le sharingan d'Itachi
Posé là sur mon lit, calé contre mes oreillers, la tête penchée sur le côté, Il m'offre comme chaque matin son plus beau sourire. Mon ourson en peluche blanc me donne chaque matin l'envie de passer une bonne journée.
Merci, Shiro !
Je lis une dernière fois le message inscrit sur son bidon: tiens bon, tu es la meilleure !
Ces mots d'encouragement sont ceux de Kakashi et Gaï. Tous les deux sont à présent Junîn et jouissent du statut de senseï. Ça par contre je ne m'y suis pas encore faite. Devoir les appeler senseï à chaque fois qu'on se croise est au-dessus de mes forces. Sûrement l'orgueil de mon clan qui déteint sur moi, mais je ne m'y fais pas.
Ça va bientôt faire quatre ans... Oui, quatre ans qu'il m'a offert cet ourson. Même si c'est Gaï qui l'a choisit c'est quand même Kakashi qui me l'a offert.
Ils ont parlé de cadeau en commun je crois, me rappelle-je.
Enfin, Ce n'est pas le plus important. Shiro est tout beau, tout propre. Ce qui n'était pas le cas il y'a une semaine. Sado l'avait pris pour un de ses jouets en plastique et l'a trainé toute la journée dans la boue. Il a fallut du temps et de la patience*plus pour moi* à ma mère pour le réparer. Shiro lui doit une fière chandelle car il est comme neuf. C'est une vraie magicienne ma maman.
Maman : dépêche toi sinon tu vas être en retard ! Me presse-t-elle.
Quand on parle du loup...
Moi : j'arrive ! J'attache mes cheveux ! Réponds-je.
Je saisis mon élastique posé sur ma table d'étude. Il n'a pas l'air très solide. J'espère qu'il tiendra la route encore un moment. Je tiens mes cheveux en une queue de cheval. Ils sont assez longs, et je n'ai pas l'intention de les couper. Je quitte ma chambre et rejoins ma mère dans la cuisine.
Moi : bonjour maman, tout en la serrant dans mes bras.
Maman : bonjour ma chérie. Dépêche toi, ton omelette va refroidir.
Je prends immédiatement place devant mon assiette. Je salive rien qu'en le regardant. C'est aussi la meilleure cuisinière au monde.
Moi : et papa, Il est déjà parti ? Demandai-je la bouche pleine.
Maman : Ah oui ! Où avais-je la tête ?! Il voudrait que tu passe après les cours au magasin récupérer une commande. Tu la livrera à Mikoto, la maman d'Itachi.
J'ai presque faillit m'étouffer avec mon omelette. Quoi ? Retourner chez Itachi ? Après toutes ces années ?
Maman : qu'y a-t-il ? Un problème ? S'inquiète-t-elle.
Moi : non non... C'est juste que je n'y ai pas remis les pieds depuis un bout de temps, déclarai-je, timidement.
En fait, je n'y ai plus jamais mis les pieds. Shisui est trop occupé pour m'y emmener et moi j'ai trop peur pour y aller toute seule. Le père d'Itachi est quelqu'un de très sévère contrairement à mon père. Ça ne m'encourage pas à y aller.
Maman : Oh mais la maman d' Itachi est quelqu'un de si simple, si gentille. Tu verras par toi même, me rassure-t-elle.
Moi : tu as sûrement raison... Dis-je, plus à moi qu'à elle.
Le reste du repas se fait en silence. Une fois terminé, je sors de chez moi, ne manquant pas de donner sa caresse matinale à Sado. Ce chien devient de plus en plus gros avec le temps. Il devra faire plus d'exercice. D'ailleurs je compte bien lui faire faire quelques tours du village ce week-end. Ça me rappelle le jour où... Itachi... Lui aussi a beaucoup changé depuis qu'il est devenu génîn. Non, son changement de comportement est récent. Oui, depuis la mort de son coéquipier il est redevenu l'Itachi étrange d'avant la naissance de Sasuké. D'ailleurs, Ce bout de chou doit être grand maintenant. La dernière fois que je l'ai vu, Il avait à peine trois ans. Les enfants ça pousse vite, se plaît à dire mon père. Il doit avoir raison quelque part. Au moins lui, j'ai hâte de le revoir...
Sans m'en rendre compte, j'arrive à l'entrée de l'académie. Byakuya m'attend déjà devant le portail. C'est fou comme il peut être ponctuel, tous les jours en plus. Je presse le pas pour le rejoindre, un sourire radieux aux lèvres.
Moi : Bonjour !! Bien dormi ? M'exclamai-je.
Byakuya : Oui, et toi, dit-il avec moins d'entreint que moi.
Moi : superbe nuit. J'ai enfin terminé tous mes devoirs en retard.
Byakuya : ils auraient du être faits la semaine dernière. Parce que d'autres s'y sont ajoutés entre temps, tu sais ?!
Moi : je sais, et je ne manquerai pas de les faire crois moi ! Dis-je, très sûre de moi.
C'est comme ça presque chaque matin. Depuis longtemps, Il s'occupe de vérifier que je fasses tous mes devoirs parce que comme d'habitude je ne suis pas très concentrée en cours. Je préfère la pratique à la théorie. Je m'exerce tous les jours au lancé de kunaï, et au combat avec ou sans Itachi... Et Shisui... Ils se font vraiment rares. J'ai un mauvais pressentiment.
Byakuya : on va être en retard... M'avertit -il.
Moi : o...oui j'arrive, revenant à moi.
Nous rentrons dans l'établissement principal et rejoignons notre classe.
*baille* je m'étire dans tous les sens. Le cours sur les différents points de chakra vient de m'assomer, et pourtant je sais qu'il est important. Grâce à ça on comprendra mieux les techniques de genjutsu et ninjutsu et peut-être même de taïjutsu. Puisqu'il s'agit des points forts et faibles de chacun d'entre nous. C'était le dernier cours de la journée, enfin je vais pouvoir rentrer chez moi.
Byakuya : hé, n'oublie pas de faire tous les devoirs que tu as accumulé, d'accord ?! Sinon on ne pourra pas profiter de la sortie de classe prévue pour la semaine prochaine, me coupe-t-il de mes pensées.
Moi : hein quoi ?! Quelle sortie ? L'interrogeai-je.
Il semble dépité, à tel point qu'il pourrait se frapper la tête contre n'importe quoi.
Byakuya : j'ai appris par Seiji que la semaine prochaine on nous fera visiter une piste de randonnée. Il dit que ça va se passer sur l'une des montagnes qui entourent le village. Il a ajouté que c'était magnifique et que seuls les élèves sages y auront droit, précise-t-il.
Moi : bien sûr, si ça vient de lui c'est que ça doit être vrai ! Déclarai-je. Il est toujours au courant de tout cette petite fouine...
Seiji : qui est-ce que tu traite de petite fouine ? Nous interromp-t-il.
Byakuya et moi sursautons. Ça ne se fait pas d'apparaître comme ça, comme un fantôme. J'ai manqué un battement de coeur à cause de lui, Il va me le payer.
Byakuya : je lui parlais de la sortie de classe, pour l'encourager à faire ses devoirs... Il a répondu avant moi, Le temps de me calmer.
Seiji : je vois... Oui et je crois qu'on serait mieux s'il y'a moins de gens... Avoue-t-il.
C'en est trop ! Son air supérieur m'agace, Il faut que je lui fasse ravaler sa fierté.
Byakuya : ce serait plus amusant si on avait tous nos amis avec nous, tu ne crois pas ?! Lance-t-il un sourire taquin aux lèvres.
Merci mon ami, que ferais-je sans toi ?
Seiji : si tu le dis. De toute façon la décision ne me revient pas. Je vous laisse... Il se tourne et s'en va, l'air agacé.
Quant à moi, je suis satisfaite et surprise par la répartie de mon ami. Lui et Seiji sont proches sans l'être. Ils jouaient un peu le rôle de délégués de classe. Avec le temps, Seiji s'est montré être plus calculateur et orgueilleux que je ne le pensais. De ce fait, lui et moi ne nous supportons pas. Seul Byakuya arrive à calmer les tensions entre nous.
Byakuya : heureusement que j'étais là, tu étais sur le point de lui sauter dessus. Il faudra vous calmer un jour, je ne serai pas là à chaque fois. Et des camarades devraient s'entraider et se respecter, me conseille-t-il.
Moi : Eh bien, quand il sera redescendu de son nuage orgueilleux, on pourra en discuter, murmurai-je assez fort pour qu'il l'entende.
Il soupire, désespéré. En même temps moi je n'avais rien demandé. Tout à coup, ma mission me revient en tête.
Moi : zut, je pourrais pas rentrer avec toi aujourd'hui. Je dois passer au magasin prendre une commande puis la livrer chez un client, l'informai-je.
Byakuya : ne t'en fais pas, je comprends, déclare-t-il. On se retrouve demain alors.
J'acquiesse.
Nous quittons la classe presque vide à ce moment, puis l'établissement et nous séparons devant le portail. D'habitude, je l'accompagne jusqu'à un carrefour d'où nous nous séparons pour rejoindre nos domaines respectifs. Mais pour arriver plus vite au magasin, je dois prendre le raccourci qui contourne le centre du village.
Quelques minutes plus tard, me voici devant le comptoir. Et... Personne. Juste un papier posé là. Je le saisis et lis à la hâte le mot probablement laissé par mon père.
Désolé ma princesse. Une urgence m'oblige à te laisser t'occuper de la commande de Mikoto. Prends en soin.
Je crois avoir fini la lettre quand je lis en bas de la feuille.
Ps: le colis est sûrement dans un arbre. Il a été livré par un faucon. Il vient du pays de la terre, et ses habitants sont bizarres. Regarde près de la rivière, tu auras plus de chance là bas. À ce soir !
Dites moi que je rêve ! Mon père se fait livrer des épices par faucon depuis le pays de la terre ! Pas la peine de trop se poser de questions. Il vaut mieux y aller.
Pour arriver à la rivière, j'ai du dépasser le domaine des Uchiwa, quelques champs - d'ailleurs j'ai croisé pas mal d'amis de mes parents - et parcourir un petit sentier qui longe une montagne. Tout est plus beau ici, Ce côté sauvage rend l'endroit mystique, inaccessible aux humains. Ces derniers n'ont pas encore conquis ces terres. Et la nature ne manque pas de s'en vanter. Des arbres plus hauts que ceux présents dans le village montrent fièrement leur feuillage bien garni. Les craquements, les cris et envols d'oiseaux me font sursauter de temps à autre mais je garde mon calme. Ce ne sont que des épices, rien de plus... Apportées ici par un faucon ! Du calme Onohana, reprends toi !
J'arrive enfin sur les berges de la rivière. Ici, Le courant est moins fort, l'eau est limpide, je peux appercevoir les pierres qui sont au fond. Elles sont magnifiques. On dirait qu'on les aurait taillées puis déposées ici. Le lieu est magnifique, reposant, radieux. Je pense que je vais passer très souvent par ici... Je fais un tour sur moi-même pour mieux apprécier les lieux lorsque je vois un paquet en papier coincé dans un arbre.
Je me dirige vers l'arbre qui est sur la même berge que moi. Le paquet est vraiment coincé, entremêlé et pratiquement ouvert. Cet oiseau de malheur n'a pas soigné sa mission. J'en toucherai deux mots mon père. Il n' y qu'un moyen de le faire descendre selon moi, et c'est de grimper à l'arbre. Ce que je fais sans réfléchir. Une chose que je n'avais pas remarqué et dont je me rends compte à présent c'est que l'un des côtés de cet arbre donne sur une falaise. C'était donc ça le bruit de chute d'eau... Trop tard hélas, je suis déjà bien haut sur l'arbre.
Je suis à la hauteur du paquet et tente de le retirer mais l'objet est bien coincé entre les petites branches - qui ne manquent pas de m'écorcher au passage-. Je n'arrête pas pour autant et force sur mes bras et mes jambes. Un moment pourtant je ressens l'angoisse de tomber et j'arrête. Néanmoins, je ne suis pas du genre à abandonner. Aussi je continue de tirer dessus, lâchant des jurons au passage.
Crac !
Et tout bascule...
La branche sur laquelle je m'appuie se brise et je tombe dans le vide. Que faire ? Je ne parviens même pas à crier. Juste à fermer les yeux et protéger ma tête à l'aide de mes bras. Mon élastique se rompt et je sens mes cheveux s'éparpiller dans le vide. J'attends la chute, Ma rencontre avec le sol ou la rivière, ou encore avec les roches tortueuses en bas des chutes... Mais rien.
Je ressens une douleur autour de mon poignet. J'ose ouvrir les yeux et m'aperçois que je suis suspendue au-dessus de la falaise. Je reste paralysée un instant. Une panique terrible me saisit et enfin je peux hurler... Et pleurer.
Qui... Qui m'a sauvé ? Je cherche du regard avant de tomber sur deux pupilles rouges sang, autour de l'iris, trois formes régulières...
Les yeux d'Itavhi me fixent si intensément que je crois que mourir dans cette chute aurait été plus agréable. Est-ce cela le fameux Sharingan ?
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[correction faite le 25-07-2018. J'ai aimé relire ce chapitre.]
Fin fin fin... Perso, j'ai aimé écrire ce chapitre. Est-ce que quelqu'un sait ce qu'Itachi faisait près de la rivière ?
Comme toujours n'hésitez pas à me faire part de vos avis, votez et partagez avec vos amis pour faire connaître l'histoire. À plus mes lolinours😚😚😚
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