14 chapitre: Le monsieur

Attendez un instant. 

Non, ça ne va pas, on reprend. 

'' Est-ce que ce sont les monstres à tes côtés qui te font crier comme ça? ''

Je ne suis pas folle (en tout cas, pas sur ce point là) il a mentionné les Totos. 

Je veux dire... Il parle de quel monstre, si ce n'est pas les Totos? 

Je regarde l'homme qui se trouve près de moi. Les autres personnes qui s'étaient aprochés semblent être parti, j'imagine qu'ils se sont dit que j'étais correct quand ils ont vu le monsieur rester à mes côtés. Ses cheveux sont gris et son regard semble tellement profond que si je regardais attentivement, je pourrais y voir des millions d'histoires différentes. Je suis tellement sous le choc que j'ai l'impression d'avoir oublié toutes les notions nécessaire pour tenir une conversation normale. 

— Je... Attendez... Non... Mais... Vous... Hein? 

Je sais ce que vous allez me dire, je n'aurais rien plus dire de plus intelligent que ça. Oui, je sais, merci, bonne journée. 

— Respire petite, ils ne semblent pas agressifs, ils ne font que te regarder fixement. 

Sa voix est appaisante et au stade où j'en suis, je pourrais facilement m'endormir juste en l'écoutant. Toutefois, je sais qu'il y a certaines choses beaucoup plus importantes à faire que de partir se balader dans le monde des rêves. 

— Non, mais attendez, je répond très peu sûre de moi. Comment ça vous les voyez? 

— Ah, parce que ce n'est pas ça qui t'a fait crier? 

— Non, vraiment pas, si je criais à chaque fois qu'ils se tenaient près de moi, mes cordes vocales seraient mortes depuis longtemps. 

Je veux dire, il est vrai que j'ai beaucoup paniqué la première fois que je les ai vu. Par contre, j'ai fini par m'habituer et je dois avouer qu'ils ne me font plus peur du tout. Surtout qu'ils sont capable de tuer les araignées à ma place. Depuis que j'ai découvert cette ''fonctionnalité'' des Totos, je ne suis plus aussi réticente à les garder près de moi. Les araignées vont me laisser la paix à partir de maintenant! 
L'homme semble un peu surpris par ma révélation. C'est vrai, je suis entouré de monstres terrifiant, mais c'est une petite maison qui me terrifie. Mon professeur d'histoire a dit une fois que l'humain n'était pas égal à la cohérence. J'imagine que je ne suis qu'un exemple de plus. 

— Très bien, dit-il. Je crois que nous devons avoir une petite conversation. 

Il me tend la main et se dirige vers un parc désert à proximité. Je sais qu'il ne faut pas suivre de vieux monsieur louche dans un parc, mais n'oubliez pas que j'ai à mes côtés une armée de chevaliers servants prêts à guillotiner les gens malintentionnés. Si vous n'avez pas de Totos avec vous, ne faites pas comme moi. 

Il m'invite à m'asseoir sur une table depic-nic accotée contre un arbre et il prend place en face de moi. Les Totos font un cercle autours de nous, comme s'ils étaient une barrière contre le reste du monde. Je dois vous avouer que même pour moi, c'est un peu intimidant. 

Nous nous fixons dans le blanc des yeux pendant un moment. Aucun de nous ose commencer la conversation. Comme j'ai l'impression que je vais tomber de fatigue sous peu, je décide de prendre la parole pour en finir au plus vite et cesser de perdre du temps dans des jeux de regards inutiles. 

— Comment se fait-il que vous puissiez les voir? Je lui demande. 

— Comment se fait-il que toi tu puisse les voir? Répond-il du tac au tac. Si ce n'est pas eux qui t'ont fait peur, c'est que tu dois les connaitre depuis un moment. Pourquoi as-tu crié, alors? 

— Avant, je veux savoir une chose, je demande prudemment. Savez-vous pourquoi ils sont à mes côtés. 

— J'ignore pourquoi ils sont à tes côtés, mais je peux t'assurer que je sais comment ils sont apparus. 

— D'accord, alors on est sur la même longueur d'onde. 

Je suis rassurée. S'il ignorait tout, j'ignore si j'aurais été capable de lui expliquer la vérité. En aurais-je eu le droit? Je décide de ne pas passer par quatre chemins et de lui parler de Rose et de la maison. Tout au long de mon récit, il semble m'écouter avec attention. Honnêtement, je dois avouer que ça me fait du bien de parler de cela avec quelqu'un d'autre que Leila. Lors que je termine mon récit, il prend un certain temps pour réfléchir avant de prendre la parole. En attendant, je le regarde avec incertitude. J'ai hâte de savoir ce qu'il va me dire par rapport à cette histoire. 

— À vrai dire, commence-t-il, tu as bien fait de me parler de ça. 

— Ah bon, je rpéond surprise. 

— Je vais mener mon enquête par rapport à cette maison. Je crois que tu as raison, il y a définitivement quelque chose qui cloche par rapport à cette histoire. En attendant, n'y retourne jamais seule. Et tes ''amis'' ne comptent pas. 

Moi qui croyais que les Totos ne réagissaient jamais, je suis surprise de constater qu'ils semblent offensés par les parole de mon interlocuteur. 

— Ne vous méprenez pas, mes chers (Honnêtement, je n'aurais jamais cru entendre quelqu'un appeler les Totos ''mes chers'') mais il vaut mieux qu'un autre humain soit avec elle si elle y retourne. C'est pour son bien. 

Les Totos semblent se contenter de l'explication de l'homme. Pour ma part, il me reste tellement de questions que j'ignore si je vais avoir l'occasion de toutes les poser avant la nuit. 

— Mais vous êtes qui, au juste? Je demande sans me soucier d'avoir l'air polie. 

— Mon nom n'importe peu, mais sache que je suis un des plus fervents alliés des forces bienveillante. Si un jour tu ressent le besoin de me voir, sache que je me trouverai toujours sur ton chemin au bon moment. Ho! Et tu diras bonjour à Leila pour moi, au revoir. 

Je n'ai pas le temps de cligner des yeux que je me retrouve soudainement seule à la table. Je regarde partout autour de moi en espérant retrouver celui qui était assis à ma table deux secondes auparavant. Je vois les arbres, les modules de jeux et le jardin communautaire, mais je suis bel et bien seule au milieu du parc. (Avec les Totos, on s'entend) 

L'homme a disparu. 

Je devrais être habituée aux évènement étranges, mais il m'avait semblé pourtant si normal! Car on va se le dire, il ne peut pas s'être enfui, nous étions entourés de tout bord tout côté par les Totos. Il n'y avait qu'une seule solution: il a disparu devant mes yeux. 

Trop choquée pour continuer à parler, je me lève et rentre chez moi suivie de ''mes chers'' comagnons. Mon visage devait transmettre ma fatigue au point que cette fois, ma mère n'a rien dit quand j'ai gardé la porte ouverte trop longtemps. 

De toute manière, si le rat fini par rentrer, je vais envoyer les Totos jouer à un jeu très divertissant appelé ''capture le rat''. 



[L'histoire est rendue à 13 760 mots au Total et 42 pages en Times New Roman 12 sur word :D]

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