" Une semaine ensemble "
Pendant la semaine
Nous en étions à notre cinquième journée en amoureux. Une petite routine avait eu le temps de s'installer et nous profitions totalement de la présence de l'autre. Nous passions notre temps à rire et à se taquiner.
Le soir, nous discutions avant de nous endormir, j'en apprenais tellement sur elle et sa famille, j'avais l'impression de la connaître par cœur, depuis toujours. J'étais heureux qu'elle soit là et pas seulement car elle cuisinait pour nous deux ! J'adorais découvrir chaque jour de nouvelles mimiques, des petites manies, des particularités qui ne se remarquaient pas durant les quelques heures que nous passions ensemble d'ordinaire. Nous étions dans notre bulle, notre monde rien qu'à nous.
Pourtant, il y avait tout de même un côté négatif à ce rapprochement : l'excitation qu'elle provoquait en moi. Chaque jour, je devais me battre contre mes pulsions mais surtout contre ses provocations, car June n'était pas la fille vierge la plus innocente qui soit. Elle prenait un malin plaisir à me couper le souffle, elle aimait plaire et en jouait beaucoup. Le soir, c'était toujours le pire. Lorsque nos conversations prenaient fin, le démon se réveillait, elle m'embrassait si sensuellement que mes lèvres semblaient électrifiées. Je n'arrivais cependant pas à l'arrêter tant cette passion était délicieuse. Sa vision de sa virginité était bien le seul sujet que nous n'abordions pas. Rien n'était clair, tout ce que je savais datait de nos vieilles discussions : c'était important pour elle et elle voulait que le moment soit parfait comme beaucoup de filles de son âge.
Ce soir-là, je crus échapper à la douce torture quotidienne, qu'elle m'infligeait avec tant d'ardeur, quand elle s'endormit dans mes bras devant un film. Une fois le générique passé, je lui caressai le nez et la vis le froncer en grimaçant.
- " On va dormir ? " Lui soufflai-je en caressant sa joue alors que sa tête s'appuyait sur mon épaule.
Elle émit un petit bruit qui m'indiqua qu'elle était d'accord. Je me levai doucement et lui tendis ma main mais elle ne bougea pas, bien trop fatiguée. J'hésitais à la laisser dormir dans le fauteuil mais ç'aurait été une nuit dans ses bras de perdue alors je la soulevai comme une enfant contre moi. Elle s'accrocha malgré tout à mon cou et je commençai à monter les escaliers avec difficulté. Je manquais de tomber plusieurs fois et j'en riais seul. Je la vis sourire et compris qu'elle n'était pas si endormie que ça. Une fois dans la chambre, je la jetai sur mon lit au point que je vis son corps rebondir. Nous explosions de rire ensemble avant que je ne la rejoigne.
Alors que j'étais allongé sur le ventre, elle vint s'asseoir sur mes fesses et remonta mon t-shirt en passant ses mains dans mon dos. Je fermai les yeux pour profiter de ses douces caresses et croisai mes bras sous ma tête. Elle commença des allées et venues le long de ma colonne du bout de ses ongles et j'en frissonnai.
Ensuite, je sentis son corps s'appuyer contre le mien, sa poitrine également. Heureusement, elle portait un long t-shirt mais je savais qu'elle n'avait qu'une culotte en dessous et cette information me fit perdre un peu plus le contrôle de mon désir pour elle. Je ne bougeais pas vu ma position, elle embrassait les parties de mes bras qui étaient accessibles tandis que j'enfonçais ma tête dans l'oreiller pour masquer l'accélération de mon souffle. Son t-shirt s'était relevé et je sentais son ventre nu appuyé contre moi, il frottait contre mon dos et je sentais légèrement sa poitrine à travers le t-shirt. Le contact de la peau nue de ses cuisses contre mes flans me fit relever la tête.
- " June, arrête s'il te plait. " Lui dis-je d'un ton sec.
Elle fut surprise par la manière dont je lui avais demandé d'arrêter et se redressa pour ensuite s'allonger contre moi, visiblement vexée. Je me mis sur le dos et regardai le plafond, mon excitation se remarquait clairement à ma respiration et je décidai de ne plus le cacher. Je la sentis me toiser mais je ne tournai pas la tête.
- " Tu ne peux pas faire ce genre de choses et attendre que je me contienne éternellement. " Lui lançai-je.
Elle ne répondit pas et me tourna le dos. Je tournais, à mon tour, la tête vers elle et la regardai tout de même, elle était complétement immobile. Au bout de quelques secondes, je vins me glisser derrière elle, tant pis pour l'érection ! Je passai mon bras devant son ventre pour la coller contre moi et j'appuyai le côté de ma tête contre le côté de la sienne.
- " Le prends pas comme ça, c'est juste hyper compliqué. Tu te rends pas compte à quel point... J'ai envie de toi. " Lui dis-je en attrapant sa main posée au niveau de son ventre.
- " Moi aussi, j'ai envie, Will. " Me dit-elle comme un reproche. " Et je sais que c'est trop tôt. Mais j'ai envie. " Soupira-t-elle.
Je déposais un baiser au niveau de son épaule et entrelaçais nos doigts en la serrant contre moi. Après quelques secondes de réflexion, je repris :
- " C'est à toi de décider du moment. "
Elle tourna légèrement sa tête vers moi et tenta de me regarder méchamment mais elle finit par sourire avant de reprendre sérieusement.
- " Je me sens tellement bien avec toi. Je te fais entièrement confiance et je suis sûre que c'est toi le bon, ça doit être toi le premier. Mais d'un côté, un mois c'est rien du tout, c'est beaucoup trop tôt... " Soupira-t-elle. " Il y a une part de moi qui en meurt d'envie et une autre part qui me dit que ce n'est pas raisonnable. "
- " On attendra, c'est pas grave. Tout va trop vite entre nous. " Lui dis-je en embrassant son front.
Elle sourit faiblement puis se retourna complètement pour être allongée sur le dos sous mon corps. Elle attira mon visage près du sien et me vola un puis deux puis trois baisers à la suite avant de m'embrasser totalement. Je la sentis me tirer au dessus d'elle mais j'étais toujours en érection. Je me mis à califourchon sur son corps en tentant d'éviter le moindre contact entre mon entre-jambe et celui-ci. Ce baiser était comme chargé de phéromones sexuels et je sentais ma respiration s'accélérer à nouveau contre ses lèvres donc je m'écartai et je remarquai qu'elle était également à bout de souffle.
- " Bordel, je sais pas comment on va faire. " Dis-je en m'allongeant à côté d'elle.
Elle tourna la tête vers moi, toujours essoufflée et je la vis se tortiller en se pinçant les lèvres.
- " Ce serait si grave, après un mois ? " Me dit-elle sur un air innocent.
Je lui attrapai la main à nouveau et regardai le plafond. J'avais très chaud mais je savais qu'enlever des vêtements n'était pas la meilleure des idées qui soit. Je ne sus que répondre à sa question, si ce n'était que moi, je serai probablement déjà en elle. Bon sang, cette pensée ajouta une couche d'excitation et je décidai de me lever du lit pour commencer à tourner en rond dans la pièce. Je faisais les cent pas dans ma chambre à peine éclairée par la lumière de la Lune. June s'était assise dans mon lit et me regardait.
- " Ok, donne-moi tes limites, tout de suite. " Lui dis-je, presque autoritaire.
- " Je... J'en sais rien. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? " Dit-elle sur un ton paniqué
- " A partir de quel moment, c'est trop pour toi ? L'acte en lui-même ? Les préliminaires ? Je sais pas moi. "
- " Oui, tout ça c'est trop. "
- " Alors il faut vraiment que tu arrêtes de me grimper dessus, June. De te coller à moi, de te balader en petite culotte devant moi... C'est vraiment de la torture. "
- " Mais... Quand... " Sa voix tremblait, elle semblait nerveuse. " Si on a encore nos sous-vêtements, ça va... on peut... Enfin... "
Je m'arrêtai net. Je ne savais pas encore ce que ça signifiait et je savais qu'elle n'était pas encore assez confiante pour me dire platement ce qu'elle m'autorisait à faire de son corps. À vrai dire, je n'étais pas plus confiant qu'elle. Parler de sexualité avec sa copine de quinze ans avec qui ça faisait à peine un mois, c'était assez compliqué.
- " Je veux juste que tu m'arrêtes quand c'est trop pour toi. " Lui dis-je en venant m'asseoir à côté d'elle.
- " C'est promis. " Me dit-elle en posant un simple baiser sur ma joue.
Le lendemain, fin de soirée
Depuis notre petite discussion de la veille, nous évitions les contacts physiques. Nos baisers étaient chastes, totalement innocents et beaucoup moins nombreux. Nous avions passé la journée à simplement nous prendre la main et cette distance entre nous me mettait mal à l'aise. Après tout, elle était là pour que nous profitions avant de nous replonger dans le quotidien de la vie étudiante.
Chaque jour, elle téléphonait à sa mère pour la rassurer et ça avait plutôt l'air de bien marcher. C'était notre avant dernière journée ensemble avant qu'elle ne doive rentrer et le temps passait tellement vite que je redoutais chaque minute qui s'écoulait. Lorsqu'elle raccrocha, je vins la rejoindre dans la cuisine, elle était assise sur un tabouret haut et avait un bol de fraises, couvertes de crême fraîche, devant elle.
Alors qu'elle s'apprêtait à en mettre une en bouche, je relevai son avant-bras et son nez fut couvert de crème. J'explosai de rire en voyant sa tête et je me mis à courir par la suite, elle me suivait avec son bol en criant et riant à moitié. Nous entamâmes une véritable course poursuite dans ma maison, nous dévalions les étages à toute vitesse et elle me lançait de temps à autre une fraise. Je repassai rapidement dans la cuisine pour attraper la bombe de crême fraîche. Elle posa son bol et leva les mains en ma direction.
- " Ok, Will, là c'est vraiment pas équitable. "
J'ouvris la porte du frigo et attrapai une deuxième bombe que je lui lançai en riant.
- " C'est la guerre, Thompson."
Elle attacha ses cheveux avec ce fameux élastique et retira le bouchon de protection avec un sourire de guerrière.
- " J'ai déjà gagné, James. " ajouta-t-elle en s'avançant près de moi.
Je reculai contre l'évier et je me mis à contourner la table de la cuisine alors qu'elle arrivait dans l'autre sens. Sans que je ne m'y attende, elle parvint à me sauter dessus et elle vida une bonne partie de la bombe sur mon visage. A l'aveugle, j'appuyai sur l'embout et tournai ma bombe vers le bas, juste au dessus de sa tête. Nos rires se mêlerent et bientôt, on n'entendait plus que ça dans la maison. Elle en était couverte et je n'étais pas mieux. Je me sentais incroyablement bien, encore plus amoureux, j'avais encore du mal à réaliser tous les effets que pouvait avoir l'amour sur moi. Je passai ma main sur sa joue toute blanche pour en retirer une couche de crème et embrassai délicatement sa joue.
- " Tu gagneras toujours." dis-je en reculant ma tête.
Elle me regarda un instant, son sourire s'était effacé tant elle semblait captivée. Le regard qu'elle me jeta fit exploser mon coeur car je vis dans ses yeux qu'elle m'aimait comme je l'aimais. C'était incroyable de développer autant de sentiments en si peu de temps, c'était comme un rêve, quelque chose d'inespéré. Je me demandais s'il me serait possible d'aimer autant quelqu'un d'autre un jour tant mon coeur était imprégné de June Thompson. Un mois à peine et pourtant, je me sentais prêt à aimer cette fille toute ma vie.
Le dernier soir
Nous étions montés dans ma chambre pour regarder un film, encore. Il n'y avait pas grand chose à faire quand on devait être discrets, à l'abri de Catherine Thompson. C'était le prix à payer pour rester ensemble. Elle avait déjà préparé ses affaires pour partir rapidement le lendemain matin et une drôle d'ambiance s'était installée, nous n'arrivions pas à savourer nos derniers moments ensemble en sachant qu'ils se feraient rares par la suite.
- " June ? " Lui demandai-je alors que je jouais avec ses cheveux, sa tête posée sur mon torse.
- " Mmh."
J'attendis un peu avant de poursuivre car je savais que le sujet n'allait pas lui plaire mais tout tournait en boucle dans ma tête et j'avais besoin d'envisager la suite. Il était évident que je n'allais pas la laisser mais je voulais établir un plan dans mon esprit, envisager les différentes possibilités qui s'offraient à moi.
- " Je ne peux vraiment rien faire contre ta mère ? "
Elle fit marcher ses doigts sur mon torse en les regardant et relevai sa tête pour poser son menton sur mon torse également.
- " Je ne sais pas. "
- " Qu'est-ce qu'elle t'a dit au juste et pourquoi elle agit comme ça avec toi ? "
Elle soupira longuement et tout en laissant son menton contre moi, elle me regarda droit dans les yeux.
- " Elle a eu beaucoup de mal à tomber enceinte. Elle a fait six ou sept fausses couches avant de m'avoir. C'était un véritable enfer et ça l'a rendue très protectrice envers moi. "
- " Comment c'est possible de faire autant de fausses couches ? " M'étonnai-je.
- " Les médecins n'ont pas trouvé la cause exacte mais ils appellent ça un problème auto-immun, son corps s'est mis à produire sans raison des anticorps contre le fœtus. Comme si le bébé était une maladie. C'est arrivé plusieurs fois et au moment où elle n'y croyait plus, son corps n'a plus réagi de la même manière et elle est tombée enceinte de moi. "
- " Mais elle compte être sur ton dos toute ta vie ? Comment tu feras quand tu seras adulte ? C'est pas une vie d'avoir une mère aussi casse-pied. "
- " Elle veut mon bonheur... "
- "Elle ne me laisse même pas le droit d'essayer... "
Elle se releva un peu alors que je restais allongé et pris ma main dans la sienne puis les regarda.
- " Elle... Elle m'a expliqué pour ton père. " Dit-elle avec hésitation.
En réalité, je réalisai qu'il y avait beaucoup de sujets dont nous n'avions pas encore parlé. Elle avait gardé le pire pour la fin. Je soupirai en retirant ma main et je regardai vers la fenêtre, le soleil se couchait et je sentis une légère brise entrer dans ma chambre. June posa sa paume sur ma joue et poursuivis :
- " Est-ce que c'est vrai ? "
- " Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? " répondis-je, agressivement.
- " Eh... Calme-toi... Elle m'a juste dit que c'était lui qui t'avait blessé les deux fois. "
- " Elle se mêle de ce qui ne la regarde pas, elle m'énerve. " Dis-je en tournant la tête pour retirer sa main de mon visage.
Elle vint s'asseoir sur mon torse pour pouvoir capturer mon visage entre ses mains et m'obliger à lui répondre. Je n'en avais pas envie, je n'étais pas prêt, pas maintenant, ça allait tout gâcher. Elle tenta de me calmer avec des mots doux mais j'étais en colère, tendu. June insistait et je sentais la dispute arriver, je ne pouvais pas me contenir à ce sujet et je voulais que tout soit parfait entre nous, jusqu'à la dernière minute.
Elle était penchée sur moi et me couvrait de baisers pour me calmer mais en vain, c'était trop tard. Je lui demandai d'arrêter et son visage resta immobile face au mien, ses cheveux détachés tombaient sur son visage et je les repoussai derrière son oreille en passant ma main sur sa joue. La seconde d'après, je relevai la tête pour déposer mes lèvres contre les siennes en voyant à quel point je l'avais perturbée, je ne voulais pas lui faire de peine, surtout pas à cause de lui. Nous ne nous étions pas embrassés de la journée à cause de ces maudites tensions et je sentis une chaleur dans mon ventre au simple contact de ses lèvres.
Ma diversion pour éviter le sujet des déviances de mon père sembla fonctionner puisqu'elle se détendit instantanément en profitant des pressions que j'effectuais. Ma main libre vint se poser à l'arrière de sa cuisse et je la sentis trembler à ce contact. Je me mis alors à la caresser du bout des doigts, allais-je connaître ses limites ?
Elle entrouvrit les lèvres contre ma bouche et j'entendis que sa respiration s'était déjà accélérée. Je n'en étais pas au même point qu'elle mais je voulais absolument voir jusqu'où elle me laisserait aller donc je continuai en remontant vers sa fesse. Elle eut du mal à suivre mon baiser et eut souvent besoin de reprendre son souffle. Ma main entière se referma sur sa fesse recouverte d'un petit short et un son s'échappa de ses lèvres, ça ressemblait à la fois à du plaisir et à de la frustration. Il ne m'en fallu pas plus pour la retourner complètement et prendre place au dessus d'elle. J'avais tenté de ne pas lâcher ses lèvres, je sentais toute son envie passer à travers ses baisers et j'avais un sentiment nouveau de puissance qui m'excita au plus haut point. Je me sentais de plus en plus à l'étroit dans mon boxer, j'avais envie de la voir complètement nue pour confronter mon imagination à la réalité.
J'écartai nos visages de quelques millimètres pour la regarder et le bruit de sa respiration haletante me fit pincer mes lèvres. J'attendais une approbation de sa part, mon bassin était toujours surélevé et je me maintenais au dessus d'elle pour ne pas me poser entre ses cuisses. En guise de réponse, elle vint mettre une main sur mes fesses, qu'elle pressa légèrement. Je souris à son geste et relâchai mon corps contre le sien.
Une fois nos bassins emboîtés, je sentis une chaleur émaner de son entre-jambe. Le simple fait de constater l'effet que je lui procurais me faisait monter en puissance, je perdais le contrôle de ma dextérité et je serrais le côté de sa cuisse dans ma paume en plongeant ma tête dans son cou. Son odeur m'ennivrait complètement et je n'osais pas bouger contre elle bien que mon bassin ne demandait qu'à s'activer.
Le pire fut pour moi de l'entendre gémir faiblement à la suite d'un baiser. Je mordis sa peau et bougeai sans le vouloir mon bassin, je me sentais entièrement trembler. Elle tourna la tête pour chercher mes lèvres et après qu'elle a pris possession de ces dernières, elle ondula son corps contre le mien. Je n'étais manifestement pas encore arrivé à sa limite alors j'en profitai. Notre baiser fut entrecoupé par des petits gémissements de sa part et des soupirs de la mienne lorsque mon sexe vint à la rencontre du sien à travers nos vêtements. Nos deux intimités glissaient l'une contre l'autre au moyen de mouvements de bassins. Bien que je ressentais énormément de plaisir, une frustration s'installa également.
Je savais ce qu'était la sensation chaude et humide de la pénétration. Cela faisait plus d'un an que je ne l'avais plus ressentie et cette situation me rendait littéralement dingue, j'avais envie de la déshabiller toute entière et de partager ce moment avec elle mais je savais qu'il fallait que je me contente de ce qu'elle m'offrait. C'était déjà beaucoup.
Pourtant, elle m'étonna lorsqu'elle glissa l'une de ses mains entre nous pour venir déboutonner son short. N'ayant pas stopper mes mouvements de bassin, mon sexe heurta contre sa main et je m'arrêtai alors qu'elle se débarrassait de son bas en me regardant.
- " Qu'est-ce que tu fais ? " Lui soufflai-je, à bout de souffle.
- " Tu as quelque chose en dessous ? " Dit-elle en tirant sur mon short.
Je lui répondis par un acquiescement et elle me le retira aussitôt avant de venir enrouler ses jambes autour de moi. Elle portait encore une culotte noire simple et moi mon boxer, beaucoup, beaucoup trop serrant. La position qu'elle venait d'adopter lui permettait d'être encore plus collée à moi. La chaleur que j'avais sentie tout à l'heure était remplacée par une sensation d'humidité. Lorsque je compris que l'effet que je lui faisais était à la hauteur de celui qu'elle me provoquait, je ne pus m'empêcher de glisser mes mains sous ses fesses pour l'appuyer encore plus contre moi.
- " Tu me dis stop, June. D'accord ? " Lui murmurai-je malgré tout.
- " Encore. " Répondit-elle à bout de souffle en balançant sa tête en arrière.
Je sentis combien il allait être difficile de rester sur ma faim mais j'étais incapable de me limiter à ça. Je pressai ses fesses de plus en plus fort et glissai mes doigts sous le tissu noir pour en profiter pleinement. Elle poussa un gémissement différent des petits bruits qu'elle faisait jusqu'à présent et je crus avaler ma salive de travers. Je remontai l'une de mes mains et tirai sur cette culotte pour la retirer mais elle se figea instantanément.
- " Stop. " Dit-elle doucement.
Je remontai aussitôt le tissu et posai un baiser sur ses lèvres avec amour. Bien que je me sentais imploser, je ne voulais pas du tout la brusquer. Je repris les mouvements de frottement contre son sexe et je la sentis sourire contre mes lèvres. Ce refus avait fait redescendre d'un cran mon excitation mais je continuai encore quelques minutes avant de me concentrer uniquement sur la douceur de ses lèvres.
Je savais au fond de moi que nous brûlions les étapes mais cette relation était tellement intense que c'était quasi impossible de ralentir la cadence. C'était passionnel, fusionnel, complètement incontrôlable.
***
Hi everybody.
Une petite dose de réalité. Dans les romans d'amour, on prend toujours son temps pour toi mais pas ici, c'est la passion et les hormones qui dominent !
J'attends vos retooooours. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?
Certains éléments vont réapparaître dans mon aimant à un moment ou un autre hehe !
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