#Calendrier ‐ Jour 09

🎅 Jour 09 🎄

BAD BOY or BOSS

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Cette romance, toujours en cours de publication, à démarrer d'une envie d'écrire sur un Boss et son Assistante. Un genre que je n'avais pas encore abordé, mais auquel je voulais apporter ma petite touche personnelle avec ces deux personnages, qui se connaissent et tentent de tout faire au début pour repousser leur attirance mutuelle. Mais le passé a une importance tellement déterminante dans leur vie qu'ils ne peuvent y échapper.

Écrire l'histoire de Reyes et Andea avec comme sujet le BDSM et le rapport Dominant/soumise, m'ont donnés l'envie d'y retourner, mais pas question de repartir sur les mêmes codes ni de faire une pâle copie de Reyes. D'où l'idée de faire de Reed un instructeur pour soumise. Mais derrière cette pratique se jouent différents événements qui vont venir les percuter les uns après les autres jusqu'à ce que leurs vies en soient perturbées et mises en danger.

Jusqu'où tout ceci va-t-il les conduire ?

Pour vous présenter Reed et Tina, j'ai choisi leur premier affrontement dans le bureau de Tina. Elle tient à imposer le respect du vouvoiement tandis que Reed aimerait pouvoir discuter avec la Tina, qu'il connaît depuis sa naissance. Leur échange va faire des étincelles entre eux, car aucun ne veut lâcher. Alors qui en sortira vainqueur ?

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Extrait du chapitre 04.2 :

Sa stature imposante occupe les trois quarts de l'embrasure. Ses bras croisés sur son torse tendent le tissu de son costard sur mesure et font ressortir ses muscles. La puissance qui se dégage de son être, ajouter à l'assurance, dont il fait preuve le rend vraiment dangereux pour moi.

Alors je m'oblige à ne pas le regarder pour ne pas lui offrir ce plaisir. Il maîtrise l'effet qu'il a sur moi, il l'a toujours jugulé.

— Tu comptes m'ignorer ? C'est ça, ta méthode pour continuer à bosser pour moi.

— Monsieur Miller, j'ai été embauché pour vous assister et c'est ce que je m'emploie à faire.

— C'est bon ! Laisse tomber le vouvoiement, nous sommes que tous les deux dans ce bureau.

— Vous voulez me faire croire que votre étage est à l'abri des oreilles traînantes ? Des discussions et commérages que mes collègues ne se priveraient pas de tenir ?

Il entre dans mon bureau. Ferme la porte derrière lui et en deux pas il pose ses mains à plat sur le meuble en bois plutôt encombré par les différents dossiers malgré mon organisation.

— C'est bon là, nous sommes seuls. Alors, arrête de me faire chier avec tes vouvoiements. N'oublie pas que je t'ai connu quand tu portais encore des couches-culottes.

— Et moi, tu avais le nez morveux. L'un n'empêche pas l'autre. Essayez, vous verrez, ce n'est pas si difficile.

Je fais une pause, ses iris chocolat sont plongés dans mes émeraudes. Il tente de me déstabiliser, mais je ne suis plus un bébé. Encore moins, l'adolescente qui coquelicotait au moindre regard et ça, il va devoir le comprendre.

— Souhaitez-vous que je vous montre ?

— Je voudrais surtout que notre collaboration se passe bien. Je n'aime pas les tensions au travail.

— Je ferai de mon mieux pour satisfaire les attentes de Monsieur.

— Récupère les dossiers que je t'ai confiés ce matin.

— Mais...

— Tina ! Si tu contestes chacune de mes demandes, ça ne va pas le faire. J'ordonne. Et tu obéis. C'est clair ?

Je me redresse dans la même position que lui. Je sais que j'outrepasse mes fonctions, mais je suis sûre qu'il agit ainsi pour me déstabiliser. Alors même si je suis en train de donner raison à son avocat, qui ne veut pas que je garde mon poste, je lui demande :

— Qu'as-tu bien pu dire à ton homme de loi pour qu'il tienne à me virer aussi vite ?

— Figure-toi que l'idée vient de lui.

— Juste en m'ayant vu cinq secondes ?

Je me redresse et croise mes bras sous ma poitrine. Le mouvement attire son regard envieux. Je le laisse me mater sans vergogne, qu'il se rende compte que je n'ai plus rien d'une adolescente. Je dois dire que c'est une belle revanche pour moi de voir que je peux déstabiliser le grand Reed.

— Il sait qui tu es.

Il m'avoue cette réalité dans un souffle.

Je suis prise entre le besoin de détenir cette information et l'envie que je lis dans son regard. La jeune fille en moi s'en félicite. J'ai si souvent rêvé qu'il pose un tel regard sur moi, que j'ai du mal à ne pas couper ce petit jeu dangereux entre nous.

— Pourtant, je ne le connais pas.

Il se racle la gorge pour sans doute reprendre une contenance. Et puis le changement s'opère. Brutal, rapide et incisif. Je retrouve cet air frondeur sur son visage. Celui qu'il arborait quand il voulait me remettre à ma place. Selon lui, je n'étais qu'une chieuse à toujours traîner dans leurs pattes et là j'ai comme un flash. Mais je le coupe dans sa repartie en lui annonçant :

— C'était Brent ?

— Lui-même !

— Sur le coup, je ne l'ai pas reconnu.

— Lui non plus. Il faut dire que tu as bien changé.

Je laisse revenir des souvenirs du passé. Ceux où Brent a rejoint la bande de mon frère et Reed. C'était peu de temps avant... Perdue dans mes pensées, je n'ai pas vu que Reed avançait sa main vers mes cheveux. Il entoure son index avec une de mes mèches.

— Ils sont toujours aussi beaux, aussi doux, aussi...

Il approche son nez pour les sentir et me frôle la joue au passage. Je ne peux m'empêcher de fermer les yeux. J'aurais tellement aimé qu'il agisse ainsi avec la Tina, qui était folle de lui. Celle qui sept ans plus tôt aurait fait n'importe quoi pour cette ébauche de contact.

— Tu portes toujours le même parfum.

— Comment le sais-tu ?

— Certaines nuits, il m'est arrivé de te regarder dormir avant de rentrer chez moi.

Instinctivement, je me redresse. Je brise cette bulle bien trop dangereuse pour moi. Je dois me reprendre. C'est mon Boss, point à la ligne. Rien n'est possible avec Reed. Je dois me le répéter mentalement comme un mantra.

— Visiblement, tu n'as pas fait que m'observer ?

Reed se crispe, comprenant qu'il en a trop dit.

— Ne prends pas tes rêves pour la réalité, gamine.

Je recule d'un pas et me décale du bureau pour qu'il puisse me voir en entier. Ainsi que ma jambe gauche, que j'avance afin qu'il aperçoive ma cuisse au travers de la fente de ma jupe.

— Tu trouves que ce corps est celui d'une adolescente ?

Mes mains détaillent mes courbes de la tête aux pieds quant à Reed, il suit le mouvement.

— Arrête ce petit jeu avec moi.

Je le vois se crisper, serrer les poings, tandis que son regard me lance des éclairs. La foudre n'est pas loin et elle va s'abattre sur moi dans quelques secondes :

— Tu crois quoi ? Qu'il te suffît de t'habiller comme une garce pour ressembler à une femme.

Ses mots sont comme une coulée de lave sur mon épiderme. J'ai envie de hurler, de me planquer sous mon bureau. Mais il n'est pas question que je lui fasse ce cadeau.

— Tu n'as pas l'air indifférent pourtant !

— Je suis un mec...

— Et mon Boss ! Alors, Monsieur Miller, reprenez vos fonctions.

— Un jour, tu m'appelleras, Monsieur...

Le téléphone sonne et je décroche alors que mon patron continue à souffler le chaud et le froid contre mon oreille. Puis il se crispe en entendant l'information transmise par Stella.

— Votre fiancée m'attend au cas où vous n'auriez pas tout compris.

— Tu n'y vas pas !

— Ce n'est pas très poli de refuser son invitation.

— Je suis TON patron... Ne l'oubliez pas, Mademoiselle Bodrick. Prenez vos dossiers, nous avons du travail.

Sans me laisser lui répondre, il sort de mon bureau et ordonne à Stella de prévenir sa fiancée, que je n'ai pas le temps de me rendre au restaurant.

Pourquoi ne veut-il pas que je mange avec elle ?

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Vous pouvez retrouver « BAD BOY or BOSS » sur mon profil.

Êtes-vous en train de lire cette romance intense entre Reed et Tina ?

Cet extrait vous donne-t-il envie de la découvrir et de nous y rejoindre ?

📍 Merci d'être passés me voir. 

🎭 Et à demain pour ouvrir une nouvelle fenêtre à 11 h 00 et lire un chapitre de Reed à 21 h 00.

🥰 Je vous embrasse, mes Love, prenez soin de vous 💋

🌸 Kty.Edcall.Auteure 🌸


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