Double personnalité
Un silence s'installe. Je ne sais pas quoi dire, il a l'air tellement différent de moi, et pourtant, on se ressemble tant !
Moi : Merci de m'avoir fait confiance et de t'être confié à moi, ça me touche.
Todoroki : Merci à toi de m'avoir écouté. J'avais une question, est-ce qu'on peut s'appeler par nos prénoms ? J'ai confiance en toi, et je crois que c'est ce que font les amis, non ?
Il est adorable !
Moi : Bien sûr !
Todoroki : Hoshi. Ça fait bizarre, de t'appeler par ton prénom.
Je ne sais pas trop pourquoi, ça me fait plaisir qu'il m'appelle par mon prénom. Mes joues rosissent légèrement.
Moi : Haha, je suis sûre que tu t'y feras, Shoto !
Shoto : Ça fait aussi bizarre de t'entendre dire mon prénom. Mais ce n'est pas dérangeant.
Nous continuons à parler en marchant, jusqu'à arriver chez nous.
Moi : Salut Shoto, à demain !
Shoto : À demain, Hoshi.
Je rentre chez moi, heureuse d'avoir découvert des choses sur Shoto.
Kyô : Je vois tout, grande soeur.
Moi : AAAH !!! Tu m'as fait peur ! Et de quoi tu parles ?
Kyô : Rien, t'inquiète...
Je le regarde d'un oeil suspicieux. On va laisser passer pour cette fois...
Moi : Sinon, ça a été, les cours ? Tu as fait le trajet avec tes potes ?
Kyô : Yep ! Le professeur de Japonais était juste chiant, il faut dire les termes, hein.
Moi : Moi aussi, j'ai un prof qui m'a bien cassé les pieds, mon prof d'anglais.
Kyô : Tu peux parler, toi, tes profs c'est tous des héros.
Moi : Ce n'est pas parce que ce sont des héros qu'ils n'en demeurent pas moins humains, tu devrais le savoir mieux que quiconque.
Kyô : C'est vrai, tu as raison, désolé. En parlant de ça, tu sais si les parents rentre ce soir ?
Moi : Je crois justement qu'ils vont rentrer dans une heure.
Kyô : Et tu vas leur dire pour Todoroki ?
Moi : Que c'est un ami ? Bien sûr !
Kyô : Non, je voulais dire, est-ce que tu vas dire aux parents si tu fait le chemin aller et retour au lycée avec lui ?
Moi : ... Je ne sais pas. Peut-être à maman, mais pas à papa, ça c'est sûr, il est trop surprotecteur.
Kyô : Comment ça ?
Moi : Une fois, j'ai voulu invité un pote qui était un mec et papa a strictement refusé. Je tiens à dire que c'était l'année dernière, et que le pote en question était Denki. Alors que Denki est mon meilleur ami. Donc essaye d'imaginer sa réaction si je lui dis que je fais le trajet avec une personne que lui ne connaît pas, que je viens de rencontrer, et qui est un garçon, en plus.
Kyô : ... Je viens d'imaginer et c'est catastrophique.
Moi : Tu vois ce que je veux dire.
Kyô : Pour toi, c'est catastrophique, moi, je ne risque rien du tout. Imaginons que ce soit moi qui le dise à papa, toi, tu vas tout te prendre dans la figure, et moi, je serai le héros qui a prévenu son père !
Moi : Rêve pas trop non plus, tu veux que je dise aux parents toutes les choses que tu as faites alors que tu n'en n'avais pas le droit ?
Kyô semble soudainement se rappeler tout ce qu'il a fait comme bêtises. Enfin, si c'est possible, parce moi j'ai perdu le compte.
Kyô : On fait un pacte.
Il me tend la main. Je lui tend la mienne, et nous scellons notre serment d'une poignée de main.
Moi : Marché conclu.
Vive le chantage ! Je repense à ce matin avec Mina et Eijiro. Il faut que je les mette en couple, ces deux là, deuxième mission de l'année ! Ça me rappelle (Nda : pas le jeu, Lisa, si tu lis ce passage) qu'il faut aussi que je fasse les daifukus et que je trouve un récipient. Aller, c'est parti.
/ellipse une heure/
Après une heure a avoir cuisiné les daifukus, j'entends Kyô arriver dans la cuisine.
Moi : Ne t'inquiètes pas, je nous en ai laissé de côté, si c'est pour ça que tu viens, Kyô.
Kyô sort de la pièce. Je le connais trop bien ! C'est comme si je l'avais fabriqué de mes mains.
Je trouve une boîte assez grande pour contenir tous les daifukus et qui soit solide. Je mets les douceurs dedans, ferme la boîte, la met de côté et me lave les mains. Je sors de la cuisine avec deux daifukus. J'en donne un à mon frère et commence à manger le deuxième. Je me tourne vers mon frère.
Moi : Je te jure, Kyô, si je vois que tu as mangé des daifukus de la boîte demain, je te tue.
Je suis entourée d'une aura noire qui en aurait fait fuir plus d'un.
Kyô : Oui grande soeur.
Moi : J'ai confiance en toi, hein !
Mon frère acquiesce.
Kyô : Dis, ça fait longtemps que tu n'as pas fait des crises dues à ton alter, c'est grave bien !
Moi : C'est vrai que maintenant que tu l'as dit, ça doit bien faire au moins quelques semaines que je ne suis pas prétentieuse... J'espère juste que ça ne va pas faire doubler les crises à un moment durant une durée plus courte.
Kyô : Qu'est-ce qu'il s'est passé qui t'as fait changé de personnalité, plus ou moins ? Parce que tu es devenue prétentieuse au moment où tu sais...
Moi : Oui, je préfère ne plus y penser, mais je ne sais pas trop, sinon...
Je réfléchis un moment. Mais oui !
Moi : C'est quand j'ai momentanément fait un petit boulot à la supérette !
Kyô : Je suis content que tu aies retrouvé ta première et vraie personnalité ! Vu que ça fait un cycle, ça veut dire que tu n'as que deux personnalités ! C'est mieux que papa avant !
En effet, mon père avait une partie de mon alter, Tigre. Quand il était jeune, il a énormément souffert de l'inconvénient du pouvoir. Mais maintenant qu'il sait le maîtriser, il n'a plus aucun problème, il n'a qu'une seule "personnalité". Enfin, cet aspect de mon alter est quand même très dérangeant. Dès que je prends une grande décision, en me disant que plus jamais je ne dois faire telle chose, automatiquement, sans que je m'en aperçoive, ma deuxième personnalité revient. Papa m'a dit qu'il fallait que je sache me transformer en tigre, pour ne plus avoir de problèmes...
Subitement, nous entendons la porte de la maison claquer. Nos parents sont de retour ! Mon frère leur saute dessus.
Kyô : Papa, maman !!!
Haru : Du calme, du calme. Moi aussi, je suis content de te revoir.
Maman s'approche de moi et me prends dans ses bras. Je lui rends son étreinte, soulagée qu'il ne soit rien arrivé à mes parents.
Après nos retrouvailles, nous passons à table, dans la joie et la bonne humeur. Notre repas fini, nous faisons notre routine, à savoir nous préparer pour dormir. Avant de me coucher, je me rappelle que je ne veux pas que mon père soit au courant du fait que je fasse le trajet avec Shoto.
*Suzuki Hoshi a ajouté un contact*
*Suzuki Hoshi a nommé ce contact Shoto 🔥❄️*
*Suzuki Hoshi s'est renommée en Hoshi 💫*
Hoshi 💫:
Salut, Shoto, c'est Hoshi, est-ce que tu penses que demain on peut se retrouver plus tôt, vers 7h30, stp ?
Shoto 🔥❄️ :
Ok
Ouf, je suis rassurée. Mon père ne le découvrira pas trop tôt. J'éteins la lumière de ma chambre et me couche.
/ellipse nuit/
Je suis actuellement en train de me dépêcher de me préparer en silence pour ne pas me faire cramer. La galère ! Je finis de m'habiller et de me coiffer, et décide d'emporter mon petit déjeuner avec moi pour le manger sur le trajet. Je mets les daifukus qui était sur une table de la cuisine dans mon sac. Moins je passe de temps à la maison, mieux c'est ! Je sors et voit que Shoto vient également de sortir de chez lui. Nous entamons le chemin.
Shoto : Pourquoi tu voulais qu'on fasse le chemin plus tôt ?
Moi : Ah, désolée, c'est vrai que je ne t'ai fourni aucune explication. En fait, mon père est surprotecteur avec moi dès qu'il s'agit d'un garçon, donc je préfère t'éviter son questionnaire un peu lourd.
Shoto : Donc tu as fait ça pour moi ? C'est gentil de ta part.
Je rougis.
Shoto : Ça va ? Tu es toute rouge. Tu n'es pas malade ?
Il met sa main sur mon front, me faisant rougir encore plus. Je commence également à avoir un peu chaud. Je lui prends son poignet avec ma main et l'éloigne vivement de mon front.
Moi : N-ne t'inquiète pas ! Je vais bien !
Shoto m'observe d'un regard interrogatif. Je perds complètement mes moyens face à lui !
Moi : Aller, il faut qu'on se dépêche, sinon on va être en retard !
Shoto : Qu'est-ce que tu racontes, Hoshi, on est partis un quart d'heure plus tôt ?
Je me cache le visage dans les mains. La honte ! Je tente de reprendre mes esprits. J'essaye également de me justifier avec un GROS mensonge.
Moi : Pardon, c'est juste que j'ai hâte d'être au SCA.
Avec toi, en tous cas. Ça, c'est vrai par contre.
Shoto : D'accord, je comprends.
Pfiou, c'est passé. Nous arrivons au lycée.
Shoto : Il me semble que nous devons attendre dans la cour, car on doit prendre un car.
Moi : Il me semble aussi.
Au moment où je prononce ces paroles, Bakugo arrive dans la cour. Oh, Je vais bien m'amuser.
Moi : Excuse-moi, Shoto, j'ai quelque chose à faire.
Je me diriges vers Katsuki, qui ne m'a toujours pas remarquée. J'arrive juste derrière lui.
Moi : BOUH !
Il sursaute brusquement. Évidemment, j'ai tout filmé avec mon téléphone. Il se tourne vers moi. Heureusement, il n'a pas vu que j'ai rapidement caché mon téléphone dans mon dos. Je le glisse dans ma poche.
Katsuki : Ne t'attends pas à en ressortir vivante.
Moi : Moi aussi je t'aime, Katsuki, ne t'en fais pas.
Katsuki : SALE NAINE !!!
Moi : Ouh la, il faut que tu calmes tes ardeurs, je sais que je suis très belle, mais ce n'est pas une raison pour me sauter dessus !
S'en suit une course dans toute la cour entre Katsuki et moi, sous le regard blasé de Shoto. Le problème, c'est qu'avec ma maladresse légendaire, à un moment je trébuche et m'étale de tout mon long. Katsuki en profite et s'assoie sur mon dos.
Comme ça.
Moi : Urgh ! Mais c'est que t'es lourd !
Katsuki : C'est le poids de la supériorité.
Moi : Je comprends, tu fais un complexe sur ton obésité.
Katsuki me lance un regarde noir.
Moi : Tu crois qu'il me fait peur ton regard ? Si tu voyais l'état de tous ceux à qui j'ai donné un regard noir, tu verrais que ton regard est bien bas dans l'échelle.
Je vois qu'Eijiro arrive dans la cour.
Moi : Eijiro ! Y'a moyen tu m'aides, s'il te plaît ?
Eijiro tourne la tête vers moi, vois ma situation et se dirige vers moi. Mais avant qu'il n'arrive, je ne sens brusquement plus aucun poids. Je me lève et pivote vers mon sauveur.
Moi : Shoto ! Merci beaucoup !
Shoto : Demande-moi directement, la prochaine fois.
Il tourne la tête, mais il me semble apercevoir quelques rougeurs sur ses joues. Qu'il est mignon ! Je contemple ses cheveux. Qu'est-ce que j'aimerais pouvoir les toucher ! Je m'oriente vers Eijiro.
Moi : Désolée, je t'ai appelé pour rien, tu t'es fait devancer !
Eijiro : T'inquiètes.
Les gens de la classe en général sont tellement sympas !
Je sens quelque chose me coller la jambe et me toucher les fesses. Je donne un violent coup de poing à mon agresseur qui vole à l'autre bout de la cour. Mineta. Comme par hasard ! Je me dirige vers lui, mon aura noire m'entourant. Je m'arrête devant lui, lui donne un coup de pied d'une grande force dans les parties génitales. Il se tord de douleur et je m'éloigne de lui, lui lançant par dessus mon épaule.
Moi : Si tu recommences, je te jure que je te bute.
J'aperçois Mina qui vient d'arriver et qui n'a rien loupé de la scène, au vu de son regard satisfait.
Mina : Ça c'est ma pote !
Moi : Mina !
Je lui fais un câlin qu'elle me rend.
Mina : Bien joué, pour l'autre !
Moi : C'est normal, et ça lui apprendra, à ce pervers. Espèce de pnj de la classe.
Mina : Haha, c'est vrai ! Par contre, il faut que je fasse gaffe à ne pas te mettre en colère...
Moi : Ça, tu l'as dit ! En plus, il m'arrive d'être pire.
Aizawa-sensei arrive, et nous demande de monter dans le bus. Je me dirige vers Shoto.
Moi : On peut se mettre à côté, dans le car ?
Shoto : Si tu veux.
Yes !
Nous montons dans le car qui nous conduit au SCA, où vont se dérouler des événements que nous aurions préféré qu'il ne surviennent pas.
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Hello !
Vous allez bien ? Moi je suis ultra contente ! On a passé les 100 lectures ! C'est incroyable ! Merci pour votre soutien ! Bisous !
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