortant de ma contemplation.

— Non, je ne peux pas, lui dis-je avec un sourire gêné.

— Tu es sûre que tu ne peux pas me répondre ?

— Sûre !

Et avant même que je comprenne, il plonge sa main dans la poche de mon short. Il retire mon portable, en fait de même avec le sien, les jette sur une couverture et se met à courir avec moi dans ses bras. J'ai beau hurler tout ce que je peux, cette fois-ci, c'est lui qui est mort de rire. Une fois que nous sommes arrivés dans l'eau, il continue à courir, jusqu'à se laisser tomber dans les vagues. J'ai à peine le temps de me pincer le nez, avant de finir la tête sous la flotte. Quand je remonte à la surface, je veux lui hurler dessus, mais mon regard croise le sien et là... 

Le reflet de la mer se réfléchissant dans ses pupilles dilatées me donne juste envie de me noyer dans ses yeux noisette parsemés de fragments verts. Il me maintient toujours dans ses bras, car je n'ai même pas pied. Il descend une main sous mes fesses et naturellement mes jambes se refermèrent autour de sa taille. Il me dévore littéralement du regard et je comprends pourquoi, en baissant mes yeux. Ma blouse en lin trempée moule à la perfection ma poitrine. 

Instinctivement, je croise mes bras devant celle-ci pour essayer de me cacher. Il comprend ma gêne et me plaque contre lui pour ne plus être tenté de me regarder, mais, du coup, c'est tout mon corps, qui se retrouve en contact avec son torse mouillé. Et là, je mets ma main devant ma bouche pour m'éviter de crier.

— Je suis désolé, Princesse, promis, je ne regarde plus.

Mais il s'aperçoit que sa réponse n'a aucun effet sur mon état de stupeur.

— Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Je secoue la tête, incapable de répondre. De plus, si je réplique, il va me prendre pour une vraie idiote. Qui, a bientôt vingt-deux ans, reste muet en sentant l'érection de son mec lui toucher la jambe ? J'enfouis ma tête dans son épaule et m'y cache autant que je peux pour qu'il ne comprenne pas ma gêne.

— Princesse, tu me fais peur là, réponds-moi !

Alors pour ne pas avoir à répondre, je me mets à bouger un peu ma jambe pour qu'il comprenne. Au vu de sa réaction, il a saisi mon trouble. Il relève son beau regard de braise vers moi et me dévoile son sourire séducteur.

— Je ne peux pas m'excuser là, Princesse ! Oui, tu me fais de l'effet et tu n'as pas à te cacher à cause de ça. Tu es magnifique, tu as un très beau corps et j'ai très envie de toi. Mais je sais que tu n'es pas prête... Alors, ne t'inquiète pas, je ne te forcerai jamais. Tu m'entends ? me rassure-t-il tout en nous sortant de l'eau.

Je hoche la tête sans pouvoir répondre. J'ai confiance en lui et je sais très bien qu'il ne fera rien contre ma volonté. Mais c'est la deuxième fois, en moins de vingt-quatre heures que je ressens le désir chez un homme et l'autre avait été... Charles. Cela fait remonter des images de ce qu'il s'est passé hier soir, alors que je ne voulais plus y penser. Les larmes se remettent à couler et j'en ai marre, d'être aussi sensible.

— Ne pleure pas ma Princesse, je ne...

— Ce n'est pas à cause de toi, mais de Charles.

Il me serre dans ses bras pour me réconforter, me caresse la joue et attend que je me calme.

— Je suis désolée, je ne voulais pas en reparler et gâcher ce beau moment. Tu es si prévenant d'avoir préparé cet endroit, pour en faire un vrai cocon et tout ça, pour moi. C'est réellement adorable, mais comment as-tu fait pour installer tout ça ?

— Et bien, quand je t'ai dit que j'avais des choses à faire, j'ai commencé par appeler ta mère pour lui demander de l'aide. Je crois qu'elle m'aime bien en fait, me lance-t-il en souriant. Elle était enjouée et a concocté le pique-nique, donc ça devrait être délicieux. Elle t'a aussi préparé un sac, avec maillot et serviette de plage. Et moi, j'ai récupéré ce dont j'avais besoin chez moi, pour te faire un endroit douillet à l'ombre avec cette toile tendue pour qu'on passe un bon moment... Que tous les deux.

— Tu sais que tu es un vrai romantique, Tristan ?

— N'importe quoi ! De suite, les grands mots, se défend-il en souriant.

— Oh, j'ai touché un point sensible, rigolé-je en indiquant son torse du bout de mon doigt. Pourquoi ? Parce que tu as de nombreux tatouages, tu ne peux pas être romantique ?

Et, je commence à suivre du doigt le contour de celui qu'il a sur ses pectoraux.

— Princesse... Tu devrais arrêter ! Car, je veux bien prendre sur moi, être raisonnable, patient. Mais si tu continues à me toucher comme ça. Ne viens pas te plaindre en te cachant les yeux, si tu sens mon manche se durcir.

Il éclate de rire, en voyant ma bouche formée d'un « O » parfait, avant que je me mette à coquelicoter.

— Je suis vraiment désolée, Tristan. Je n'ai pas réfléchi...

— Mais je ne vais pas m'en plaindre... Princesse. Je te préviens, seulement !

Et, tel un félin, il s'approche de moi à quatre pattes, avant de me déposer des bisous dans le cou. Il remonte jusqu'à mon oreille et me souffle :

— On mange ? J'ai vraiment très, très faim. Et il termine par un baiser sur ma bouche qui me laisse... Sur mon envie.

— Je suis affamée, réponds-je en me mordant la lèvre.

Il rigole et ajoute :

— Tu es vraiment unique !

Je lui tape le bras et me mets à rire avec lui.

J'adore ce moment que l'on partage, juste tous les deux... Même si l'on joue dangereusement avec les limites. Il ouvre le panier préparé par ma mère et en effet, elle n'a pas lésiné sur la quantité. On va se régaler avec ces bons clubs sandwichs au poulet, sa salade de riz aux légumes, de nombreux fruits déjà pelés et coupés et pour finaliser le tout, une grande bouteille de sa limonade au citron.

— Ta mère nous a gâtés, dit donc. C'est vraiment trop bon !

— C'est un véritable cordon-bleu et, quel que soit ce qu'elle cuisine, c'est toujours délicieux.

— Et toi, tu sais cuisiner ?

— Pourquoi, tu demandes ça ?

— Attends, c'est toujours intéressant d'avoir une petite amie qui prépare à manger !

Je le regarde totalement abasourdie et il se met à rire en me disant :

— Détends-toi, ma Princesse, je ne cherche pas une cuisinière !

— Tu me rassures là ! Et donc, tu cherches quoi ? Une petite amie ?

— Non, je ne cherche pas de petite amie non plus.

— Ben alors, pourquoi as-tu dit ça ?

— Parce que je n'ai plus besoin de chercher... Je l'ai déjà trouvée !

Il s'approche de moi, m'embrasse dans le cou, souffle sur la peau fine sous mon oreille en disant :

— Je t'ai trouvé, Princesse.

Je vais lui répondre, quand il s'empare de mes lèvres pour un baiser passionné. Il me pousse doucement, jusqu'à ce que je me retrouve allongé à ses côtés. Il parsème de baisers toutes les parties de mon corps à découvert, mon cou, mes épaules, mes bras, mes mains. Je n'ose plus bouger, prise entre les émotions que ses attentions déclenchent en moi et la peur de ne pas savoir quoi faire.

Il le remarque et me demande :

— Je te l'ai dit, je ne ferais rien sans ton accord ! Tu veux que j'arrête, Princesse ?

— Oui et non...

Son sourire est juste adorable.

— Oui ou non, il te faut choisir ?

— Et si je ne veux pas le faire pour le moment ?

— Tu peux, tu as toujours le choix.

Il dépose sa tête sur sa main et me fixe de ses grands yeux. J'en fais de même pour me retrouver face à lui.

— Ta petite amie ? dis-je, tout intimidée.

— Oui... Ma petite amie, ma Princesse ! Enfin, si tu me trouves assez bien pour toi, bien sûr ! me dit-il en baissant les yeux.

Je prends son menton dans ma main et lui relève la tête pour lui répondre :

— Regarde-moi Tristan... Il lève ses yeux ambrés vers moi. Tu sais, que je vais bientôt partir.

— Oui, je le sais, ton père me l'a dit hier soir, tu m'en as parlé ce matin et ta colocataire me l'a confirmé tout à l'heure. Alors à part d'être un poisson rouge, oui je m'en souviens !

— Je ne veux pas te faire de mal Tristan, car je tiens trop à toi. C'est pour ça que je ne peux pas être ta petite amie. Je suis vraiment... Désolée.


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Merci d'être passés me voir et j'espère que ce nouvel extrait vous a plu. 

⇝ Vous souvenez-vous de la raison pour laquelle Orphelia ne peut pas devenir la petite amie de Tristan ?

A ce soir pour lire un chapitre de Reed et Tina à 21 h 00.

A demain pour ouvrir une nouvelle fenêtre à 11 h 00 !

🥰 Je vous embrasse, mes Love, prenez soin de vous 💋

🌸 Kty.Edcall.Auteure 🌸


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