la randonnée

Une énième brise fraîche vient éparpiller ma chevelure brune, que je rattrape à la volée. Depuis que j'ai perdu mon élastique, je suis contrainte de laisser ainsi mes cheveux, libres comme l'air. Le seul problème c'est qu'ils n'arrêtent pas de rentrer dans mes yeux, de s'éparpiller dans tous les sens... C'est vraiment gênant. Et même si mon père a beau me répéter qu'ils sont magnifiques, en ce moment ils m'ennuient plus qu'autre chose.

Byakuya : alors, tu as passé une bonne soirée, même si au départ tu as faillit mourir, déclare-t-il.

Je lui ai raconté ma soirée avec la famille d'Itachi et tout ce qu'il retient c'est ça ! Je soupire bruyamment.

Moi : en effet, Madame Mikoto est une excellente cuisinière. Son curry était divin. Même si monsieur Fugaku nous a rejoint un peu plus tard, et que son sérieux ait gâché ma soirée, Le repas s'est bien passé. Conclus-je.

Byakuya : mouais, c'est surtout que tu as le don de te fourrer dans des situations impossibles.

Moi : n'importe quoi ! Cites m'en une si t'en es capable ! M'indignai-je.

Il tient son menton et prend la posture du mec qui réfléchit à quelque chose.

Byakuya : Ah ! la fois où tu avais surpris une conversation entre Hito et Yanaka senseïs, et qu'après tu as raconté à tout le monde qu'on aurait une interro surprise... Commence-t-il.

Un peu que je me rappelle de ça. On n'avait pas eu d'interrogation surprise, mais une visite surprise du troisième Hokagé. Et dire que toute la matinée nous avions passé notre temps à réviser... Pendant une semaine, aucun de mes camarades à part Byakuya ne m'adressait la parole. Et Seiji n'arrêtait plus de se moquer de moi. C'était bien la pire semaine de ma vie.

Moi : je suis bien obligée d'admettre que tu as raison. J'ai vraiment la poisse, et ça m'arrive beaucoup trop souvent. Surtout ces derniers temps.

Il se contenta de rire doucement, puis de fixer l'eau qui nous chatouille les pieds. Nous sommes assis au bord d'un petit ruisseau bordant la montagne que nous sommes sensés explorer aujourd'hui. Nos pieds nus patogent dans l'eau, Le faible courant du ruisseau exerce un massage relaxant et agréable sur eux. La fameuse randonnée dont m'avaient parlé Byakuya et Seiji a lieu aujourd'hui. Et comme ils l'avaient dit, seuls ceux qui n'avaient pas de devoir ont eu le droit d'y participer, les autres sont contraints à rester chez eux. Les pauvres, ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Le paysage est idyllique, l'herbe ici est plus verte et plus fraîche, et l'air plus pur que dans le village. Bien que nous soyons en été, il y'a ici des brises de vent qui rafraichissent l'atmosphère en continue. On est bien ici.

Byakuya et moi nous sommes éloignés du reste du groupe d'élèves. Cependant quelques uns se baladent aussi autour du ruisseau, et donc on en voit assez souvent. On était censé partir depuis une heure déjà, mais notre sensei nous a demandé de patienter quelques minutes, des minutes et encore des minutes.

Byakuya : il y'a peut-être une solution, lâche-t-il d'un coup.

Moi : hein ?! Une solution à quoi ? Demandai-je, revenue de ma rêverie.

Byakuya : une solution à ta malchance...

Piquée par ses mots, je me redresse et lui accorde toute mon attention.

Byakuya : j'ai entendu parler d'un temple quelque part sur la montagne. Il paraît qu'on peut se débarrasser de sa mauvaise fortune là bas. Le problème c'est que je ne sais pas où il se trouve, ni comment ça marche.

Moi : il y'a donc une solution à ça... Murmurai-je

Byakuya : y'en a une à chaque problème. Maintenant à toi de voir. Vas tu chercher le temple ou faire comme si de rien n'était, propose-t-il.

J'avoue que je dois y réfléchir longuement. L'idée de me débarrasser de ma poisse me fait envie, mais nous ne savons pas comment ça marche. Le chemin pour y parvenir est semé d'embûches.

Yanaka : Les enfants, il est temps de partir. Rassemblement dans la clairière, pour vous donner quelques instructions, hurle-t-il.

Moi : enfin ! Ce n'est pas trop tôt ! Dis-je en m'étirant comme Sado après sa sieste.

Byakuya : en effet. Dépêchons-nous, Je ne voudrais pas me faire gronder par Yanaka-sensei.

J'acquiecse et nous quittons le russeau pour nous rendre dans la clairière à quelques mètres de nous. À notre arrivée, le groupe d'élèves est déjà bien garni. Tous nos camarades sont là, et d'autres que je connais pas. Quelle surprise !

Moi : uh, d'où ils sortent tous ces élèves ? Interrogeai-je.

Byakuya : ce sont des élèves de niveau supérieur il me semble. Quant à savoir pourquoi ils sont ici, seuls nos senseïs pourront nous éclairer, affirme-t-il.

En parlant des loups, notre sensei se met au milieu de la foule, suivit par un autre sensei dont l'identité m'est inconnue.

Yanaka : faites silence s'il vous plaît. On a une annonce à faire, s'écrit-il.

Sa voix parvient à l'oreille de chacun, le brouhaha s'apaise et on peut mieux suivre ce qu'il dit.

Yanaka : j'imagine, pour mes élèves, que vous êtes un peu déçus parce que l'activité tarde à commencer. Des voix s'élèvent, des railleries aux murmures d'agacement. <<J'en suis profondément désolé, poursuit-il. Mais il y'a une bonne raison à tout ceci.>> Le calme revient aussitôt car nous voulons tous savoir de quoi il s'agit. << Eh bien, vous l'avez sûrement remarqué, votre nombre a augmenté. Vos aînés nous ont rejoint, sous l'ordre du Hokogé.>>

<<il voulait que les dernières années puissent profiter aussi de cette sortie, car bientôt ils seront guénîns et ne feront plus partis de l'académie.>>. De nouveaux bruits s'élèvent, mais cette fois il s'agit d'acclamations à nos aînés.
<<c'est pourquoi dans le cadre de cette activité, quelques membres de l'ANBU ont été déployés, Pour que tout se passe sans soucis. Pour le reste, je donne la parole à mon collègue >> termine-t-il. Il s'écarte et laisse la place à l'autre sensei.

Sensei : Merci Yanaka. En effet, notre Hokagé nous a donné la mission de conjuguer nos deux classes pour la randonnée et de s'assurer que tout se passe bien. Yanaka et moi avons pensé qu'il serait plus instructif de rassembler les élèves de classes différentes dans le même groupe. *Nouveaux chuchotements.* Du calme les enfants, nous insigne-t-il.

Moi : on va être mélanger ? Mais on ne sait rien des autres, murmurai-je.

Byakuya : c'est justement l'occasion d'en apprendre plus sur eux, me répond-il en murmurant lui aussi.

Sensei : pour former les groupes, chacun tirera au sort un numéro qui correspond à un groupe. Vue votre nombre, chaque groupe aura, Si nos calculs sont bons, six membres. Yanaka, apporte les paniers avec les bouts de papier s'il te plaît.

Le concerné ouvre son sac et en retire deux paquets. Il déverse le contenu de chaque paquet dans deux paniers, qu'il pose ensuite par terre. Chaque panier est marqué par une croix de couleur différente.

Yanaka : mes élèves tireront leurs numéros du panier avec la croix bleue, les autres les tireront du panier avec la croix verte. Allez-y, nous presse-t-il.

Tout le monde est resté calme le reste du discours, mais dès qu'il a donné l'accès aux paniers, les élèves se sont jetés dessus. Les cris et les éclats de voix reprennent de plus belle. Byakuya et moi préférons rester à l'écart et attendre que cette folie passe. Une fois la plupart des élèves partis avec un morceau de papier à la main, je m'approche enfin du panier avec la croix bleue et retire un bout de papier plié en deux. Je le déplie et découvre le numéro de mon groupe.

Treize ? Treize !

J'ai vraiment la poisse, même les chiffres sont contre moi. Pourquoi tant de cruauté univers perfide ?! Pas le choix car tous les autres ont déjà formé des groupes. Je ne peux donc pas remettre le papier et en tirer un autre, je vais devoir m'y faire. *soupire*

Tout le monde a trouvé son groupe, sauf moi, ça craint. Je vais devoir appeler les membres de mon groupe. Il va falloir parler plus fort que tout ce petit monde, dont l'excitation pourrait se sentir à des kilomètres.

Moi : s'il vous plaît, que tous ceux qui ont le numéro treize me rejoignent, hurlai-je.

Il me faut attendre quelques minutes avant de voir apparaître la premiere frimousse. Une petite brune au t-shirt rose. Mais... Je la connais.

Moi : Izumi-chan ?! M'écriai-je, ce qui la fait sursauter.

Izumi : toi, la fille qui traîne tout le temps avc Itachi et Shisui ? Répond -elle sur la défensive.

Moi : je ne pensais pas que je passais autant de temps avec eux... Mais bon, ce n'est pas le sujet qui nous concerne n'est-ce pas ? Tentai-je.

Izumi : en effet. Il semblerait qu'on fasse parti de la même équipe. Numéro treize c'est ça ? Rétorque-t-elle.

Seiji : Oui c'est exact ! Équipe dont je fais aussi parti, intervint-il.

Toutes les deux nous retournons, surprises vers le jeunes garçons. Il a une main dans la poche et a l'air du type qui s'en fou de la situation. Pas de doute, c'est bien Seiji. Décidément, C'est pas ma journée.

Izumi : aumoins maintenant nous sommes réunis. Mais il en manque encore. Remarque-t-elle.

Au même moment, un bigleux s'approche de nous, il nous fixe d'un regard vitreux puis pouf et s'en va. J'ai comme un sentiment de soulagement qui m'envahit.

Seiji : j'ai bien cru que c'était lui.

Je me mets à rire, car apparemment nous avons tous eu la même impression. Izumi se contente de poufer.

Quelques minutes plus tard, deux autres jeunes nous ont rejoint, des camarades d'Izumi. Plus tard j'aperçois Byakuya, mais il fait déjà parti d'un autre groupe. Il viens vers nous.

Byakuya : désolé Onohana, une prochaine fois peut-être, me rassure-t-il.

Et Seiji se met à rire, mais qu'est-ce qui lui prend ?

Seiji : vous deux alors... Vous êtes de deux familles presque opposées et pourtant quand on vous regarde on pourrait vous prendre pour des frères... C'est drôle, rit-il. C'est vraiment dommage que vous soyez séparés. Ensemble vous formez une bonne équipe, déclare-t-il après s'être calmé.

Moi : est-ce un compliment ? Demandai-je. J'avoue que je suis un peu perdue.

Seiji : peut-être... Disons juste que s'il y'avait des épreuves aucours de cette sortie, une équipe comme la votre serait un vrai atout... Répond-il.

Byakuya : et toi, comme d'habitude tu as étudié toutes les possibilités... Ce n'est qu'une randonnée en montagne. Calme tes instincts tu veux ?! Lui lâche-t-il, ses paroles sont acides dit donc.

C'est à notre tour de rire.

Seiji : Ah ah ah, très drôle ! Tu riras moins si c'est mon équipe qui gagne les épreuves ! S'exclame-t-il.

Izumi : et si ça arrive, nous sommes tous prêts, pas vrai ?

Ensemble, nous aquiescons.

Byakuya : bon allez, je vous laisse. À toute !

Moi, Izumi : à toute ! Le saluons nous.

Yanaka : s'il vous plaît les enfants, rapprochez-vous. On va vous communiquer les derniers informations avant le départ, crit-il soudainement.

Nous nous rapprochons tous de lui. Au final, c'est une de mes camarades qui nous a rejoint et compléter le groupe. Je sens que tout ça va mal se terminer. (○゚ε゚○)

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[correction complète le 12-08-2018]

Fin fin fin....
Perso, J'ai adoré écrire ce chapitre. Et je vous préviens, cet épisode va être long. Alors, que croyez vous qu'il va se passer ? Pourquoi Izumi a-t-elle répondue aussi froidement à Onohana ? Et cette équipe ? Onohana et Seiji ensemble ? Que des étincelles....
À bientôt pour la suite. N'hésitez pas à voter et commenter. 😘😘

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