#Calendrier ‐ Jour 01
🎅 Jour 01 🎄
C'EST QUAND ON S'AIME
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Le mois de décembre est celui des histoires où se mêlent les rêves. Alors, laissez-moi vous raconter la mienne. Celle de mon arrivée sur wattpad. C'était le 31 janvier 2016, une de ces dates sombres, un anniversaire que j'aurais préféré ne pas célébrer... Ce jour-là, un reportage parlait de Wattpad, un site où l'on pouvait lire gratuitement, et ou certains auteurs étaient reconnus.
After d'Anna Todd.
Voilà ce qui m'a donné envie de venir sur wattpad. Et vous ? Vous souvenez-vous de votre arrivée sur cette plate-forme ? Et pourquoi ?
Pendant un an, j'ai lu, beaucoup, tous les jours. J'ai noué des amitiés, j'ai beaucoup commenté, échangé avec certaines auteures. Notre complicité était grandissante et certaines d'entre elles m'ont poussé à écrire. Mais moi, je jurais mordicus que j'en étais incapable et que je laissais ça aux personnes qui avaient du talent. Je n'avais jamais écrit une ligne, même pas un journal intime quand j'étais adolescente. C'est pour dire à quel point j'étais loin, et même très loin de pouvoir écrire une histoire.
Il faut croire qu'à force de me le répéter, j'ai laissé cette idée faire son chemin. On avait confiance en moi, on pensait que j'étais capable d'accomplir quelque chose qui me sortirait de ces heures sans but, sans fin. Ces jours, qui ressemblaient à des nuits et ces nuits à des jours, alors que je devais rester allongée dans mon lit...
Alors, j'ai commencé à aider certaines auteures, en relisant leurs histoires pas encore publiées, je leur faisais part de mon ressenti. Puis je suis devenu Bêta pour une auteure en particulier, pour une série de 4 tomes qui ont été édités. Je me prenais au jeu, j'adorais ça, voir l'histoire se construire. Tous les jours, je prenais ma dose et je passais des soirées entières à la regarder s'écrire sur nos écrans partagés...
Et puis, un jour, mon mari m'a offert un dreamcatcher. Un attrape-rêve comme j'en souhaitais un depuis quelque temps. Il l'a mis en place au-dessus de la tête de lit et cette nuit-là, j'ai rêvé d'une histoire. Le matin, j'ai pris mon téléphone et j'ai écrit tout ce dont je me souvenais. Dans la journée, j'en ai parlé avec cette auteure et je lui ai partagé ce que j'avais retenu de mon rêve, ce que j'avais noté en me remémorant certaines scènes.
Les mots venaient tout seuls en repensant aux images qui se reformaient devant mes yeux.
En même pas trois mois, l'histoire était écrite. Un de plus pour la retravailler, puis tout autant pour la corriger avec l'aide de cette auteure et d'une autre lectrice. Au mois de juin, je postais mes premiers mots avec la trouille au ventre. Je me demandais, ce qui m'avait pris de me lancer, de partager ce qui était sorti de mon imagination. L'impression de ne pas être à ma place ou légitime.
Sans Amandine et Choupy, je n'en serais pas là.
Cette histoire, « C'est quand on s'aime ». Elle est née de ce rêve. Elle m'a permis de me lancer et depuis ce jour je n'ai plus arrêté d'écrire...
Laissez-moi vous partager un extrait de cette première histoire. De mon premier bébé... Mon Orphélia
Une vie rangée. Des parents fortunés. De vastes demeures. De l'argent en quantité. Une fête d'anniversaire sur la plage, entouré de sa famille, de sa bande d'amis.
Ça fait rêver, n'est-ce pas ? Ou bien... Dans le fond, non.
Parce que, derrière les apparences trop lisses, se cache bien souvent la noirceur des âmes. Orphélia apprendra à ses dépens que sa vie entière n'est qu'un tissu de mensonges destinés à maintenir une bonne réputation à ce nom, qu'est le sien.
Tout changera : sa famille, ses amis, mais surtout elle.
Son ancre ? Tristan, jeune guitariste ténébreux, chanteur à la voix rauque et un peu trop charmeur. Un amour qui semble impossible, mais qui naît, qui grandit, qui vit. Mais Orphélia sera-t-elle prête pour se battre contre le passé du guitariste ?
C'est quand l'histoire commence...
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Extrait du chapitre 10 :
Je suis toujours appuyée contre la porte-fenêtre. Perdue dans mes pensées à me souvenir de notre rencontre, de la création du foyer et de l'amitié qui en est née entre nous, quand j'entends hurler Dimi, avec toute la discrétion dont il sait faire preuve.
— Eh ! Les gars, il y a Coquelicot qui nous mate !
Ils s'arrêtent tous de jouer. Et Tristan ne chante plus. Et mince...
— Salut, les Galopins, ça va ?
Je fais comme si de rien n'était face à la réflexion de Dimi.
— Ben ouais, me répond Dimi, quand tu es là, tout va bien, mon Coquelicot !
— Tu vas arrêter de te la jouer, gros bouffon, l'attaque Elena.
Et je sens mes joues devenir encore plus rouges...
— Et voilà, tu as gagné, tu vas nous la faire exploser un de ces jours, lui balance Cerise.
Les mecs, eux, sont pliés de rire... Et, moi, si je pouvais me cacher dans un trou de souris, je le ferais, là, de suite, à l'instant ! Voyant ma gêne, ils se lèvent tous et viennent me claquer la bise, chacun leur tour...
— Je confirme en plus d'être écarlate, tu es chaude... Comme une bouillotte, mon Coquelicot, ricane Dimi.
— Mais tu es vraiment irrécupérable, mon pauvre, ronchonne Elena.
— Bon, qu'est-ce qui nous vaut une visite ? demande sérieusement Tristan.
— Heu... Je viens vous voir parce que, samedi, c'est mon anniversaire, et...
— Ouais, ça, on le sait déjà, me coupe Thomas.
— Bon, les gars, laissez-la parler, ajoute Cerise en râlant.
— Donc, je disais, samedi, c'est mon anniversaire et, vu que Gaia ne s'en occupe plus, c'est à moi de l'organiser. De ce fait, j'ai besoin de vous, pour venir mettre l'ambiance et pour...
Cerise et Elena me coupent la parole et ensemble, elles me disent :
— What ?
— Attends, je n'ai pas bien entendu là ! me dit Elena, avec des yeux ronds comme des soucoupes.
— Gaia ne s'occupe pas de ton anniversaire ? s'interroge Cerise.
— Ben non, elle est partie...
À cet instant, les questions fusent dans tous les sens. Ils veulent tout savoir : ce qu'il s'est passé, pourquoi la grande Gaia a quitté son poste. Savoir si c'est parce qu'elle est malade, ou si elle a décidé de rentrer en Italie pour « X » raisons, tant et si bien que je ne peux pas en placer une. Ils jacassent tous ensemble. Tous, sauf un...
Tristan est dehors, assis sur une chaise, en train de fumer sa cigarette et nous écoute sans en perdre une miette. Il me fait signe de la main de m'approcher, puis m'incite à m'asseoir sur ses genoux et me demande :
— Alors Princesse, elle est partie pourquoi la Reine Mère ?
— Tu es toujours aussi direct Tristan ! rigolé-je.
— Ben, ça ne sert à rien de tourner autour du pot !
— Alors pour faire aussi court que toi, Gaia n'est pas ma mère et mon père demande le divorce, balancé-je.
— Ah ! Ben ça, alors ! Mais attends... Ça veut dire que Madeleine est ta mère, alors ?
— Mais comment as-tu deviné ?
Il n'a pas le temps de me répondre parce que les autres nous rejoignent dehors. Je vais pour me lever quand il resserre sa prise sur ma taille. Je tourne la tête vers lui, il me fait un clin d'œil accompagné de son merveilleux sourire. À ce moment-là, c'est plus du coquelicotage, mais mon corps tout entier qui entre en combustion. Et forcément, ça n'échappe pas à Dimi :
— Ben, vas-y, ne te gêne pas, mec ! Vire tes mains de mon Coquelicot, c'est fragile ces fleurs-là, grogne-t-il.
— Mais je suis doux comme un agneau, elle est entre de bonnes mains, ne t'en fais pas. N'est-ce pas ma princesse ?
Mon regard se perd de l'un à l'autre.
J'ai la bouche tellement sèche que je n'ai même plus de salive pour pouvoir répondre.
— C'est bon, les mecs, laissez-la, vous ne voyez pas à quel point vous mettez Orphélia mal à l'aise, leur demande Elena.
— Allez, viens par là ma belle, me dit Cerise en me tirant par la main, et raconte-nous pourquoi ta mère s'est barrée.
Je la suis pour retourner à l'intérieur du foyer, tout le monde s'assied à côté de moi et attend mes réponses. Sauf Tristan, qui reste debout, adossé au mur avec une de ses jambes repliées en appui, les bras croisés sur son torse, un petit sourire en coin et son regard amusé plongé dans le mien.
Je ferme les yeux quelques secondes pour me soustraire à ses iris, souffle un bon coup, puis leur explique :
— Alors, sans rentrer dans les détails, sachez que je viens d'apprendre que mon père...
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Vous pouvez retrouver ma première histoire sur mon profil sous le titre : C'EST QUAND ON S'AIME
Avez-vous déjà lu la belle romance entre Orphélia et Tristan ?
Cet extrait vous donne-t-il envie de découvrir leur belle histoire d'amour ?
🎅🎄 Merci d'être passés me faire un petit coucou et je vous dis à demain 11H00 pour ouvrir une nouvelle fenêtre de MON CALENDRIER DE NOËL. Je vous fais de gros bisous mes Love 💋
🌸 Kty.Edcall.Auteure 🌸
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