Encore quelques marches et nous atteindrons le sommet...

Après avoir validé notre réponse, Les sensei nous ont donné rendez-vous à l'entrée du temple pour nous donner notre récompense. J'ai tellement hâte. Je me demande de quoi il pourrait s'agir ? Et Byakuya, a-t-il réussit cette épreuve ? Je souhaite tellement le retrouver au sommet de ces marches.

Soudain, alors que je franchissais la dernière marche, je sens mon pied se coincer contre l'une d'elle. La seconde d'après, je m'étale de tout mon long sur le sol. Et c'est mon front qui le percute en premier.

Deux choses : la douleur et la honte que je me tape en ce moment.

Byakuya : c'est vraiment pas ton jour... Ça va, rien de grave ?

Seiji : comme toujours, entrain de faire le singe celle-là.

Izumi : ça va Onohana ?

Moi : Oui, tout va bien, dis-je, face contre terre.

Je relève lentement la tête et croise les iris presque transparentes de Byakuya. Il se tient droit devant moi, légèrement penché vers le sol. Je ne peux m'empêcher de sourire. S'il est là, c'est qu'il a réussi cette épreuve. Je ne me fais pas prier pour me jeter dans ses bras.

Moi : c'est formidable ! On a réussi tous les deux.

Byakuya : si j'avais su que ma présence te manquerait à ce point, je m'absenterais plus souvent.

Moi : tais-toi, idiot ! C'est pas ce que tu crois, dis-je en me séparant de cette étreinte réconfortante.

Je sens que mes joues sont chaudes. Pourquoi il a dit ça ? J'en avais envie et besoin de ce câlin. Trop d'événements riches en émotions pour moi, et ce en une seule journée. Il m'énerve car il n'a pas capté. Je lui tire la langue. Non mais, il s'est pris pour qui ?

Byakuya : si tu le prends comme ça, je ne te raconterai pas comment ça s'est passé de mon côté, ajoute-t-il tout en allant dans la direction opposée.

C'est pas vrai, quel idiot ! Bien sûr que si, il m'a manqué. Mais il crois tout de même pas que je vais l'admettre devant tout le monde. J'ai aussi ma fierté. En plus, j'ai plein de trucs à lui raconter.

Seiji : alors toi aussi, tu as trouvé tous les indices et résolu l'énigme...

Byakuya : le mérite ne revient pas qu'à moi. C'était un travail d'équipe.

Izumi : et ça fait longtemps que vous êtes là ?

Byakuya : non, pas si longtemps en fait.

Je sens Seiji se crisper près de moi. Puis il se retourne, Les bras croisés contre la poitrine.

Seiji : Hum, on serait arrivé plus tôt si les deux Uchiwa de notre équipe n'avaient pas mis autant de temps pour retrouver un indice. se plaint-il.

Izumi : t'insinues quoi là ? s'emporte-t-elle.

Seiji : que malgré votre pouvoir, vous étiez aussi utiles que des borgnes, s'irrite-t-il.

Izumi : ne dit-on pas que le borgne est roi au pays des aveugles. Dois-je te rappeller qui a trouvé deux des indices et qui a résolu l'énigme ?

Seiji semble au bout de sa vie. Il inspire et expire fortement. Puis il pouf et s'en va.

Seiji : je me casse. prévenez-moi quand c'est fini, ajoute-t-il déjà loin de nous.

Izumi : il n'y a que ça dont il est capable. Retourner sa veste, fuir. Bah vas-y ! De toute façon on n'a pas besoin de toi, hurle-t-elle.

Moi : ce n'est pas la peine de s'ennerver pour si peu. Je ne connaissais pas cette personnalité de Seiji.

Izumi : ouais, bah qu'il se calme. C'est pas à lui de nous donner des leçons, rajoute-t-elle.

Filles : Izumi !! Crient-elles.

Apparemment il s'agit de ses camarades. Izumi leur fait un signe de la main.

Izumi : je vais les rejoindre. Ça va peut-être me changer les idées. puis elle se retourne vers moi et ajoute, à plus tard.

Je hauche discrètement la tête. Je ne me suis toujours pas remise des derniers événements. De quel sentiment parlait-elle ?

Je sens Byakuya se rapprocher de moi. Lui qui semblait ne plus vouloir me parler...

Byakuya : Qu'est-ce qui leur prend ? Demande-t-il à l'égard de mes deux compagnons.

Moi : je ne sais pas. En plus, je n'ai pas envie de te raconter comment s'est déroulée "ma" randonnée, me moquai-je.

Évidemment que je lui raconterai ce qu'il m'est arrivé, mais qu'il commence d'abord.

Byakuya : D'accord, j'ai saisit le plan. Je vais tout te dire, dans les moindres détails.

Moi : voilà, tu reviens à de meilleures pensées. J'apprécie ce geste, c'est pourquoi je te dirai un secret, lui avouai-je.

Il est surpris par mes mots. Et c'est tant mieux. Comme ça je suis sûre qu'il ne se moque pas de moi.

**************

Byakuya : t'as vraiment la poisse. Te retrouver dans un triangle amoureux sans le vouloir... J'ai de la peine pour toi.

Il a les yeux clos, Les bras croisés contre sa poitrine, Les lèvres pincées. Il me fait penser à mon père quand il réfléchit. C'est trop drôle et bizarre à la fois. Je viens de lui raconter tout ce qui m'était arrivé durant la matinée. Absolument tout, je ne lui ai rien caché. Sauf pour le sharingan.

Moi : de quoi parles-tu ? Un triangle amoureux ? Interrogeai-je.

Il rouvre les yeux et me dévisage avec un sérieux qui me dépasse.

Byakuya : mais Oui, c'est évident ! Izumi en pince pour Itachi qui lui, semble désintéressé. Alors quand elle vous voyait ensemble, Elle pensait qu'il se passait quelque chose et c'est de là qu'est née cette jalousie maladive.

Moi : Hein ??

Byakuya : c'est évident ! Il faut absolument que tu te purifie dans le temple de la chance, s'écrit-il soudainement.

Heureusement qu'on s'est éloigné du groupe d'élèves qui se gonfle au fil du temps. Nous avons pris place sous un arbre, à l'écart des oreilles indiscrètes. Nous nous trouvons sur la cours du temple, ce dernier étant niché au sommet d'un autre escaliers. Celui-là a l'air insurmontable. D'ici, j'aperçois le toit du temple et quelques unes de ses poutres.

J'aimerais y aller, faire un tour des lieux et du coup faire une prière pour me débarrasser de cette poisse. Mais l'ascension me décourage. Rien que d'y penser, j'ai les jambes qui flanchent.

Byakuya : allez, viens on y va. Tu vas voir qu'après tout ira mieux.

J'accepte sa proposition et le suit dans cette ascension folle.

Quelques minutes plus tard, nous voici au sommet des escaliers. C'est le souffle court et haletante que je découvre l'entrée du temple de la chance. Il n'a rien d'extraordinaire. Il est comme tous les autres.

Byakuya : allez, encore un peu d'efforts. On y est presque, m'encourage-t-il.

Moi : tu ne t'arrêtes jamais ou quoi ?! Laisse moi aumoins reprendre mon souffle ! me plaignais-je.

J'inspire et expire fortement durant un long moment. Il faudrait que je me remette à l'exercice. Ensuite, lorsque je me sens prête, Nous entrons dans le fameux temple.

Des tas de fresques représentants bouda nous accueillent. D'autres représentent la nature environnante. D'autres montrent des scènes étranges, Avec des hommes qui donnent des offrandes à des monstres. Peut-être s'agit-il de dieux.

Byakuya : par ici, m'indique-t-il.

Il m'emmène devant une imposante statue dorée. On dirait une déesse, tellement elle est belle. Elle sourit en plus. C'est réconfortant, et totalement en contraste avec l'ambiance sombre du temple.

Byakuya saisit un bâton d'encens et le fait brûler sur une des bougies posées devant la déesse. On dirait qu'il a fait ça toute sa vie. Je l'imite sans trop réfléchir.

Byakuya : c'est le moment d'adresser ta prière à la déesse de la chance. Sois brève et concise lorsque tu vas lui demander quelque chose.

Moi : dis-moi, comment tu sais tout ça ? On dirait pas, mais tu sais y faire.

Byakuya : dans ma famille, Les rites et coutumes sont très respectés. Dépêchons-nous avant que les sensei ne se mettent à notre recherche.

Moi : D'accord, admis-je.

Enfin, je joints les mains et me concentre sur un seul objectif.

Ô déesse de la chance, je t'adresse ma prière et te prie de l'exaucer. Je n'ai qu'une seule demande. Que tout ça s'arrête !

Il y'a trois ans, j'ai été agressée pour une histoire d'honneur, J'ai faillit perdre mon meilleur ami.

Aujourd'hui, je me suis faite agressée par une personne que je croyais être mon amie, tout ça pour une histoire d'amour qui ne me concerne même pas.

Alors j'aimerais que ça cesse. Que les gens arrêtent de s'en prendre à moi pour des sottises.

Sinon, je me défendrai toujours comme une lionne. Et malheur à celui ou celle qui s'en prendra à moi.

***************
Et voilà, cette partie est enfin terminée.
Izumi a assouvi sa soif de jalousie même si cela n'a aboutie à rien.
Onohana s'est une fois de plus retrouvée dans une histoire à bracadabrante. Et elle découvre qu'elle possède déjà le Sharingan. D'après vous, comment l'a-t-elle activé ?

Comment voyez-vous la suite des événements ?

Je publie maintenant car je n'ai plus le temps. Les cours ont repris et c'est compliqué. Mais je vous promets de faire le maximum d'efforts pour en publier aumoins toutes les deux semaines.

Et la couverture, comment vous la trouvez ? J'ai essayé hein, Ne vous moquez pas.

À bientôt 😘😘😘😘