Se sentir brisée, mais pourtant être debout. 

Vouloir parler mais sans y arriver. 

Sourire mais réellement souffrir. 

Se sentir seule pourtant accompagnée. 

Je ne pense pas pourtant je réfléchi. 

Chaque mot sort méthodiquement de ma bouche, pour plaire à mon interlocuteur. Être comme il/elle l'espère, pourtant n'être personne. Je ne suis que l'ombre de ce que les gens attendent de moi. Et je ne le dis pas, parceque je vais bien.

Pour les gens, être triste, seule, ne pas être soi même est forcément signe que je ne vais pas bien. Alors à ce moment ils croient m'aider, me disent des mots maladroits, m'envoient chez des psy, alors que j'ai simplement besoin de souffler. Un souffle emportant mes angoisses, laissant mes problèmes. Pourquoi laisser mes problèmes ? Parceque sans problèmes je ne peux pas tomber, et sans tomber comment apprendre à me relever ?  

Libérer mes larmes, pleurer, voilà ce dont j'ai envie. D'être dans le noir, écoutant des musiques mélancoliques, laissant les larmes dévaler mes pommettes. Alors là, pour la première fois je respire, je respire en ayant la respiration saccadée, parceque j'ai besoin d'être triste pour être heureuse, j'ai besoin d'autre seule pour me sentir mieux entourée. Parceque je vais bien, ou mal, je ne sais plus. J'attire l'attention sans le vouloir, je fais exprès d'envoyer des signaux sachant pourtant comme je déteste leurs attentions. Mais je n'ai pas et n'aurais pas besoin que l'on s'occupe de moi en me traitant comme une chose fragile. Parceque les gens ne me voient plus une fois que je leur ai dit. Je ne distingue plus le mensonge de la réalité, suis je mal pour que les gens s'occupe de moi ? Ou suis je mal simplement parceque je ne vais pas bien ? 

Toutes ces questions sans réponses.

Et ces réponses, je ne les veux pas. 

Parceque je suis très bien comme ça et que je ne changerais pas. 

Voilà, premier chapitre de sorti, il n'y aura pas de fréquences, j'écrirais quand j'aurais quelque chose à écrire. Avant de recevoir des messages du genre « tu veux en parler ? » je vous préviens que, non, je n'en ai pas besoin.