Chapitre 09

« Et donc, toi et Seth, vous vous connaissez depuis le jardin d'enfance ? insistai-je. »

James, qui ne quittait pas la route des yeux, hocha doucement la tête.

« Seth, Alex et moi, on a grandi dans la même maison, m'expliqua-t-il finalement, après avoir tourné sur la route qui descendait vers la ville. Ma mère et celle d'Alex travaillent dans le même bureau de police que le père de Seth. A l'époque, Madame Potter n'avait pas encore lancé son entreprise et elle s'occupait de nous.

- C'est beaucoup trop mignon.

- J'ai des photos, si tu veux. Je te montrerais. »

Je ne pus m'empêcher de couler un regard intéressé au conducteur. Des photos de Seth ? Il allait s'en mordre les doigts si je mettais la main dessus. Et j'allais adorer ça.

« Bon, parle-moi plutôt de toi, la nouvelle ! s'exclama James. Qui es-tu vraiment, Carly Green ? Une vampire venue convertir le lycée à ta secte ? Une reptilienne, peut-être ? Nan, ne me dis rien, tu es une espionne venue d'un autre monde pour préparer l'invasion de la Terre. »

Mon camarade de classe était resté très sérieux, et tout en déblatérant ses énormités, son visage s'était assombri. Il avait dû être acteur dans une autre vie. Je retenais un éclat de rire.

« Ni l'un, ni l'autre ! le rassurai-je. Je suis juste Carly et je viens d'emménager ici. »

James eut un petit rire narquois.

« Zéro secret, alors ?

- Non, aucun.

- Et une amie qui pourrait me plaire ? »

Ah le fieffé coquin. Maintenant que j'étais enfermée dans sa voiture, j'allais sûrement être contrainte de lui parler de Keira. Il irait chercher son profil sur les réseaux sociaux, la traquerait jusqu'en bas de chez elle et finirait par lui déclarer son amour à l'aide de phrases trouvées sur internet. Et c'était moi l'espionne ? Quelle blague.

« Tu ne me feras pas parler, James.

- Un jour, Carly, un jour. Tu me feras rencontrer l'amour de ma vie. »

Je ricanais.

« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? m'amusai-je, peu convaincue par mes talents d'entremetteuse.

- C'était écrit dans mon biscuit de la chance. »

OoOoO

« Je vous remets un thé, Madame Devito ? demandai-je poliment en ramassant la tasse vide pour la poser sur mon plateau.

- Non merci, ma jolie... je prendrais plutôt un cognac ! »

Devito était une grand-mère capricieuse. Loin de moi l'idée de la priver de son cognac mais j'éprouvai toujours une certaine réserve à le lui apporter. Par tous les dieux, frêle comme elle l'était, ne serait-ce qu'une goutte de cet alcool et la vieille dame s'embrasait sur place. Enfin, le client était roi...

« Un cognac, vous êtes sûre ? insistai-je, dans l'espoir qu'aujourd'hui, cette habituée du café se tienne à carreau.

- Mais oui ! soupira Devito. Avec ce temps, il faut bien que je réchauffe mes vieux os. Allez me le chercher ! »

Un cognac à cinq heures de l'après-midi, c'était comme avaler un chou de Bruxelles pour le goûter. Ça ne se faisait pas. C'était contre les lois de l'univers. La démonstration est simple : il y a une heure pour tout. Le cognac, c'était comme dans les films : à partir de dix-neuf heures. Madame Devito étant arrivée trop tôt, elle devait en conséquence attendre deux heures avant que l'ordre suprême de l'univers ne lui permette une telle folie, surtout quand on avait déjà quatre-vingt-cinq balais dans le compteur. Et moi, je m'étonnais encore d'être célibataire après un raisonnement pareil !

Je fis une nouvelle fois le tour de la pièce, à la recherche d'éventuelles commandes et prenait la route du bar. Leith m'y attendait, visiblement très occupé à essuyer un verre. Ses boucles claires étaient vaguement coiffées en arrière et de petites fossettes creusaient ses joues colorées par la chaleur qui régnaient dans la pièce. Mon cœur rata un battement. Il me plaisait. Qu'on se le dise directement, je n'étais pas insensible au charme naturel de mon collègue et j'avais dans l'idée qu'il était habitué à collectionner les regards puisqu'il se flirtait avec moi sans aucune gêne. Lui, pour le coup, je voulais bien qu'il soit mon voisin. Manque de bol, c'était tombé sur mon autre collègue. C'était peut-être une histoire de karma. Dans une autre vie, je devais avoir marché sur une fourmi, et bim, c'était moi qui payais cette fatale erreur.

Arrivée au bar, je déposais mon plateau et Leith se débarrassa de son verre pour le récupérer. Il tenta de le faire tourner comme un pizzaiolo fait tourner sa pâte, échoua lamentablement et le rangea sous le comptoir, l'air de rien.

« Qu'est-ce que ce sera pour la jolie demoiselle ? me demanda-t-il en m'adressant un petit clin d'œil complice.

- Trois bières et un cognac, répétai-je en lisant mon petit carnet. S'il te plaît.

- Pour toi toute seule ? se moqua-t-il. Tu tentes de noyer un chagrin d'amour ?

- N'importe quoi... »

Leith se gratta le menton, pensif. Visiblement, je n'étais pas convaincante.

« Tu es arrivée dans une voiture, ajouta Leith, suspicieux. C'est ton petit ami jaloux qui t'a conduit ici en te défendant de m'adresser la parole ?

- Bon sang, Leith ! m'exclamai-je, rouge de honte pour je ne savais trop quelle raison. Je viens d'arriver ici. Tu crois vraiment que je suis déjà en couple ?

- Je ne sais pas, mais ça m'intéresse. »

Leith se mit à rire de sa propre blague. Ses fossettes creusèrent un peu plus ses joues et je pus apercevoir le temps d'un instant le teint éclatant de ses dents blanches et parfaites. Et cette désinvolture. Bon dieu, quel garçon lâchait avec insouciance une telle information à votre propos ? Je m'appelle Leith, je suis diablement mignon et drôle et je me permets de t'informer que ta vie amoureuse m'intrigue. A part ça, je suis tout à fait normal. Si c'était une technique de drague, alors ce petit irait loin dans la vie. Et moi, plus je retournais sa déclaration dans mon esprit plus je rougissais furieusement.

Nerveuse, je me mis à gratter une tâche sur le bar. Leith s'intéressa de nouveau à mes commandes et je pus continuer de digérer notre échange en toute discrétion.

« Quelle tempête... marmonna finalement le barman pour tuer le silence qui s'était installé entre nous deux et pour m'épargner une énième remarque interne sur mon physique couleur tomate. Chaque année, c'est la même chose.

- Tu devrais y être habitué alors ! murmurai-je, amusée, reprenant doucement contenance.

- On ne s'habitue jamais vraiment à ça... me répondit-il, l'air mystérieux en déposant finalement mes commandes sur le bar. »

Tout à coup lasse, je récupérai les commandes et les arrangeais sur mon plateau. Je n'avais pas pris mon vélo au lycée, j'allais donc devoir emprunter le vélo de livraison de Jack. Et rentrer à vélo par ce temps, ce n'était vraiment pas l'idée la plus engageante de ma journée. En plus de cela, et je me faisais la réflexion en servant les trois bières, mes muscles commençaient à fatiguer. Ils n'en pouvaient plus d'être debout et d'effectuer les mêmes gestes depuis déjà trois longues heures. Plus la fin de mon service approchait moins j'avais envie d'affronter la tempête et les protestations de mon corps. Si seulement Seth avait été dans le coin pour prendre ma place maintenant et me laisser rentrer plutôt. Mais comme toujours, mon voisin ne savait pas se rendre utile au bon moment. Il était plutôt du genre futile et son absence, comme par hasard, un soir de forte fréquentation, avait éveillé en moi une violente envie de lui faire la peau.

« Où est Potter ? demandai-je à demi voix en revenant vers Leith.

- Il est au port, à son bateau, m'expliqua le fils du patron sans s'attarder. Seth a toujours des congés exceptionnels en cas de tempête. »

Mortifiée, je n'osais répondre. Je venais d'être affreuse avec mon terrible voisin alors qu'il était probablement en train de se noyer, accroché au mat de son bateau, fouetté par la houle. J'étais vraisemblablement un monstre sans cœur. Ou alors, réflexion faite, si Seth disparaissait, ça faisait déjà un abruti de moins sur cette planète. Et ça, c'était cool. Oups, Josiane, l'instant remise en cause est déjà terminé, tu peux fermer le bureau des plaidoiries.

« Pourquoi est-ce que tu souris bêtement ? demanda soudain Leith en me scrutant du regard.

- Je souris bêtement ? »

Me voilà prise sur le fait.

« Oui, oui. C'est Seth qui te fait sourire comme ça ? »

J'éclatai de rire, pardon, je pouffai grossièrement, à mi-chemin entre le rire idiot et l'éternuement gras. Carly Green, toujours classe, pour vous servir !

« Absolument pas ! me défendis-je, outrée.

- Alors, pourquoi tu souris bêtement ?

- Oh, je repensais à mon chat, ce matin.

- C'est mignon, tu as un chat et tu penses à lui !

- Toute ma vie tourne autour de Pampy !

- Pampy ?

- Pamplemousse de son vrai nom. »

Leith me lança un petit regard amusé.

« Tu m'intrigue encore plus, Carly Green, m'annonça Leith. »

Et voilà que je perdais à nouveau toutes contenances.

Le reste du service se passa sans encombre. Devito quitta le café après son troisième cognac et quelques clients se tapirent dans un coin pour éviter l'averse qui ne semblait toujours pas prendre fin. Néanmoins, une fois la salle rangée et nettoyée, le vent s'était calmé et il ne tombait plus qu'une petite pluie d'automne.

« Tu vas pouvoir rentrer ? me demanda Leith en jetant un petit coup d'œil à travers la baie vitrée du café.

- J'imagine que oui, répondis-je simplement en défaisant mon tablier et en le déposant sur le comptoir. Il y a encore des bus à vingt heures ?

- Oui, mais avec ton vélo...

- Qui est au lycée... renchéris-je, amusée en repensant à ma conversation avec James.

- Ah, oui. »

Leith se gratta vaguement les cheveux et s'intéressa à notre conversation aussi subitement qu'il s'en était détaché.

« Avec le bus, tu peux traîner en ville jusqu'à vingt-deux heures, m'expliqua-t-il gentiment.

- C'est bon à savoir. »

Je lui décochais un petit sourire. Il me répondit de la même façon, quoique le sien fût un poil plus radieux. La blancheur de ses dents, peut-être. Leith voulut ajouter quelque chose, quand tout à coup, Jack déboula des cuisines. Sa toque de cuisinier était de travers et il portait encore son tablier, plus sale encore qu'une heure avant. Il semblait en proie à un dilemme important puisqu'il se jeta sur nous, un sachet en plastique dans les mains, et le posa sans la moindre compassion sur le comptoir.

« C'était bien le moment ! s'exclamait-il en se grattant les cheveux, à la manière de son fils. Ayez des amis qu'ils disaient !

- Qu'est-ce qui se passe, papa ? demanda Leith en me lançant un regard intrigué.

- Emett a encore une panne d'électricité, expliqua Jack sans vraiment nous prêter attention. Il a appelé pour que je lui fasse une soupe, j'l'ai faite.

- Tout va bien alors, il ne reste plus qu'à la lui apporter, le rassura Leith. »

Sans pouvoir m'en empêcher, je lâchais le fameux ... « Euh, Emett, Emett Finnigan ? » que tous les films pour midinettes reprennent et les Thorne acquiescèrent. Puis ils se regardèrent de nouveau dans le blanc des yeux, comme si je n'avais pas été là à les écouter.

« Sauf que je ne peux pas ! murmura Jack. J'ai encore trop de boulot et toi, Leith, tu dois faire l'inventaire !

- Et Seth ? proposa Leith.

- Avec la tempête, il est sûrement au port... fit remarquer Jack.

- Moi, je peux le faire ! répliquai-je, un peu contrariée par le fait qu'il m'ignorait. »

Jack jeta un coup d'œil dehors. Il semblait hésiter à m'envoyer seule dehors.

« Tu as un vélo ? demanda-t-il, semblant peser le pour et le contre.

- Avec la tempête, j'ai dû le laisser au lycée... répondis-je, comprenant que ce n'était pas aujourd'hui que j'allais faire une livraison.

- Il y a toujours le mien ! s'exclama Leith. Si je dois rester faire l'inventaire, je peux laisser mon vélo à Carly et elle le ramènera demain ou je passerai le chercher chez toi. »

Le cuisinier se gratta le menton. On aurait dit un père réticent à l'idée de laisser sa fille sortir seule le soir. Si j'avais eu un père, j'aurais aimé qu'il réagisse ainsi de temps en temps. Ma mère me faisait beaucoup trop confiance pour que je puisse taper du pied dans la maison parce qu'elle ne voulait pas me laisser sortir. J'avais grandi sans trop d'interdits et l'inquiétude lisible dans le regard de Monsieur Thorne me faisait soudain sentir comme une enfant presque normale.

« Ce sera exceptionnel, alors... concéda mon patron. Et Carly, tu m'écris un SMS dès que tu es rentrée chez toi et que tu es bien au chaud ! Prends une parka dans le placard des employés pour te couvrir et surtout, ne t'arrêtes pas de pédaler.

- Papa, elle ne fait qu'une livraison ! se moqua doucement Leith.

- Et alors ? Traverser la ville et monter sur les hauteurs, c'est dangereux.

- Carly est une personnne prudente.

- Extrêmement prudente. »

Thorne soupira. Leith et moi échangeâmes un regard victorieux.

« Bon, allez, je te donne l'adresse et tu files ! s'exclama le tenancier du Matelot. Sinon, la soupe va arriver froide. »

OoOoO

La maison de mon professeur de littérature était hors de la ville. J'avais bien mis une demi-heure pour rejoindre le port et emprunter le raccourci que Jack m'avait conseillé. Le dit raccourci était un chemin du parc national forestier qui menait au phare. D'après mon patron, c'était plus sûr que de passer par le cœur de la ville où je pouvais faire de mauvaises rencontres. Et comme j'étais nouvelle, je ne m'étais pas amusée à jouer les fines bouches sur ce qu'on me proposait.

Une fois sur ce chemin, il suffisait de pédaler tout droit. Tout droit était une drôle de notion quand la plupart du temps, il fallait zigzaguer entre les cailloux et les racines des arbres qui envahissaient le sentier. J'aurais peut-être dû rouler là où les pneus des voitures avaient laissé une trace mais je ne possédai clairement pas un vélo tout terrain et surtout, je n'avais pas envie d'expliquer à Leith pourquoi son vélo tout propre était couleur gadoue. Je m'étais donc amusée à guetter les obstacles tout en me parlant à voix haute parce que ce n'était clairement pas rassurant de rouler là la nuit. Si le sentier était encore éclairé par la ville, les lampadaires étaient répartis de façon assez aléatoire. Passé cette barrière lumineuse, le parc national de Blueberry s'enfonçait dans la nuit noire et froide du mois de septembre. Si quelque chose ou quelqu'un avait voulu me tuer, il aurait pu le faire sans hésiter.

Je finissais néanmoins par déboucher sur la Place du Phare, au sommet des hauteurs de Blueberry Harbour vivante. C'était un charmant coin, encore inconnu pour moi. La place était circulaire, entourée de trois maisons. Au centre de celle-ci, il y avait un minuscule square ouvert avec un panneau de randonnée, probablement celui qui annonçait aux promeneurs qu'ils étaient arrivés au phare. Je descendais du vélo, l'amenai jusqu'au jardin de la maison portant le numéro trois. C'était une maison coloniale, délavée par les intempéries et plongée dans le noir par la tempête de ce soir. En peu plus en retrait par rapport aux deux autres, il fallait traverser un petit jardin défriché pour atteindre son perron. Là, j'hésitai à grimper les deux marches qui me séparaient du sol. Elles avaient toutes les deux l'air en ruines et avec la pluie, j'avais moyennement envie d'en briser une. Le froid eut raison de ma volonté d'être soigneuse. J'essayai d'escalader le plus rapidement possible le petit perron et sonnai à la porte.

Comme il n'y avait aucune lumière, j'eus du mal à savoir si Monsieur Finnigan allait m'ouvrir. J'attendis quelques minutes, pensive. Puis la porte s'ouvrit et mon professeur de littérature apparut dans mon champ de vision, les cheveux trempés, la mine défaite et les vêtements sales. Lorsqu'il comprit qui j'étais, il fronça les sourcils.

« Je m'attendais à voir Seth ou Jack... souffla-t-il un peu surpris. Qu'est-ce que vous faites là avec ma soupe, Mademoiselle Green ?

- Bah, justement, je vous apporte votre soupe, répondis-je maladroitement. Ah et ce livre, là.

- Forcément ! maugréa-t-il. »

Mon professeur avait l'air vraiment contrarié. On aurait dit que je lui apportais le mauvais plat et j'étais presque un peu énervée par ce comportement. Je ne savais pas qu'il m'appréciait aussi peu. D'ordinaire, il me donnait l'impression d'être plus sympathique. Il fallait peu pour me prouver que je m'étais trompée.

« Vous devriez y aller... souffla-t-il sur un ton plus froid que le vent qui venait de se lever à nouveau. Il se fait tard et vous avez probablement autre chose à faire que de traîner ici dans le froid. »

Et il referma la porte. J'haussai les sourcils, mitigée. Je ne comprenais pas vraiment ce qui venait de se passer et je préférai ne pas y réfléchir. Hébétée, je m'autorisais quand même à lui donner un sursis pour qu'il m'ouvre à nouveau et me proposer de rentrer partager sa soupe mais il n'en fit rien. Il ne m'avait même pas remerciée. La prochaine fois, Jack et Leith se débrouilleraient, hein. J'en avais même oublié l'exemplaire d'Orgueils et Préjugés.

Je dégringolais les marches du parvis avec une pointe d'agacement et retournai à mon vélo. Tout à coup, au fond de la poche de ma parka, je le sentis s'animer furieusement.

Trifouillant maladroitement la veste que j'avais empruntée au café, je finis par mettre la main sur mon cellulaire. En le sortant, il vibrait encore furieusement. Parmi une petit vingtaine de message non-lus, une trentaine supplémentaire venait d'arriver subitement. Et chacun d'eux venait de ma mère. J'ouvrai le dernier, une pointe d'inquiétude dans chacun de mes gestes fébriles.

Momy. : Carly Green, si tu ne me donnes pas signe de vie dans les dix prochaines secondes, je te décapite dès que tu as mis un pas dans la maison.

Mesdames et messieurs, ce fut un plaisir d'avoir écrit pour vous.

Note de réécriture : et hop, voilà ce que j'appelle un chapitre bonus ! Et oui, la correction, c'est aussi plus de contenu ! Enfin, celui-là ne détonne pas trop des autres puisque c'est juste la fin de l'ancien chapitre huit, donc c'est pas dramatique mais vous avez saisi l'idée.

J'espère qu'il vous aura plu et que vous serez au rendez-vous pour la suite ! :D

Sincèrement vôtre,

Elwyn.

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