Chapitre 11
C'est un article d'un journal de nuit. Dessus, il est écrit :
Violent accident sur une route à Toulouse : bilan, un mort et un blessé grave.
Il y a une photo sur l'article. Une photo où on peut voir ma grotte. La photo de la route sue j'ai traversé. Il y a à peine cinq heures.
Et... Une photo d'Olive.
Oh non. Non. Non. Non. NON !
-NOOOOOOOOOOOOOON ! Criai-je.
Quelques secondes plus tard, Oli apparut dans l'embasure de la porte d'entrée. Mais qu'est que je suis con ! Je savais qu'il était près d'ici ! Et comme un con, je gueule à dix kilomètres à la ronde !
Pourquoi j'ai pas fermé ma gueule, pour une fois ?
Je détourne et baisse ma tête. Oui je vais fuir devant mon frère. Mon seul frère.
- Si tu veux parler... Je suis là. Me dit-il.
Il a dû attendre neuf heures avant que je lui parle. Nous étions chacun de notre côté. Et personne n'osait parler, personne n'osait bouger, de peur de briser ce silence. Pourtant, il fallait bien un commencement.
À force, ce silence devenait pesant.
-Je... Je crois que je ressens quelque chose pour elle... Quand t'as failli l'embrasser j'avais deux envies différentes : soit je t'arrachais les yeux, soit je prenais ta place.
Il rigola nerveusement. Faut dire que j'ai été cache. Je suis toujours cash.
-Tu sais, moi j'étais totalement bourré, je la considère plus comme une petite sœur qui commence la vie d'adulte dans une autre ville. Oui je ressens de l'amour pour elle, mais de l'amour fraternel !
Alors là, il m'en a bouché un trou. Qu'est que je peux dire ?
-Ferme ta bouche, tu vas gober des mouches ! Me dit-il.
-Je...
-Non, non t'inquiète pas. Tu pouvais pas savoir, t'es pas dans ma tête. On oublie ?
-On oublie p'tite pute ! Mais si tu dis un truc sur ce que je t'ai dis...
Je fais un signe de coupage de tête, comme dans les films.
Il rigole, s'approche de moi et me fait une grande accolade. Je tousse. Putain, il serre fort ce con !
-Mais dis moi avant... Qui est mort ? Dis-je paniqué.
-...
-Oh non..
- La femme enceinte de huit mois qui se trouvait dans la voiture.
Je ferme les yeux et soupir. À cause de mes conneries, j'ai tué deux personnes.
-Non, je sais àquoi tu penses, mais le bébé est vivant.
-Ah.
-Tu... Tu veux voir si on peut lui passer une petite visite ? Me demande-t-il.
J'acquiesce et nous partons en direction de sa voiture en faisant attention de regarder à droite et à gauche en traversant.
**
-Je suis désolé mais elle ne peux recevoir que la visite de sa famille. Vous êtes ?
-Je suis... Son... Son petit ami. Ça fait bien parti de la famille ?
-Euh... Oui... Bien-sûr ! Attendez, je vais vérifier son état.
Il revient quelques minutes plus tard, un visage presque grave. J'aime pas ça du tout. Nous le suivons dans plusieurs couloirs et ascenseurs.
Enfin, il s'arrête devant une porte, frappe et entre.
Quand je la vois, allongée dans son lit d'hôpital, branchée à plusieurs machines, mon cœur fait un bond.
Le docteur part en fermant la porte, nous laissant ainsi un peu d'intimité.
-Coucou Olive, c'est nous ! Comment ça va ? Commence Oli.
-Mais... Qui êtes vous ?
(566 mots)
Hey !
Chapitre plus court que d'habitude !
Profitez bien de cette lecture et attention, enregistrez bien les informations !
Kiss !
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