Ce truc est une punition que m'a filé mon père. Si vous voulez tout savoir, je n'ai pas enlevé sa tasse de la table après qu'il m'ait demandé de débarrasser mes affaires. Du coup, vlà le discours chiant, avec tentative de me culpabiliser et autres. Ma mère elle me crie dessus une minute et après c'est fini, elle devrait lui conseiller cette méthode.

Si ce truc vous paraît moins impliqué ou moins abouti ou moins bien que mes autres textes, c'est que ça m'a prodigieusement pété les couilles.

La génération Z est souvent qualifiée d'égoïste par les générations précédentes. Toutefois, la définition de l'égoïsme varie en fonction du domaine où nous l'utilisons. Ainsi, nous pouvons nous le demander, : qu'est-ce que l'égoïsme ? Nous étudierons dans un premier temps les différentes significations du mot établies, puis, dans un second temps, nous observerons les notions admises comme contraires de l'égoïsme.

En premier lieu, selon le dictionnaire Le Larousse, le mot « égoïsme » vient du mot latin « ego », signifiant « moi », et illustre un « attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres. » Plusieurs personnages littéraires peuvent alors être qualifiés d'égoïstes, par exemple Emma Bovary dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert, lorsqu'elle enchaîne les amants et les dépenses excessives dans un vain espoir d'avoir la même vie que les héroïnes de ses livres. Nous pouvons également mentionner la marquise de Merteuil, dont la vie finit tragiquement dans le roman Les liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos. En effet, ce personnage n'hésite pas à manipuler et tromper son entourage, même les personnes à qui elle tient, pour le plaisir d'observer les conséquences chaotiques de ses actes.

En revanche, en philosophie, l'égoïsme se définit comme le refus de vivre pour une idée ou une cause. Cette idée est notamment défendue par le philosophe Friedrich Nietzsche. Ainsi, chaque personne ne s'engageant pas dans un combat pour une cause ou autre peut être qualifiée d'égoïste, indépendamment du fait que cette personne prenne en compte les intérêts des autres ou non. C'est alors que le personnage de Percy Jackson, des romans du même nom écrits par Rick Riordan, malgré ses exploits et sa participation au sauvetage du monde, est considéré comme égoïste.

Enfin, dans l'aspect psychologique, l'égoïsme dépend en fait non pas du caractère, ou en tout cas pas entièrement, mais du niveau de vie. En effet, une recherche canadienne a trouvé que plus une personne a du pouvoir, moins elle tend à exprimer de l'empathie et du désintéressement. D'autres chercheurs, américains cette fois, ont observé que plus une personne a d'argent, moins elle sera encline à en donner, que ce soit pour un pourboire ou un don caritatif.

En second lieu, les deux notions communément opposées à l'égoïsme sont l'altruisme et l'empathie.

D'abord, l'empathie est, selon le Larousse, la « faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent ». En principe, chaque personne peut être empathique, c'est une des conditions pour vivre en société, mais cette empathie est plus ou moins exacerbée selon la personne, son caractère et son expérience. Un personnage empathique serait alors Solène, du roman Les Victorieuses de Laetitia Colombani. Solène partage les sentiments des femmes du foyer où elle est bénévole jusqu'à les ressentir elle-même et écrire leurs lettres intuitivement. Nous pouvons également citer Sauveur Saint-Yves, dans la saga Sauveur et Fils, de Marie Aude Murail. Sauveur, qui est psychologue, est tellement empathique qu'il ne parvient pas à cesser de penser à ses patients, au point que cela lui pose des problèmes dans sa vie privée.

Ensuite, l'altruisme serait en fait le véritable antonyme de l'égoïsme puisqu'il se définit, à partir du mot latin « alter », « l'autre », comme le souci désintéressé du bien d'autrui. C'est la capacité à vouloir aider les gens, sans pour autant recevoir quelque chose tel que des remerciements ou un salaire. Ce trait de caractère, contrairement à l'empathie, n'est pas forcément inné. Toutefois, il se retrouve chez beaucoup de personnages littéraires, ce qui conduit parfois à l'intrigue entière du livre, à l'instar du personnage de Matilda, dans le roman du même nom de Roald Dahl. Matilda, en effet, n'hésite pas à déployer des trésors d'inventivité et à prendre de gros risques pour aider son institutrice, Mademoiselle Candy, à échapper à l'emprise de sa tutrice.

Pour conclure, l'égoïsme ne revêt pas la même signification selon le domaine où le mot est employé. Il peut signifier une absence d'intérêt pour les autres, comme une absence de lutte pour une idée. La présence de l'égoïsme chez quelqu'un dépend en grande partie de son niveau de vie.

Le contraire de l'égoïsme est l'altruisme et, dans une moindre mesure, l'empathie. L'altruisme se définit alors comme l'intérêt pour les autres et une volonté de les aider.