VIII
- Alors ce film ?
- Je.. Je ne sais pas le quel prendre. Il me prend la télécommande des mains, ses doigts touchent les miens, je rougis en baissant la tête. Bon, voyons ce qu'il y a ! Je détaille son profil, il est concentré sur la télévision. De temps en temps il fronce les sourcilles, je regarde ses cheveux mis long qui lui tombent sur la nuque, mon regard dérive dans son cou je me mords là lèvre inférieure en m'imaginant lui faire la même chose qu'il m'a fait ce matin.
- La nuit des masques ça te dit ?
🎃HALLOWEEN 🎃
- Euh.. C'est un film d'horreur ?
- Pourquoi, tu as peur ? Ricane Louis.
- Non. Bien sûr que j'ai peur mais jamais je lui dirais.
- Alors je prends celui-là, tu es sûr ? Je hoche a tête même si il me regarde déjà plus. Je pris intérieurement pour que le film ne fonctionne pas, car oui j'ai peur des films d'horreurs. Après avoir fait je ne sais quoi et pour mon plus grand malheur le film ce met en route. Rien que la musique et la citrouille du début me foutent la chair de poule.
- Ou vas-tu ? Paniquais-je quand Louis ce leva.
- Prendre des chips et du soda.
J'attrape la télécommande, il est hors de question que je continue à regarder une seconde de plus cette foutue citrouille qui s'illumine. Je mets le film sur pause et j'attends patiemment que Louis revienne. Quand il revient un saladier remplis de chips et une bouteille de soda, il prend une nouvelle fois place à mes côtés. Sauf que cette fois-ci sa présence me rassure.
- Tu as mis pause ? Me questionne Louis en voyant l'image fixe.
- Non..
Il ne me pose pas plus de question, même si je vois bien qu'il ne me croit pas. Il remet simplement le film en route. Je supporte vraiment pas cette musique. Je sursaute lorsque Louis pose le saladier entre nous deux. Je souffle un bon coup avant d'attraper une chips, puis une deuxième et ainsi de suite. Un jeune garçon avec un masque de clown vient de tuer une femme.
Les minutes défilent, tout comme les scènes horribles du film. Je plonge pour la vingtième fois au moins ma main dans le saladier à la recherche d'une chips. Sur toutes les chips présentent il a fallu que moi et Louis prenions la même. On tourne la tête en même temps, nos yeux rivés sur nos mains qui tiennent cette pauvre chips. J'entends des sirènes de police sortir de la télévision, je relève la tête pour regarder Louis, qui lui regarde toujours nos mains. Je lâche là chips, il relève à son tour la tête, nos regards s'encrent, doucement il ramène là chips à ma bouche, je l'ouvre, il la place délicatement sur ma langue sans pour autant rompre notre contact visuel.
- J'ai envie de t'embrasser.
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