Bonjour, bonsoir. Ça va ? Moi ça peut aller. Je voulais juste m'excuser parce que j'étais sensée publier en début de semaine. Mais à cause d'un foutu rattrapage qui m'a mis sur les nerfs, j'ai du reporter à plus tard. Et c'est aujourd'hui que je le fais. Pour me faire pardonner, j'ai une surprise pour vous à la fin du chapitre.

Sur ce, bonne lecture.

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Ça fait exactement deux heures qu'on est enfermé dans cette classe, Et que ce senseï parle sans arrêt. Je le sais, parce que l'horloge accrochée au-dessus du tableau me déconcentre. Je m'ennuie. Je ne comprends rien à ce que raconte Hito-senseï.

Il a parlé d'une guerre je crois. Puis de ninjas légendaires. J'ai retenu un nom quand même. Jiraya. Hum... Je me demande qui c'est ?!

Pour le moment, cette école me laisse de marbre. Je m'attendais à plus d'action, plus de péripéties. Mais non ! On est assis, le maître parle et parle et... Rien ! Il ne se passe rien !

Ce n'est pas que je sois une enfant agitée, mais si je suis venue ici au départ, c'était pour apprendre l'art Ninja. Devenir plus forte afin que mes proches puissent compter sur moi. Défendre le pauvre et l'orphelin qui ont soif de justice, mettre une raclée aux méchants qui tenteraient de s'en prendre au village... Bon, je m'égare un peu. Mais en clair, c'est ce que je voulais au départ. Et c'est toujours ce que je veux d'ailleurs.

Mais alors que je me plains et n'ai qu'une envie, sortir d'ici par la fenêtre, Mon voisin de banc lui semble très intéressé par ce que dit Hito-senseï. Il a l'air jeune, plus que moi en tout cas. En même temps, cela ne m'étonne pas. J'ai un gros retard à rattraper. Je me sens aussitôt gênée. Certes, durant ces deux infernales heures j'ai pu jauger de la moyenne d'âge de ma classe -qui d'ailleurs est très variée- mais je me... Je me sens nulle, assise dans la même classe qu'un plus jeune que moi.

Et Itachi, comment lui il se sent dans une classe où il est le plus jeune ? Je pense un peu trop à celui-là ces derniers temps... Et mon voisin ? Ce dernier n'a pas l'air très gêné. Au contraire, il est sur de lui et donne l'impression d'être assez mature pour affronter cette école. Quelle gamine je fais face à lui !

Un détails me frappe tout à coup, comme une évidence. Si lui en est capable, alors moi aussi. Je vais le faire. Je vais d'abord rattraper le retard que j'ai par rapport aux autres et être plus concentrée pendant les cours. Oui, c'est ce que je vais faire. Mais avant, je vous en prie faites cesser cette torture ! Faites taire Hito-senseï. (￣ヘ￣;)

Encore deux heures plus tard...

Hito-senseï : c'est ainsi qu'à la fin de la troisième grande guerre Ninja fut formé le conseil des cinq. Il est composé des cinq...

Dring dring dring....

L'horloge vient de sonner, coupant ainsi la parole à notre senseï. Tous mes camarades commencent à s'agiter. Hum, Ça doit être l'heure de déjeuner. Youpi !

Hito-senseï : vous pouvez y aller, je vous laisse partir. Mais soyez à l'heure pour la fin des cours.

Les élèves ne se font pas prier pour exécuter cet ordre. Ils se précipitent vers la sortie. Heureuse d'apprendre que je n'étais pas la seule qui trouvait ce cours ennuyeux, et qui voulait s'en fuire.

Voisin de banc : tous des gamins je vous jure ! Grommelle-t-il.

Je me retourne rapidement vers lui.

Moi : hein ?! tu dois bien être le seul à avoir apprécié ce cours. Lui dis-je, surprise de sa réaction.

Voisin de banc : Quelle idiote ! Ces cours sont essentiels pour mieux comprendre l'art Ninja. L'histoire de notre pays est importante. Et s'il faut subir les leçons ennuyeuses comme tu penses, de sensei pour devenir plus fort, peu importe. Me répond-il froidement mais franchement.

Moi : tu as sûrement raison. Dis-je, plus pour moi que pour lui.

Il descend les marches à pas lent et se dirige vers la porte, tandis que je range encore mes affaires. J'ai oublié un truc.

Moi : au fait, Moi c'est Onohana Uchiwa. Lui lançai-je, toujours à ma place.

Voisin de banc : si tu penses que je vais me présenter parce que toi tu l'as fait, tu te mets le doigt dans l'oeil.

Qu'il est sinistre ! Et un poil méchant. Ça me blesse, En plus je voulais vraiment connaître son nom.

Voisin de banc : mais ne t'inquiète pas. Tu le sauras tôt ou tard de toute façon. m'annonce-t-il avant de quitter la salle.

Je reste plantée là un moment, à réfléchir à ses dernières paroles. J'en déduis qu'il ne voit aucun inconvénient à ce que vous devenions amis. Mon premier ami à l'école. *sourire niais sur le visage *. Il vaut mieux ne pas trop se précipiter. Mais je suis contente.

Je me reprends et quitte la salle à mon tour. Moi aussi il me faudra des forces pour affronter la deuxième période de cours. Heureusement, maman a pensé à mettre un bento dans mon sac avant de partir. Je la remercierai avec un gros câlin ce soir.

Je quitte le bâtiment principal. À ce que je vois, c'est la pause pour tout le monde. Ah, ce que j'aimerais déjeuner avec Itachi, ou Izumi. D'ailleurs je me demande si elle est dans la même classe que lui. Non je crois pas, Si non Shisui me l'aurait dit. En arrivant ici ce matin, j'avais repéré un coin tranquille. Je me dirige vers celui-ci pour déjeuner en paix, ou en compagnie, peu importe. Mais alors que je me rapproche de cet endroit, j'entends des bruits bizarres. Puis en me rapprochant un peu plus, je distingue des voix.

Inconnu 1 : arrêtez ! Laissez moi tranquille ! Pleurniche une petite voix d'enfant.

Inconnu2 : tu n'as rien à faire ici ! On ne veut pas de monstre comme toi près de nous. Lance un autre, qui me semble plus âgé que le précédent.

Inconnu 3 : ouais, toi et tes semblables êtes des monstres. Personne vous aime. Gronde un autre, qui a l'air du même âge que le précédent.

Inconnu 4 : le mieux que vous puissiez faire c'est de quitter le village. Ou même, de mourir. S'empresse de rajouter un autre.

Inconnu3 : je penche pour la deuxième solution. Renchérit-il.

Mais pourquoi ils lui disent des choses aussi horribles ? C'est écoeurant ! Ils m'énervent. S'en prendre à plus faible que soi, c'est de la lâcheté. Je décide de m'interposer entre eux et me montre à eux. Quand ils me voient, Ils ont d'abord l'air surpris puis ennuyés. Je suis surprise moi aussi de voir qu'il s'agit de trois grands garçons qui s'en prennent à un autre beaucoup plus jeune qu'eux. Cette situation me rappelle un souvenir douloureux. Je ne vais pas laisser faire ça, pas cette fois.

Ils sont trois, face à lui seul. Je me mets devant la présumée victime et affronte les présumés agresseurs.

Moi : pourquoi vous vous en prenez à lui ? Il est plus petit que vous d'abord.

Inconnu 2 : Tu n'as rien à faire ici. Vas t'en avant que je m'énerve !

Moi : je n'irai nul part sans explications, répondis-je, faussement courageuse car mon corps tremble de partout.

Ce garçon se dirige vers moi quand son ami le stoppe dans son élan et se met face à moi.

Inconnu 2 : puisque tu insistes. Ce garçon ressemble à un monstre, avec ses yeux globuleux et ses pupilles grises claires. On dirait un démon. Et nous, les démons on les chasse. Sinon c'est nous qu'ils vont tuer. Tu comprends petite ?

Quoi ?! Je me retourne et regarde la présumée victime. En effet, Il a des yeux à l'apparence douteuse. Ses pupilles sont pratiquement blanches. Difficile de savoir où il regarde. À part ça, Il est cruellement mignon. *je me comprends *. Il doit y avoir une explication à ça -ses yeux, pas sa mignonitude-.
Je lui fais face, et le regarde droit dans les yeux.

Moi : est-ce que tu veux bien m'expliquer pourquoi tes yeux sont comme ça ? Lui demandai-je très gentillement.

Le pauvre est en larme. Les autres n'ont pas cessé de le martyriser je n'en doute pas, et Je le comprends.

Moi : ne t'inquiète pas. Je suis là maintenant. Ils ne te feront aucun mal. Le calmai-je.

Après quelques sanglots, Il se calme enfin et me répond.

Victime : c'est un don héréditaire. Je fais parti du clan des Hyugâ. Et tout le monde dans ma famille a les même yeux. Parvient-il à dire entre deux sanglots.

Moi : Ah ! C'est un peu comme nous et le sharingan. Sauf que nous n'arboront pas nos pupilles tout le temps.

Inconnu 3 : exactement petite. Si ses pupilles n'apparaissaient que quand ils sont au combat, la situation serait nettement mieux. Ils nous érissent les poils t'vois. M'avoue-t-il.

Ils ont osé... S'en prendre à un membre du village. Du même village qu'eux. Ils font honte à Konoha. Et ce petit ange qui me regarde, inquiet de ce qui va se passer... Ça ne peut pas continuer comme ça.

Moi : vous n'êtes personnes pour le juger ? Criai-je. Si je me rappelle bien, l'une des règles pour entrer à l'académie c'était d'aimer son village, n'est ce pas ?! Si vous êtes là, c'est que ça devrait être le cas. Alors comment pouvez-vous prétendre cela alors que vous méprisez l'un des membres du village? Ou plutôt, l'un de ses clans. Demandai-je, furieuse.

Ils me regardent comme si j'étais une revenante. Tant mieux, parce que je n'en ai pas finit avec eux.

Moi : laissez moi vous dire que vous ne méritez pas de faire parti de cette école. Leur criai-je encore dessus.

Inconnu 2 : tu t'allie à sa cause parce que vous êtes pareils. Tsss !

Inconnu4 : Eh bien, Ça ne va pas se passer comme ça. Les démons seront toujours des démons. Et nous les exterminerons s'il le faut. Nous insulte-t-il.

Suite à ses paroles blessantes, les choses s'enchaînent très vite. L'un des garçons s'approche de nous, avec la ferme intention de nous frapper, suivit par les autres. Oh non ! Je suis peut-être révoltée par leur comportement, mais il est clair que je ne peux rien contre eux trois. Je suis un poil de carotte.

Que faire ?

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[correction complète le 25-07-2018]

Fin fin fin...
Waou, c'est l'un de mes plus longs chapitres. J'espère que ça vous a plu.

Merci beaucoup pour vos vues et les quelques commentaires.

😘😘😘😘😘😘😘