53.
media: moi quand ma mère me dit "j'espère que t'as eu des bonnes notes ce trimestre"
Sa réponse me laisse sans voix, je sais pas quoi dire de plus. Mais il faut que je trouve un truc à dire.
Moi: Je crois avoir comprit ton problème.
Il relève enfin la tête et encre son regard dans le mien.
Moi: T'as peur de l'amour. T'as été déçu de tes précédentes relations amoureuses et tu ne veux plus souffrir pour une fille. Mais à force de jouer la carte du connard, t'as acquis le besoin de tout esquiver. Tu te dévoiles et tu met les voiles juste après. Mais je te préviens Ken, si tu continues à jouer à ce jeu, que va-t-il te rester?
Il me fixe encore.
Ken: Des relations d'amour devenues des vestiges.
Moi: Exactement.
Un énième blanc s'installe. Je pense qu'il réfléchit à tout ce que je viens de lui dévoiler.
Ken: Et toi tu veux quoi?
J'inspire un coup et détourne le regard.
Moi: Moi j'ai juste besoin de temps.
Il hoche la tête, le regard dans le vide. Je me lève et lui tend la main.
Moi: Je veux aller danser.
Ken: Encore? T'as déjà dansé toute la soirée.
Moi: Allez.
Ken: Comment tu veux que je t'attendre si tu veux tout le temps danser?
Je fais pas attention à cette phrase et lui souris innocemment avant de l'entraîner avec moi à l'intérieur de la villa.
01h42
Bon enfaite j'ai un peu plus bu que prévue mais je suis consciente de mes actes. Vous savez, je suis dans le stade où je suis bien, ni trop bourrée ni pas assez.
Deen: VENEZ ON VA DEHORS LES GENS!
Les personnes restantes hurlent en approuvant et suivent les gars qui sont déjà dans le jardin en train d'essayer d'ouvrir le portail.
Je souris et décide d'aller monter à ma chambre, je me sens un peu étourdie. Je me déshabille, ne restant plus qu'en sous vêtements et m'allonge en étoile de mer sur le lit. Soudain un bruit de la salle de bain m'effraie, qui est là?
Je me lève prudemment et me cache dans le placard. J'ai toujours eu peur des bruits quand j'étais seule chez moi. Ça se trouve c'est un cambrioleur ou un psychopathe.
Je me fait un face palm. Je suis trop bête.
Tout à coup, les portes du placard s'ouvrent et Ken se tient devant moi. Sans réfléchir je lui saute dans les bras.
Moi: Tu m'as fait peur.
Il me caresse les cheveux et j'enfouis encore plus mon visage dans son cou. Je lui dépose un petit baiser ce qui le fait frissonner. Il me repousse doucement et plaque ses lèvres contre les miennes. Quand il pose ses mains froides sur ma taille, je me souviens que je suis encore en sous vêtements.
Tant pis. Carpe Diem.
Nos baisers deviennent de plus en plus langoureux, plus passionnels.
Je le pousse sur le lit et me jette sur lui pour encore l'embrasser. Petit à petit il se retrouve en caleçon. Je détaille son torse bronzé et musclé. Je me mord la lèvre et le réembrasse. Le désir est plus fort que jamais. Il reprend le contrôle et se met au dessus de moi. Ses mains parcourt mon corps alors que les miennes caresse son dos. Il me regarde dans les yeux et m'enlève mon soutient gorge. Je me sens un peu mal à l'aise parce qu'aucun autre mec n'a vu ma poitrine.
Ken: T'es la plus belle fille que je connaisse.
Ma raison me dit "disquette" mais mon cœur me dit "il est parfait".
Je lui souris. Il prend un de mes seins en coupole et le malaxe tout en m'embrassant. Je lâche un léger soupire de plaisir. Il commence une lignée de baisers de ma mâchoire jusque mon bas ventre. Il pose sa main sur ma cuisse et me regarde dans les yeux comme pour me demander mon accord.
Je ferme les yeux et souffle. Je m'apprête à faire ma première fois et avec Nekfeu. Qui l'aurait crû?
J'hoche la tête et il abaisse ma culotte. Je crois que je rougis, c'est extrêmement gênant mais j'en ai envie maintenant et avec lui.
Ken: Je suppose que c'est ta première fois?
Le ton de sa question était plus affirmatif que interrogatif.
J'hoche la tête ce qui fait agrandir son sourire.
Ken: Je suis chanceux alors.
Moi: Mais fais doucement s'il te plait.
Ken: Bien-sûr bébé.
Il retire son caleçon et enfile un préservatif. Avoir son sexe à dix centimètres de ma tête m'a rendu extrêmement nerveuse. Je sais plus où me mettre sérieux. Il inspire un grand coup et s'allonge sur moi.
Ken: Prête?
Moi: Oui.
Il entre doucement en moi, une énorme douleur me prend de plein fouet. Je pousse un cri mais il m'embrasse directement. Heureusement que les autres sont pas là. Il commence les vas et viens et la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Nos gémissements ne forment plus qu'un.
Ken: Cries mon prénom bébé.
C'est ce que j'ai fait. Mes ongles s'insèrent dans son dos ce qui le fait grogner. Environ une demi heure plus tard, il se retire et s'allonge à mes côtés. Je remonte le drap sur nos corps dénudés et essaye de reprendre mon souffle.
Ken: T'as aimé?
J'hoche la tête.
Moi: Désolée de ne pas avoir été à la hauteur. T'as dû connaître beaucoup mieux.
Il tourne la tête vers moi et me prend par le menton.
Ken: T'as été parfaite d'accord?
Moi: Hum.
Il saisit son paquet de clopes et en sort une.
Ken: T'en veux?
J'en prend une que j'allume directement. On dirait qu'il veut nous récompenser de cette nuit avec une clope. Pendant environ une dizaine de minutes, aucun de nous ne parle. La pièce est totalement plongée dans le silence.
Ken: Tu te souviens lorsque je t'ai dit qu'on ne serait jamais pote?
Ah oui, à la toute première soirée.
Moi: Oui bah quoi?
Il se met à triturer ses doigts en baissant la tête.
Ken: Eh bien... Je savais dès notre première rencontre qu'on serait pas pote.. On serait plus.
J'écarquille les yeux. J'ai enfin compris ce qu'il voulait dire. Il approche sa tête de la mienne et m'embrasse.
Il y a quelques mois je détestais Ken Samaras mais maintenant j'en suis amoureuse.
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