Mardi 22 Octobre

J'ai beau fixer le hibou posté devant moi, il ne s'en va pas, il a toujours ce parchemin dans le bec et le regard insistant. J'imagine que c'est une lettre de Papa. Je ne veux pas la prendre. Je ne veux pas l'ouvrir. Il y a une chance sur deux que ce soit une Beuglante et ça ne me donne pas envie de savoir ce qu'il veut me dire. Ou peut-être qu'il cherche à s'excuser, qu'il me dit qu'il comprend ma colère, qu'il décide de continuer à chercher Maman, qu'il n'arrêtera jamais d'essayer de reconstruire notre famille. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à la prendre.

Le hibou tente de mordiller la main, pour que je le soulage de sa lettre. Mais si je la prends, je ne pourrais pas résister à la curiosité et je la lirais alors que je ne veux pas excuser Percy, je ne veux pas entendre encore ses reproches. Je les ai déjà suffisamment en tête.

« Tu ne prends pas la lettre ? demande Fred en fronçant les sourcils pendant que je me lève.

– Non, tu n'as qu'à la prendre, si tu la veux, ça ne m'intéresse pas.

– C'est peut-être important, dit-il avec hésitation.

– Peu m'importe. »

Je hausse les épaules, n'écoutant pas le cri scandalisé du hibou qui me voit partir. Fred lui caresse doucement le plumage et attrape la lettre. Je détourne le regard avant qu'il n'observe de plus près ce qu'il y a écrit dessus. Je ne veux pas savoir ce qu'elle contient. Je prends le chemin de la salle commune, quittant le petit déjeuner bien avant de l'avoir terminé.

« C'est ton père, Molly, fait Fred en me suivant d'un pas rapide. Tu devrais la lire.

– J'en doute, lâché-je d'un ton froid.

– Merlin, arrête de faire ça ! Molly, t'es une vraie tête de mule quand tu t'y mets. Pourquoi est-ce que tu fais toujours ça ? Tu penses que ne pas lire cette lettre effacera tes problèmes ? Ce n'est pas comme ça que ça marche. Essaye de comprendre Percy, il t'aime et veut juste te protéger. Il est maladroit mais ... »

Je m'arrête en levant les yeux au ciel et me retourne pour faire face à mon cousin. Il tient la lettre en me regardant avec une pointe de colère. Fred n'est pas quelqu'un qui se met en colère. C'est quelqu'un qui préfère de loin rire que pleurer, qui est d'une grande gentillesse et qui fait tout pour éviter les problèmes. Il est ami avec tout le monde pour ne pas avoir d'ennemis. Il ne se mêle jamais de ce qui ne le regarde pas, préférant laisser à Roxanne le rôle de la fille bavarde et mauvaise langue. C'est rare de le voir comme ça, de l'entendre dire ça.

Sans dire un mot, je lui arrache la lettre des mains. Il me dévisage un instant alors que je décachette la lettre devant lui. Je jette un coup d'œil à l'écriture serrée de mon père. Un frisson parcourt mon corps, j'ai envie de la déchirer avant même de l'avoir lue. Mais le regard sérieux de Fred m'en dissuade. Je prends une grande inspiration avant de me plonger dans la lecture.

Molly,

S'il te plaît, prends le temps de lire cette lettre même si je sais que tu vas avoir envie de la jeter avant même de l'ouvrir. Je te connais, Molly, je sais comment tu fonctionnes. Tu penses qu'en t'opposant à moi, à mes ordres, tu seras plus libre. Mais tu es plus intelligente que ça, tu dois savoir que je ne veux que te protéger, que je suis ton père et que jamais je ne voudrais que tu perdes une once de liberté. Mais il y a certaines limites que tu dois respecter, pour ton bien.

Qu'il est douloureux pour un père d'écrire ces mots-ci à sa fille. Tu m'as déçue, Molly, je pensais que tu étais plus responsable que ça, que tu savais voir venir le danger et l'éviter en en parlant aux bonnes personnes. Mais visiblement ce n'était pas le cas. Et au fond, ma fille, je te comprends. Il est difficile d'être toujours raisonnable, de ne jamais faire un pas de côté. Je te comprends, Molly, quand tu dis que ce qui compte le plus pour toi, ce n'est pas ta carrière et ton avenir mais ta mère, ta famille et ton bonheur. Je ne peux pas t'en vouloir. Mais je veux juste te protéger. Je ne veux pas que tu penses que j'ai oublié ta mère, Molly, surtout pas. Mais tu ne peux pas la chercher toi-même, toute seule, c'est beaucoup trop dangereux et je refuse de te perdre toi aussi.

Prends soin de toi, ma chérie, ne prends pas de risque. J'en prendrais pour toi s'il faut mais vis ta jeunesse, ne te préoccupe pas des affaires des adultes, travaille dur pour montrer aux autres que tu es la meilleure, ne te laisse pas abattre. Molly, j'ai confiance en toi pour faire les bons choix.

Je t'aime.
Papa.

Je replie la lettre, les mains moites. J'ai du mal à la remettre dans son enveloppe. Mes yeux sont brouillés. Mes épaules sont légèrement secouées de tremblements. Tout mon corps semble trembler. Je n'arrive pas à mettre cette Merlin de lettre dans son enveloppe. Des larmes mouillent mes doigts fébriles qui s'acharnent contre le papier.

Fred me prend doucement la lettre des mains, la met calmement dans l'enveloppe et il me serre dans ses bras en silence. Je m'accroche à lui, reniflant dans son épaule. Je ne retiens plus les sanglots et mon cousin me permet de tenir encore debout en passant une main douce sur mes cheveux pour que je me calme. Il n'est plus en colère. Il n'a fait que m'écouter lire la lettre d'une traite, d'abord la voix pleine de colère, puis la gorge serrée. Je me réentends prononcer les derniers mots de Percy, la voix empreinte de tristesse.

« Ça va aller, Molly, ça va aller, chuchote-t-il à mon oreille pour me rassurer. Je suis désolé mais je pense que tu avais besoin de la lire. Il faut laisser sortir les émotions. Ce n'est pas bien de tout garder pour soi. »

Je suis trop occupée à laisser couler mes larmes pour lui répondre. Pourtant, je voudrais le remercier mais ça reste coincé dans ma gorge. Il finit par se détacher de moi, doucement, pour me tenir par les épaules et me regarder dans les yeux. Je l'ai rarement vu si sérieux.

« Tu devrais lui répondre.

– Je ne sais pas si j'y arriverai, soufflé-je entre deux reniflements.

– Essaye au moins. Il a aussi besoin que tu lui parles, je pense.

– Merci, Fred. »

Il me sourit pour toute réponse et m'entraîne vers la salle commune. On marche quelques instants, en silence, le temps pour moi de sécher mes larmes et de reprendre mes esprits.

« Molly ! fait James en me sautant presque dessus. J'ai pensé à un truc ... T'as pleuré ? »

Il s'interrompt en me regardant fixement. Je soupire. Je le dévisage de mes yeux rouges alors que Fred lève les yeux au ciel, excédé par notre cousin maladroit. Il semble comprendre et hausse les épaules, prêt à m'exposer sa pensée du jour.

« Pour Halloween, il faut absolument qu'on organise quelque chose ! Est-ce que ça te dirait de proposer à McGonagall que je fasse un nouveau concert ? J'ai plein d'idées pour de nouvelles chansons et c'était mortel la dernière fois ! »

Mortel ? Comme « Molly c'est la mort » ? Je fronce les sourcils. Je n'avais pas pensé à Halloween, c'est bientôt mais étrangement, j'avais autre chose à penser ces derniers temps. James trépigne, il a vraiment envie de retourner sur une scène, il aime trop ça. Je hausse les épaules. En même temps, ça ne m'arrange pas vraiment de retravailler tout de suite avec Léon. Mais son sourire est trop large pour le faire disparaître comme ça.

« Allez, Molly ! Et je te jure que je ne ferais plus de chanson sur toi. On va préparer un truc sympa avec les gars ! Dis oui, s'il te plaît, j'aiderai pour l'organisation et on s'occupera aussi de la déco et ...

– C'est bon, soupiré-je. C'est d'accord. Tu demanderas aussi à Léon et McGo mais je suis d'accord sur le principe. Ça peut être sympa.

– Tu entends ça, Fred ? Elle a dit oui ! »

Fred regarde James en riant alors que ce dernier me tend la main pour que je tape dedans, ce que je fais avec un petit sourire amusé. Et il s'en va crier à ses amis qu'ils pourront refaire un concert extraordinaire pour Halloween. Encore faudra-t-il que Léon et Minerva soient d'accord. Mais personne ne peut résister au sourire insistant de James Potter. Fred me tape l'épaule en disant :

« T'as bien fait, ça nous changera à tous les idées.

– On en a besoin, réponds-je en regardant James partir à la recherche de ses lunettes qui font Yeah. Enfin, on n'a pas forcément besoin d'un cousin à l'ego surdimensionné.

– Oh, ne t'inquiète pas ... On commence à avoir l'habitude, ce ne serait pas le premier. »

Je le foudroie du regard en comprenant qu'il parle de moi. Ça ne fait que l'amuser davantage. Je monte au dortoir sans un regard de plus pour lui, trop fière pour essayer d'argumenter. Je dépose précieusement la lettre de Percy dans ma malle. Je ne me sens pas d'humeur à lui répondre maintenant. Je préfère laisser la tempête s'essouffler un peu, ne plus avoir des élans de colère, ne plus perdre mes moyens en voyant Scott ou en faisant face à Madame Ross. Il faut que je retrouve une forme d'équilibre dans ma vie, pour pouvoir m'attaquer à répondre à Percy. Sinon, je risque de répondre quelque chose que je regretterais.

A midi, en sortant d'un cours de Botanique particulièrement laborieux, je me dirige vers les toilettes pour essayer d'enlever la terre incrustée dans chaque repli de ma main et sous mes ongles. Mais j'ai beau versé plusieurs litres d'eau sur mes mains, frotter à m'en faire mal, j'ai l'impression que la terre reste accrochée comme si sa vie en dépendait. Merlin, qu'est-ce que Monsieur Londubat met dans sa terre ? C'est insupportable. J'allais utiliser la magie pour résoudre ce problème quand la porte derrière moi s'est ouverte dans un grincement inquiétant. Je fronce les sourcils, ce n'est pas les toilettes de Mimi pourtant. Mais n'importe qui à le droit d'aller aux toilettes. Je sors ma baguette, cherchant la formule exacte d'un sortilège de nettoyage suffisamment précis.

« Salut, Weaslaide, ça faisait longtemps que tu ne nous avais pas pourri la vie.

– Et ça vous avait manqué ? »

Je me retourne lentement pour découvrir devant mes yeux ébahis Emeline Lovener en compagnie de Brittany Norwich et Natacha Rosenthal. Je hausse un sourcil perplexe. Ça alors ! Emeline et Brittany se liguent contre moi au lieu de se battre entre elles. Franchement, je suis déçue, l'effet est beaucoup plus pathétique. En voyant que j'ai ma baguette en main et que discrètement, je me prépare à riposter si ça tourne mal, Emeline lève la sienne en ma direction, immédiatement imitée par ses deux acolytes.

« Tu es en sous-force, remarque-t-elle avec un sourire mauvais. Je crois qu'on va pouvoir en profiter pour te faire regretter ce que tu as fait. »

Je hoche la tête, compréhensive. Ce que j'ai fait. Bien sûr. C'est si facile de croire à ses propres mensonges. La fille du Ministre se rapproche de moi doucement. J'adresse un regard dur à Brittany. Que Lovener me déteste et veuille me faire porter le chapeau, j'ai l'habitude. Mais je ne comprends pas pourquoi Norwich ne réagit pas, pourquoi laisse-t-elle Emeline faire ça, me punir pour quelque chose que je n'ai pas fait. Quel genre d'amitié ont-elles ? Brittany, si elle était saine d'esprit, aurait dû se séparer d'Emeline, n'était-ce pas le moment idéal pour s'affirmer enfin ? Mais elle ne fait rien d'autre que de détourner le regard et baisser légèrement la main. Elle peut bien avoir honte, ça n'arrange toujours pas mes affaires. Emeline se plante juste devant moi, un grand sourire sur ses lèvres roses. Je la dévisage un instant avant de soupirer :

« Il reste encore à savoir ce que j'ai fait. Parce que c'est marrant, j'ai l'impression de ne pas être coupable. Sauf si tu veux parler des petits pois évidemment, là, je veux bien reconnaître que ...

– On veut parler de ce que tu as dit à tout le monde concernant Léon et moi, déclare Brittany d'une voix plus aiguë que la normale tout en évitant encore mon regard. Alors que ce n'est qu'un paquet de mensonges. »

Un paquet de mensonges. Merlin. J'ai fortement envie de la secouer en lui criant de se réveiller, d'arrêter de vouloir lécher les bottes de Lovener. Elle tente de sauver sa réputation comme elle peut mais c'est elle qui a créé le paquet de mensonges en question. Je n'arrive pas à savoir si elle a réussi à embrouiller Emeline au point de lui faire croire que ce n'était pas vrai ou si Emeline connaît la vérité, s'en fiche et trouve juste en cela l'occasion de me menacer dans des toilettes. Je lance un regard à Natacha qui fait un peu pot de fleur mais qui bloque l'accès à la porte de sortie.

« Il est vrai que j'étais au courant de l'histoire, commencé-je, mais Emeline, réfléchis deux secondes, même si c'est un exercice difficile pour toi. Si je te l'avais dit, je m'en souviendrais, non ? Parce que ça ne tient pas debout, tu ne peux pas m'accuser de te l'avoir dit alors que tu sais pertinemment que je ne t'adresse la parole, comment dire... Jamais si je n'en suis pas forcée.

– Arrête tes conneries, Weasley, m'ordonne Lovener d'un ton sec habitué à donner des ordres. On sait toutes que c'est toi qui a inventé ça et que tu l'as répété à tout le monde.

– Mais pourquoi aurais-je fait ça, Merlin ? Ça me fait juste perdre mon temps. Laissez-moi partir, j'ai autre chose à faire. »

Je tente de la pousser légèrement pour sortir de là, m'éloigner de ces filles et de leurs problèmes qu'elles veulent me créer. Mais Emeline me remet à ma place en pointant sa baguette directement sous ma gorge. Je laisse échapper un petit soupir énervé et recule d'un pas.

« Pourquoi ? Mais pour avoir Léon pour toi toute seule ! »

Elle crie ça, comme si c'était une évidence. Je cligne des yeux, hébétées. Léon ? Pour moi toute seule ? Quelle drôle d'idée. Cette fille est encore plus incroyable que je ne le pensais, complètement timbrée. Je ne peux pas m'empêcher d'émettre un petit rire, même si je sais que je ne suis pas dans une position très favorable pour me foutre de sa gueule mais c'est terriblement tentant.

Son regard vire au noir, elle croit ce qu'elle dit. Je jette un coup d'oeil à Brittany, elle est toujours embarrassée par la situation. Je soupire bruyamment pour répondre :

« Lovener, je n'en ai rien à faire de Léon, d'accord ? Et s'il n'en a rien à faire de toi, ce n'est pas mon problème non plus. »

Je vois dans ses yeux passer l'ombre du doute et elle serre encore plus fort sa baguette. On a tous nos mensonges auxquels on se raccroche. Mais là, ça suffit. Je ne vais pas la laisser me menacer une minute de plus pour quelque chose que je n'ai pas fait. Je fais un mouvement sec de baguette et la sienne vole pour atterrir dans le lavabo. Sans ménagement, je l'écarte de mon chemin pour sortir de ces Merlin de toilettes. Je contourne Natacha qui me lance un regard noir et en atteignant la porte, je jette un coup d'oeil en arrière. Emeline a le visage déformé par la colère, peut-être aussi par la tristesse, je ne sais pas vraiment quelles émotions elle arrive à ressentir. Brittany a laissé en suspend un geste dans sa direction, elle m'adresse un regard un peu perdu. Ce ne sont pas mes affaires. Je leur tourne le dos pour de bon, soulagée de n'avoir pas eu à engager un véritable duel.

Tout ça à cause de Léon, Merlin. Il faut qu'il leur parle, arrête de se planquer lui aussi derrière des mensonges. Ce n'est pas sain tout ça.

J'arrive dans la Grande Salle épuisée. Roxanne fronce les sourcils en me voyant m'installer alors qu'ils sont presque tous au dessert.

« T'en a mis du temps aux toilettes, ça va ? »

Je soupire. Oui, moi, ça va. Mais qu'en est-il des trois Serpentard que j'ai laissé là-bas ?

« Lovener a essayé de m'agresser. Elle n'a pas vraiment réussi, tu me diras. Elle a appris que Léon avait fait des bêtises avec Brittany tout l'été et elle est persuadée que c'est une rumeur de mon invention.

– Léon est sorti avec Brittany pendant l'été ? s'est exclamée Effie, surprise.

– Oui. Je ne me suis pas amusée à inventer un truc pareil. C'est Léon qui l'a dit à tout le monde, je pensais que seule Emeline n'était pas au courant. »

Je regarde mes amis qui avaient tous l'air d'entendre ça pour la première fois. Je hausse les épaules. Léna fronce les sourcils et demande :

« Et Brittany ne s'est pas fait renier par Lovener ?

– Non, elle a dû être convaincante en m'accusant. Pourtant j'étais loin d'être la seule à être au courant. Je me demande même comment vous êtes passés à côté de ça.

– On ne traîne pas tous les jours avec Léon et sa bande, nous, fait Roxanne avec un petit sourire.

– Vous avez bien raison, conclus-je. Si je pouvais éviter, je le ferais. »

Et l'accusation d'Emeline me revient en tête.

« Tu en es sûre ? »

Léna a dit ça en riant. Oui, définitivement. Je ne sais pas ce qui fait dire à Lovener que je veux Léon pour moi toute seule mais ça n'a aucun sens. J'ai déjà bien assez de problèmes sans ça.

***

Bonnes vacances à tous (si vous avez vraiment des vacances, ce que j'espère pour vous, sincèrement) ! 
Avec justement les vacances qui arrivent, je vais avoir du mal à vous mettre des chapitres très régulièrement, je n'aurais pas tout le temps internet mais je pense me laisser le temps d'écrire, d'avancer un peu dans l'histoire (objectif Halloween, ohlala ^^). D'autant plus que je prendrais bien un peu d'avance sur l'année prochaine qui sera certainement très intense pour moi au niveau travail. La khâgne, ça va pas être du gâteau, et l'écriture risque de passer au second plan. (même si le stress d'un concours ou d'un ds me donne toujours de l'inspiration, jamais au bon moment, évidemment ...)

Bref, la suite est en préparation, je n'ai qu'une hâte, attaquer le mois de novembre, qui arrive bientôt mes amis !

Comme toujours, n'hésitez pas à laisser un commentaire, pensez à poser vos questions sur le supplément (dont je vais changer le titre, j'ai bien conscience que le titre n'a aucun sens pour vous c: ) et je vous prépare aussi là-bas une petite surprise pour le mois d'août je pense.
Restez comme vous êtes, je vous aime tellement de me donner du courage et de la motivation.

Bisous

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