Chapitre 3
"Madame Moulin, par ici s'il vous plaît" dit la secrétaire.
Je me lève rapidement puis me dirige vers le bureau de Monsieur Lelièvre. En arrivant il me désigne une chaise du bout des doigts.
J'ai peur.
Son visage est étrangement grave. Il s'apprête vraiment à me dire "quelque chose d'important" ! Après quelques instants de silence, il se décide à parler :
"Madame Moulin, je dois vous annoncer une chose troublante. C'est à propos de votre... commença-t-il.
Je sais quel mot va suivre, c'est pourquoi je marque un petit moment d'inattention. Monsieur Lelièvre est dans la confidence concernant mon père, c'est pourquoi il doit toujours me prévenir s'il l'a aperçu quelque part, ou si quelqu'un l'a vu.
Il est très compréhensif vis-à-vis de ce sujet. Je me reconnecte au monde réel mais, je n'aurai pas dû. Ce qui suit bourdonne dans mes oreilles et ne semble pas atteindre mon cerveau :
... Il se trouve que j'ai croisé votre père hier. Il avait l'air plus mal que d'habitude. Il marmonait votre nom en jetant des regards noirs autour de lui. Il disait qu'il vous avait enfin retrouvé et qu'il vous passerait une petite visite...
Oh non ! Il ne gâcherait pas une troisième fois ma vie ?
... C'est pourquoi, trouvant la situation trop dangereuse pour vous, j'ai décidé de vous renvoyer, pas par plaisir, je vous assure. Je suis désolé pour vous. Vous étiez notre meilleur élément dans ce cabinet." finit-il
Non... Non ! Ce n'est pas possible ! Après toit ce que j'ai fait ici il ne peut pas me renvoyer ! Des larmes perlent silencieusement le long de mes joues. Il faut que je parte, et vite ! Je me lève et m'approche de la porte quand :
"Attendez ! Si je vous ai licencié, c'est parce que vous allez déménager à Toulouse et qu'il n'y a pas de cabinet pouvant vous accueillir là-bas ! Tout a été réglé ! Je dois juste vous donner l'adresse de votre nouveau logement et vous, à faire vos valises ! "s'exclama-t-il.
Était-ce censé me réconforter ? Me dire que personne de veut de moi ? J'ouvre la porte et réfléchis : en plus d'être renvoyée, je vais devoir quitter tout ce que j'ai bâti à Paris ? Impossible.
Je cours, cours, cours et m'arrête dans un parc devant un banc en bois moisi. Je m'assois dessus et continue de sangloter. Eh bien si, il continuera de gâcher ma vie. Et comme on dit, jamais deux sans trois !
Au bout d'une heure, voir deux, je sèche mes larmes et m'apprête à partir quand une personne se dresse devant moi, m'empêchant ainsi de bouger...
(474 mots)
Alors ? Avis en commentaires ⤵️
J'ai essayé les dialogues mais je ne suis pas convaincue...
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-->Qui es la personne ?
-->Comment va-t-elle vivre ce changement ?
-->Son père va-t-il la retrouver encore une fois ?
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