Kevin
Je ne pensais pas que ça serais aussi dur pour moi d'écrire ce chapitre, mais tellement de souvenir me sont revenu.. J'espère qu'il vous plaira.
Cinq mois que l'on ne s'est pas vu, c'est long vous ne trouvez pas ?
Et dieu sait à quel point il m'a manqué, à quel point j'avais hâte de revoir sa petite tête, ses beau yeux bleus, et d'entendre sa jolie voix éraillée.
Assis sur cette foutue chaise qui me donnaient atrocement mal au dos, j'attendais sagement que le médecin vienne m'annoncer que mon petit frère était enfin née.
La dernière fois que ma mère a passé une échographie, elle n'a pas voulu que je l'accompagne, et même si je lui en ai voulu je la comprenait. Louis n'était pas quelqu'un de bien, et je m'en rendais compte. La vérité c'est qu'il ma rendu malheureux et inconsciemment il le faisait toujours, il ma gâché la vie. J'avais perdu mon meilleur ami par sa fautes et trahi la personne qui m'a mise au monde, pour lui.
Cet homme, celui qui m'a laisser tomber, qui m'a fait sourire autant qu'il m'a fait pleuré.
Il m'a fait du mal, comme personne auparavant et pourtant, malgrés tout ça, la haine que je ressent pour lui, je ne peux m'empêcher de penser que si un jour il revenais en s'excusant d'être parti, de m'avoir giflé, si jamais il venait à m'aimer a nouveaux, j'ai cette mauvaise impression que je retomberais dans ses bras. Je crois que j'aime bien souffrir et avoir mal.
J'apporte trop d'importance aux personnes qui n'en valent pas la peine. C'est si douloureux d'avoir ce genre de pensée pour la personne que l'on aime. Je l'aime en le détestant. Ne dit-on pas que de l'amour à la haine, il n'y a qu'un seul pas ?
Quand je pense à lui, a ce que nous étions je sourit en pleurant. Comme maintenant, je rigole, je crois que c'est les nerfs qui me lâche, j'ai bien dis je crois.
Nous sommes deux inconnus, deux putains d'inconnus, assis côte à côte avec pour seul point commun l'arrivée imminente d'un bébé. Un partage d'ADN. Ce petit être auras le même sang que moi, mélangé au sien, et il couleras dans ses veines. Ma mère n'a pas voulu qu'il assiste à l'accouchement je la comprend mais c'est injuste car c'est aussi son fils, et je sais qu'il l'aime déjà beaucoup.
Depuis quatre heures du matin je suis dans cette salle d'attente à attendre mon petit frère. Louis est arrivé avant moi, quand je l'ai vu au bout du couloir, j'était tellement heureux d'enfin retrouver une partie de moi, mais en voyant ses cheveux en bataille, sa chemise à moitié ouverte, j'ai compris qu'on venais de le déranger dans un moment intime, qu'il était entrain de s'envoyer en l'air, il puait le sexe.
J'ai eu envie de rentré chez moi, et de m'allonger dans mon lit avec la musique à fond, en pleurant jusqu'à la fin de mes jours. Mais l'envie de ne rien laisser paraître, de ne pas lui montré que j'était faible face à lui fut beaucoup plus forte, alors la tête haute j'ai avancé, et je me suis assis à côté de lui. J'aurai sûrement dû prendre la chaise en face, mais je voulais sentir son parfum, cette odeur qui m'avais terriblement manqué. Je sais, je me fais du mal, mais c'est plus fort que moi.
Du plus profond de mes entrailles, j'espérais qu'il prenne la parole, qu'il s'excuse pour la gifle la dernière fois, qu'il me dise quelque chose, n'importe quoi, mais qu'il dise quelque chose, qu'il me pardonne de l'avoir trompé, mais surtout quil me dise qu'il m'aime et que je lui manque.
Mais rien. Pas un regard. Pas un sourire, rien. Deux inconnus.
C'est pourtant la personne qui me connais le plus, que se soit intimement, ou moralement. Il me connais par coeur. C'est douloureux. Nous étions tellement proche avant, et maintenant un faussé d'aux moins 1000 mètres s'est creusé entre nous et 1000 mètres c'est beaucoup.
Dès qu'il bougeais son parfum venais agressé mes narines, je devais me retenir pour ne pas fondre en larmes. J'avais cette douloureuse impression d'être invisible à ses yeux, d'être un inconnu, alors que non, je suis son bébé, son Harry, la personne qu'il a aimer avec son corps, mais aussi avec son coeur.
Parce qu'il m'a aimer, pas vrai ? Il m'aime encore, j'en suis sur, parce que moi je l'aime et je l'aimerais probablement toujours. Il restera toujours MON Louis. Il a peut-être un peu oublier, mais ça va lui revenir, je le sais, du moins je l'espère.
C'est dur.. Se sentir oublier par cette personne, cette personne qui fait accélérer votre rythme cardiaque, qui compte plus que tout au monde, cette personne qui arrive à vous faire sourire sans aucune raison. Cette personne pour qui vous vous levez le matin. Cette personne qui vous fais vivre un rêve éveillé. Malheureusement, toute les meilleures choses ont une fin. Et même si j'ai toujours autant besoin de lui, de ses bras réconfortant, de ses blagues nuls, de ses paroles, de lui, qu'il était mon bonheur, mon réconfort et ma force. Bah.. C'est finit..
Il y a un proverbe qui dit, qu'on ne se rend compte qu'une seule fois après que la personne n'est plus dans notre vie, à quelle point on tenais a elle. C'est putain de vrai. Je ne pensais pas que je pourrais aimer à ce point, au point d'être prêt a tuer pour être à ses côtés. Au point d'être prêt à mettre de côté tout le mal qu'il a pu me faire, d'être prêt à tout lui pardonner.
J'avais envie de lui hurler : Tu sais, j'ai attendu que tu vienne me chercher, j'ai attendu, j'avais ce petit espoir au fond de moi que tu vienne, alors que toi tu t'envoyais en l'air avec une meuf ou bien un mec. Je pleure le soir, toi tu sourit, tu vie, alors que moi je suis mort de l'intérieure. Je suis détruit Louis, tu m'a littéralement détruit. »
Mais l'infirmière est venu annoncer à Louis qu'il était papa. Il a fondu en larmes en demandant à le voir. Moi j'ai attendu, en regardant l'homme que j'aimais devenir père. J'aurai du être heureux pour lui et ma mère, mais je ne l'était pas.
À ma plus grande surprise Louis n'est pas rester longtemps, il est entrée dans la salle, là où il pèse les nouveau née, et il est ressortie en hurlant qu'il nous détestait. Je n'ai pas très bien compris pourquoi il nous disait ça, jusqu'au moment où moi aussi j'ai eu le droit de voir mon petit frère.
Ce petit garçon qu'il avais tant attendu depuis 9 mois, qui avais tout détruit entre nous, n'était pas le sien. Il était noir de peau, (Je sais qu'un enfant peu naître noir de peau, alors que les deux parents sont blancs, mais chute. 😁) Ma mère le savais depuis le début, tout comme elle savais pour moi et Louis. Elle, avait tout manigancer. C'était sa façon de se venger. C'est méchant mais il méritais de souffrir autant qu'il nous as fait souffrir.
- Bienvenu au monde Kevin.
Plus que l'épilogue est l'histoire est fini.
Je travaille les deux semaine prochaine, donc je pense le publier dans deux semaines.. Désolée.. Mais j'essayerais de faire quelque chose d'un peu plus long.
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