Chapitre 2 : Ich brauch dich doch zum Glück
Ce qu'en disait Katherine Wolf:
Le quartier est désespérément froid, et sombre. On essayerait en vain d'y chercher à voir la silhouette apaisante d'un arbre, ou d'y entendre un oiseau chanter. Ici il pleut, le ciel est gris comme le malheur et le sol sale et boueux. Dans les ruelles étroites entre les maisons de briques délavées semblent se préparer à se précipiter sur l'imprudent passant pour venir l'écraser.
La maison devant laquelle j'ai transplané est située tout au fond de l'Impasse du Tisseur, dans l'angle le plus perdu et reculé du quartier. Je tire la vieille sonnette de métal sombre et rouillé. On ne me répond pas. Je recommence une, puis deux puis trois fois. J'attends quelques instants, recommence. Il ne me répond pas.
Ignorant l'urgence de temps et mon léger agacement. J'inspire profondément et pose ma main sur la porte de bois en fermant les yeux. Impossible de douter, ni qu'il est là, ni qu'il m'entend.
J'hésite un instant, mais du plus profond de moi-même je suis persuadée, qu'il y a des abcès qu'il faut vraiment crever, avant qu'ils ne risquent de s'infecter. Depuis quelques semaines je me demande souvent, si je n'ai pas déjà attendu trop longtemps.
Ma main tire sur la sonnette de nouveau et j'attends.
Au bout de plusieurs minutes la main posée sur le carillon, j'entends une voix grommeler « Allez-vous-en, saletés de gamins ! » avant de voir la porte entrebâiller et de rencontrer un visage furieux encadré de cheveux gras et mal coiffés affichant des yeux emplis de tristesse et aux lèvres un rictus menaçant.
« Salutations, Severus » dis-je tranquillement.
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