Lire sur la plage

Comme je l'ai dit c'était à l'origine un texte que je devait faire en 15 minutes. Je l'ai ensuite repris pour le travailler un peu plus. Donc je vais d'abord vous mettre la version initial puis celle travaillé.

Version Initiale

Le soleil disparaît à l'horizon, les rayons oranges et rouges se reflètent sur l'eau sombre de la mer. Je suis assise, là, sur la plage, lisant un roman fantastique. Mes doigts tournent délicatement les pages, tandis que je m'abreuve de l'histoire. J'en oublie mon environnement, les cris des enfants qui jouent, les couples qui passent en se tenant la main, tout cela ne m'atteint pas. Je suis dans mon monde et rien ne peux m'en sortir.

J'ai troqué mon maillot de bain pour un pelage de félin, laissé mes lunettes de soleil et opté pour une vision dans le noir. Et me voilà, dans la peau de mon personnage, me voilà dans la forêt à courir après des proies.

Mais quand viens la nuit, que je n'ai plus de lumière pour m'éclairer, alors je dis au revoir aux arbres et bonjour au sable. Je ferme mon livre et profite du bruits des vagues. Les gens rentrent chez eux et je compte les suivre, mais pas maintenant. Je profite encore du calme de la plage, en espérant revenir bientôt.

~180 mots~


Version finale

Le soleil disparait à l'horizon, les rayons oranges et pourpres se reflètent sur l'eau sombre de la mer. Je suis assise, là, sur la plage, lisant un roman fantastique. La plage. Quel endroit magnifique. Le sables fins et chauds sous mes pieds. Les petits grain micacés qui s'infiltrent entre mes doigts pieds. Mais à quoi bon les chasser, ils reviennent toujours tels les vagues qui s'écrasent sur le rivage.

Mes doigts tournent délicatement les pages de mon livre, tandis que je m'abreuve de l'histoire. J'en oublie mon environnement, les cris des enfants qui jouent, les couples qui passent en se tenant la main, les marchands de glace dont le doux parfum alléchant me fait saliver. Le vent balnéaire qui vient dans mon dos mais la chaleur des rayons de soleil m'empêchent d'avoir froid. Rien de tout cela ne m'atteint. Je suis dans mon monde et rien ne peut m'en sortir.

J'ai troqué mon maillot de bain pour un pelage de félin. Un pelage noir, dont le bout des pattes était d'un blanc à se fondre dans les doux flocons de la neige. J'ai laissé mes lunettes de soleil et opté pour une vision perçante . Et me voilà, dans la peau de mon personnage, me voilà dans la forêt où je laisse place à mon imagination. Mes muscles roulent sous mon pelage sombre alors que je me met en position de chasseur. Le vent me porte l'odeur d'une proie qui se cache sous les fougères humides de la rosée du matin. Je prends appuis sur mes pattes arrières avant de m'élancer. Alors que mes crocs allaient se planter dans la tendre chaire chaude de ma victime, tout deviens noir et je sortis de mon monde. J'ai dit au revoir aux arbres et à la forêt humide, et bonjour au sable chaud et à la mer.

La nuit tombe et je me retrouve petit à petit dans l'ombre. Mon livre est posé à côté de moi tandis que je regarde le paysage qui s'offre à moi. Les gens rentrent chez eux, les enfants boudent tandis que leurs châteaux de sable se font engloutir. Les étoiles apparaissent les unes après les autres. Un crabe se déplacé sur le côté en faisant claquer ses pinces. L'écume se rapproche de plus en plus alors que la marée monte et je sens qu'il est temps pour moi de rentrer. Je prends mes affaires et je jette un dernier regard à ce paysage pour le graver dans ma mémoire, espérant pouvoir revenir très bientôt et profiter de ce calme.

~425 mots~



Voilà, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Bonne journée.

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