Conversation imaginaire avec un con (titre très (trop) long (j'en conviens))

Donc, je me suis imaginé une conversation avec un con. Qui ici est raciste, transphobe, homophobe et misogyne (j'ai fait simple).

Personnages :

Le con : Jacky
Moi : Moi
Une femme transgenre dans la rue : Femme trans (histoire de simplifier le truc grâce à mon esprit de grosse paysanne)

Bonne lecture !

Jacky : *insulte une femme trans* T'es juste un mec gay, c'est tout (NDA : C'est tellement dur d'écrire ça)
Moi : *passe par là par hasard*
Moi : *s'arrête pas loin de Jacky
Moi : *chantonne* But she's, she's a lady...
Jacky : Oh toi, ta gueule
Moi : C'est pas très très gentil. Et c'est pas gentil d'être méchant. Qu'est-ce qu'elle t'as fait, cette fille ?
Jacky : Mais c'est pas une fille !
Moi : Ben, faut croire que si.
Jacky : De quoi tu te mêles, d'abord ?
Moi : J'empêche ta connerie de s'étendre.
Jacky : T'es comme lui, c'est ça ?
Moi : Gné ? Comment ça comme elle ?
Jacky : Tu veux te faire passer pour un mec.
Moi, en sweat-shirt, jeans et baskets : Ah non, moi j'suis bien avec mes boobs, mes ovaires, mon utérus et mon vagin. Mais c'est gentil de te renseigner sur ma possible dysphorie.
Jacky : Ben, t'es lesbienne alors.
Moi : Bisexuelle, en fait.
Jacky : C'est pareil.
Moi : Pas tellement, non.
Jacky : Ben, vas y, dis moi la différence.
Moi : Eh bien, une fille lesbienne, elle aime les boobs. Une bisexuelle, moi par exemple, j'aime les boobs ET les bites. C'est subtil, t'as vu ?
Jacky : J'comprends pas comment on peut choisir d'être ça.
Moi : Euh, on choisit pas, en fait.
Jacky : Normal, c'est une maladie !
Moi :... Bah bien sûr. J'me suis réveillée un matin avec le nez qui coulait, de la fièvre et une envie soudaine d'embrasser ma meilleure pote.
Jacky : Tu te fous de ma gueule ?
Moi : Bien vu. Je suppose que c'est le sourire moqueur qui t'as mis la puce à l'oreille ?
Jacky : T'façon, vous êtes toutes pareilles, vous les femmes.
Moi : Euh, c'est-à-dire ?
Jacky : Vous pleurez pour un rien, vous dépensez de l'argent pour rien, vous êtes de toute façon moins intelligentes que nous. En bref, vous servez à rien.
Moi :... Ta connerie me donne envie de me suicider, pourtant je pleure pas. On dépense peut-être de l'argent pour rien, mais c'est le nôtre alors mêletoideskitregarde. Je sors pas ma moyenne générale de 17,4 de mon cul, merci bien, je te rappelle, ou plutôt je t'informe que la personne qui a découvert la bonne méthode pour mesurer la distance ente la Terre et les étoiles était une femme. Et pour finir, tu sors d'où, rappelles moi ?
Jacky : Ben de France, normal.
Moi : DE L'UTÉRUS DE TA MÈRE, ALORS RESPECTE LÀ, STP. Et en quoi c'est normal de venir de France ?
Jacky : Ben, quand t'es français, t'es née en France et tes parents sont français.
Moi : Moi et mes frères et sœurs on est nés en France, mais notre mère est algérienne (NDA : One, two, three, VIVA L'ALGÉRIE. Pardon) et notre père est franco-italien.
Jacky : C'est pour ça que t'es bizarre, t'es une sale arabe, c'est tout. Tu volés des trucs, j'syis sûr
Moi : Oui, les crocodiles Haribo de ma mère, justement. Je plaide coupable.
Jacky : Au final, t'es juste une pédale arabe.
Moi : Tu pouvais pas me dire ça au début, genre ?! Mais NON ! Au lieu de ça j'ai perdu chépa combien de temps avec toi ! Mais bon, je m'y attendais, de toute manière.
Jacky : Euh, ah bon ?
Moi : Ouais. Parce que argumenter avec un con, c'est comme jouer aux échecs avec un pigeon. Peu importe le résultat, le pigeon va quand même renverser toutes les pièces, chier dessus et se pavaner fièrement comme s'il avait gagner.

Voilà, je sais pas trop quoi en penser, j'avoue. Toutes les infos sur moi sont vraies, sauf un point qui est un peu délicat. Je vous en parlerai dans le prochain chapitre, parce que ça va me demander un peu de courage.

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