Chapitre 08
Je suis restée malade une semaine. Nora vint me voir quelques fois, Holly m'obligea à faire mes devoirs et j'eus même un petit mail de Monsieur Finnigan et de mon patron, Monsieur Thorne, qui s'inquiétaient de ne pas me voir en classe et au travail. Le point noir sur cette merveilleuse liste de personnes attentives s'appelait Seth. Il m'appelait tous les jours, matins, midis et soirs et me parlaient, encore et encore et encore. Si j'avais pu, j'aurais envoyé un assassin lui couper la langue. Il se serait glisser en douce dans sa chambre, l'aurait plaqué dans son lit et couic ! Plus d'ennuis. Mais tout ça était bien trop beau pour être vrai.
Ma mère trouvait ça mignon de la part de notre nouveau voisin. Ça me rendait malade. J'avais envie de vomir dès que j'entendais l'accent insupportable de Seth, lui et son petit côté insolent, fier de savoir qu'il m'ennuyait plus qu'il ne me distrayait. Tu parles d'un héros de roman romantique. J'aurais mille fois préféré trouver Neville Londubat de l'autre côté de ma porte que cette espèce d'énergumène beaucoup trop proche d'un Cormac McLaggen en couche culotte. Et en ce beau lundi soir de septembre, alors que le soleil dégringolait dans le ciel, je n'avais qu'une envie : manger une glace puis une pizza dans le canapé, en compagnie de ma mère. Parce qu'il fallait que j'oublie Seth et mon retour très probable en classe demain.
Inspirée par mon envie de sel, de sucre et de gras, je descendais à l'atelier de ma mère. Elle l'avait emménagé dans une pièce qui donnait sur le garage que nous avions joyeusement surnommé la caverne d'Ali Baba. Si vous cherchiez Sam Green, c'était sûrement ici qu'elle se terrait.
A ma plus grande surprise, elle ne s'y trouvait pas. Pourtant, elle ne travaillait pas au bureau aujourd'hui.
C'était son jour off de la semaine, celui qu'elle passait enfermée à double-tour dans cette pièce beaucoup trop spacieuse pour être bien rangée, à s'énerver parce qu'elle ne parvenait pas à récolter les idées qu'elle semait un peu partout dans son atelier. Je refermais donc doucement la porte et tendais l'oreille. Il n'y avait pas un bruit dans la maison, pas un passant dans la rue. Tout était profondément calme et si j'écoutais le silence, je pouvais entendre mon cœur battre. Je fis un premier pas dans le couloir. Sous mon pied, pourtant léger, je vous le promets, le parquet s'était mis à grincer sournoisement.
L'atmosphère me paraissait soudain lourde. On aurait dit qu'un orage allait éclater à tout moment. Je n'aimais pas trop ça. Ça me rappelait tous ces foutus films d'horreur où la maison endormie se réveille et devient un enfer sur terre pour ses propriétaires. Je voulus me saisir de mon portable pour lancer une petite musique, me détendre et reprendre mes recherches dans la maison quand une boule de poils orange me fila comme une furie entre les pieds. Tétanisée par l'effet de surprise, je me raidissais.
« Oh mon dieu ! m'écriai-je alors qu'une main se posait subitement sur mon épaule. »
Mon cri dut s'entendre jusqu'au lycée puisque j'eus presque mal à la gorge quand celui-ci s'éteignit. Je me retournai brusquement, prête à me battre, les mains en l'air.
« Attention, j'ai un crucifix, démon ! m'exclamais-je, belle et bien consciente que je bluffais. »
Mais qu'est-ce qu'en savait l'esprit qui hantait ma maison ? Mon agresseur me saisit par les épaules et me secoua légèrement.
« Mais qu'est-ce que tu racontes, Carly ? s'indigna la voix de ma mère. Enfin, c'est moi !
- Maman ? »
Je lui sautais dans les bras, soulagée de la voir et honteuse de mon cinéma.
« Tu n'imagines même pas comment je suis heureuse de voir que tu n'as pas été enlevée par des aliens ou possédée par un poltergheist ! m'exclamai-je, les larmes aux yeux. J'ai eu tellement peur. »
Ma mère s'écarta de moi et réarrangea sa robe en satin.
« Oh toi, tu es fatiguée, ma chérie... soupira-t-elle, tout de même amusée.
- Ce sont des choses qui arrivent quand on est malade ! me défendis-je.
- Quand je suis malade, je n'imagine pas que ma mère est possédée par un... un quoi ?
- On s'en fout. Je ne m'inquièterais plus jamais pour toi. »
Ma mère pouffa comme une adolescente et se détourna de moi pour rejoindre la porte d'entrée. A ma plus grande surprise, elle s'était coiffée et joliment habillée pour une soirée entre fille.
« Tu sors ? osais-je, curieuse ?
- Oui, pourquoi ? »
Enfer. Trahison. Coup de couteau dans le dos.
« Mais maman, et notre soirée pizza ?
- Quelle soirée pizza ?
- Celle que j'allais justement organiser avec toi ! »
Ma mère me lança un petit regard coupable et sévère.
« Tu ferais mieux de manger léger et d'aller te coucher tôt.
- Pendant que toi, tu t'enfiles ton hawaïenne tranquillement devant Amour, Gloire et Beauté ? Hors de question.
- Je ne vais pas m'enfiler une hawaïenne, je vais au restaurant.
- Sans moi ?
- Oui. »
La suite fut d'une logique absolue.
« Avec Viktor ? marmonnai-je.
- Oui.
- Ah. »
Comment cacher ma déception ? Et puis, pour qui se prenait-il, ce Viktor ? Ma mère n'était pas une femme à prendre, et dans tous les sens du terme, j'entends. Eûk. Je venais vraiment de penser ça ? Enfin, là n'était pas la question.
« Tu m'abandonnes pour lui ? grognai-je, mécontente.
- Non, pas du tout, ma puce. Arrête de faire ton enfant.
- On ne s'est pas vue de la semaine.
- Ne dis pas n'importe quoi, Carly, me réprimanda ma mère.
- J'ai passé plus de temps au téléphone avec Seth qu'à table avec toi... me défendis-je. Tu sors tous les soirs et en plus, tu rentres tard.
- Ce que tu peux être capricieuse. On fera soirée pizza demain soir.
- Je bosse, demain soir ! »
S'en était trop pour mon pauvre cœur de jeune femme malade. Je me sentais trahie, remplacée. Viktor envahissait ma vie sans ma permission et m'empruntai ma mère quand bon lui semblait. Et moi, dans tout ça, je ne la voyais plus.
« J'appellerai ta secrétaire pour avoir un rendez-vous avec toi, minaudais-je. Peut-être que Viktor n'a pas pollué tous tes créneaux de libre.
- Carly ! s'exclama ma mère, agacée.
- Bonne soirée. »
Sans attendre de réponse, j'attrapai mon chat qui passait par là et grimpai les marches de l'escalier par deux pour m'enfermer dans ma chambre. Je bouillonnai de l'intérieur. C'était censé être ma soirée. Comment est-ce que je pouvais savoir que maintenant, je devais réserver ma mère pour espérer passer un peu de temps avec elle ? Depuis quand est-ce que Viktor passait avant moi ? Elle ne m'avait rien dit. Absolument rien. En entrant dans ma chambre, j'avais directement vu sur ma fenêtre et je ne pus m'empêcher de croiser la silhouette noire de mon voisin à son bureau. Celui-ci sembla m'apercevoir et me salua. Pendant un court instant, j'hésitai à lui répondre. Puis la colère l'emporta et d'un geste rageur, je fermai abruptement mes rideaux. Qu'ils aillent tous en enfer.
« Sauf toi, Pampy... minaudai-je tout de même, boudeuse. »
OoOoO
« Tu boudes ?
- Fous-moi la paix, Potter... grondai-je. »
Il m'attendait à la descente du bus, encore sur son vélo, échevelé par la course folle qu'il venait de livrer avec le car scolaire.
« Hier, je t'ai fait coucou et tu ne m'a pas répondu... bouda-t-il à son tour.
- T'as pas cinq ans, Potter. Fous-moi la paix. »
Mon voisin soupira. Il jeta un coup d'œil autour de nous alors que nous avancions vers le lycée puis reporta son attention sur moi.
« Il fait beau aujourd'hui... marmonna-t-il, l'air badin. »
La météo annonçait de l'orage entre midi et seize heures. Ce n'était pas exactement ma définition du beau. Je regardai le ciel, mitigée. Il était presque noir. L'atmosphère était électrique et la mer, quelques rues plus bas, se déchaînait. Et puis ce vent. Ma mère n'était justement pas rentrée parce que des arbres étaient tombés sur la route hier soir.
« C'est la saison des tempêtes, m'expliqua Seth sans que je ne lui aie rien demandé. J'adore ce moment de l'année.
- Ça ne t'empêche pas de faire du bateau ? eus-je le malheur de demandé après m'être vaguement souvenue du passage de Seth à la télé locale.
- Comment est-ce que tu sais ? »
Imbécile que j'étais, je rougissais et détournai le visage pour ne pas qu'il s'en aperçoive. Mais le mal était fait et je le sentais jubiler. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir s'imaginer maintenant ?
« J'y crois pas, tu m'as cherché sur les réseaux sociaux ! s'exclama-t-il. Tu sais, Carly, il n'y a pas de honte à me trouver mignon et à vouloir décrocher le gros lot. »
Un truc du genre, par exemple.
« Si toi tu es le gros lot, remarquai-je doucement, alors je suis pour la vie ce qu'est une chaussette pour Dobby.
- Tu estimes énormément mais c'est déjà mon rôle.
- Je te hais, Seth Potter, sifflai-je. »
Seth éclata de rire et franchement, ça me tue de vous dire que ça m'a fait sourire aussi. Il était peut-être temps que je m'éloigne de mon voisin avant d'éprouver autre chose que de la pitié à son égard. Ou que mon cerveau fonde. Au choix.
« Je te montrerai si tu es gentille et si tu reconnais que je suis le meilleur voisin du monde ! s'exclama Seth.
- Hors de question.
- Tu ne vas pas mourir de ça. Allez, dis-le.
- Non.
- Tu n'as plus le choix. Sinon, je vais croire que je te plais. »
Je manquai de m'étouffer. Avec un peu d'eau dans la gorge, j'aurais été mille fois plus crédible. J'aurais même pu lui cracher à la figure. Manque de bol, j'étais à sec.
« Enfin, après tout, tu l'as dit au téléphone.
- Qu'est-ce que j'ai dit au téléphone ? embrayai-je immédiatement, soudain inquiète. »
Seth me lança un petit sourire carnassier et s'arrêta aux marches qui permettaient d'entrer dans le lycée.
« Que j'étais pas mal. »
Si je n'étais pas pivoine, alors j'étais écrevisse. L'un comme l'autre ne me convenait pas et je n'avais aucun moyen de fuir Seth qui pouvait à présent me dévisager à loisir.
« Tu ne dis plus rien ? marmonna Seth, qui semblait se délecter de son petit effet. »
Josiane devait avoir pressé le bouton silence. De toute façon, dès qu'il fallait me sortir de situation compliquée, elle n'était bonne qu'à appuyer sur le bouton rouge, sauter partout dans la pièce et crier à l'aide en renversant tout sur son passage.
« Bon tant pis, tu finiras bien par l'admettre et je serais vengé ! soupira mon voisin. On se voit en littérature.
- C'est ça, répondis-je, encore sonnée. »
Pourquoi fallait-il qu'il se souvienne encore de ça ?
OoOoO
Comme promis, je m'étais présentée en club à l'heure demandée. Nora était ravie et moi, je pouvais lire dans mon coin sans que personne ne sache que j'étais entrée dans ce club. Ce dernier se trouvait au premier étage du lycée et donnait sur l'arrière du bâtiment. J'aimais bien la vue qui donnait sur le petit bois qui bordait la partie est de la ville et que nous pouvions emprunter pour nous rendre au port. C'était un endroit très cosy, surtout parce que Nora l'avait annexé et que tout ce qu'elle touchait semblait devenir sa propriété. Nous étions tranquillement installées à l'intérieur quand dehors, il pleuvait à verse. J'avais hérité d'un petit pouf dans un coin de la pièce pendant que les autres membres se creusaient les méninges.
Holly tapait frénétiquement sur son clavier, les yeux rivés sur son écran. Elle rédigeait un article sur une boutique qui venait d'ouvrir en ville. Elle était prodigieusement concentrée et je me fis la remarque que c'était sûrement parce qu'elle devait penser ardemment aux emplacements des lettres de son clavier qu'elle martelait avec deux doigts seulement. De l'autre côté, Nora était plongée dans l'écoute d'une interview qu'elle avait réalisée avec un membre du club de cinéma. La Présidente des élèves s'était attribué la lourde tâche d'aider les clubs à avoir plus de membres et cette interview devait faire la promotion de l'un d'eux. Visiblement, elle n'allait pas laisser le club de natation et de football s'en tirer avec toutes les subventions.
« Je n'arriverai jamais à écrire la chronique de rentrée... me souffla discrètement Holly alors que Nora était sortie chercher de l'encre pour l'imprimante.
- Ne dis pas ça, murmurai-je. Tu as encore le temps, l'édition du mois ne sort que fin septembre.
- Non, la chronique doit sortir vendredi ! s'exclama Holly, extenuée. Et celui sur le magasin devait déjà être en ligne hier. Je suis débordée avec les devoirs. Et on n'a toujours pas de scoop vu que Stanislas refuse de nous vendre ces tuyaux. »
Je retins un petit rire. Stanislas était un garçon de notre classe. Je ne savais pas comment il s'y prenait mais il était toujours au courant de tout. Une vraie mine d'or dont profitait Nora depuis qu'elle était entrée au journal. On pouvait fédérer les férus d'infos avec quelques pages de papiers mais rien ne valait quelques bonnes commères pour vendre des exemplaires supplémentaires.
« Ce n'est pas comme si Juliet avait essayé de conclure avec Seth et que ce dernier s'était finalement pris une baffe royale... murmurai-je, l'air innocente. »
Nora fit les yeux ronds.
« Non ! hallucina mon amie. Seth s'est fait rembarré.
- C'est un peu ma faute, mais chut. Ce n'est pas moi qui te l'ai dit !
- Je vois déjà les gros titres ! rêvassa la rédactrice en chef. Le bourreau des cœurs enfin puni ! »
Un sourire carnassier naquit aux coins de mes lèvres. Seth pensait pouvoir me ridiculiser avec ses grands airs, et bien qu'il s'y reprenne. La vengeance était décidément le meilleur plat du monde. Nora repartit toute guillerette à son poste et Holly me lança un regard suppliant.
« Et qu'est-ce que je fais pour la chronique ? marmonna-t-elle, des sanglots dans la voix. »
Je soupirais bruyamment, partagée entre l'amusement et le dépit. Force était de constater que j'allais une fois de plus me mêler d'une activité de club. Il n'y avait plus qu'à espérer que je ne repeigne pas de mon vomi les locaux du journal du lycée.
« Je te la fais, ta chronique. Passe-moi tes notes ! »
Holly applaudit vivement et me tendit les notes qu'elle avait sous la main. Je les attrapai et ouvrai mon sac. Alors que je fourrais mes notes à l'intérieur, la couverture d'un livre attira mon attention.
« Eh merde... murmurai-je.
- Qu'est-ce qui se passe ? s'inquiéta Holly.
- J'ai oublié de rendre un livre à Finnigan.
- Finnigan te prête des livres ? s'incrusta Nora. »
Sans pouvoir m'en empêcher, je levai les yeux au ciel.
« Faut bien que je rattrape le programme... soupirai-je.
- Orgueil et Préjugés, c'était celui de l'année dernière... se moqua Holly. Enfin bref, tu fais ce que tu veux.
- Tu n'auras qu'à lui rendre jeudi, proposa Nora. Concentre-toi sur l'article.
- Ouais, je regarderai ça demain, quand je ne bosserai pas. »
Cette fois-ci, Nora fit la moue et je fronçai les sourcils.
« Tu bosses avec Seth, c'est ça ? marmonna-t-elle. Ça doit être dur.
- Non, pas vraiment. Et puis, il y a Leith, aussi. »
Holly jeta un petit regard furtif à Nora qui se tassa dans son siège et remit ses écouteurs sans relever. L'amérindienne me fit un petit signe, comme si c'était un sujet délicat à ne surtout pas aborder. Je fis à mon tour un signe pour signaler que j'avais compris. Maintenant, je voulais savoir ce qui c'était passé entre Nora et Seth pour qu'ils se détestent autant et ce que Leith venait faire dans cette histoire. Il n'était pas plus vieux que nous, Leith avait donc été au lycée en même temps que mes deux amies.
« Bon, je vais bosser... marmonnai-je. On se voit demain. »
Holly me salua de la main et s'intéressa à son ordinateur. Je terminai de rassembler mes affaires, enfilai mon imperméable et m'échappai par la porte entrouverte. A cette heure-là, tout semblait éteint dans le lycée. Dehors, la pluie battait toujours et j'eus du mal à me persuader d'aller au travail. Manque de bol, j'étais à pied. Pour m'éviter une trop longue marche, je me décidai à passer par le local à vélo. Il se trouvait à droite du lycée et on pouvait y accéder de l'intérieur. Il me permettait un tout petit temps de sursis avant de me jeter à l'extérieur. Après, je serais seule contre la tempête.
« Eh, voisine ! »
Du moins, c'était ce que je croyais.
« James, je ne suis pas ta voisine... minaudai-je. »
Le meilleur ami de Seth numéro deux me rejoignit sans me laisser le temps de protester. Sans vraiment me formaliser de sa présence, je le laissai traverser le local à vélo avec moi.
« Alors...
- Non, Seth ne me plaît pas, répondis-je immédiatement.
- J'allais te demander si tu étais guérie, mais très bien, je prends cette information pour argent comptant... »
Je rougissais et regardais mes pieds pour cacher ma gêne. Evidemment.
« Bref, t'en a encore pour longtemps... marmonnai-je pour essayer de me sortir de cette passe embarrassante.
- J'essaye d'être amical, répondit simplement James.
- Je suis sûre que tu caches un sale coup préparé par Seth. »
James soupira, amusé.
« Tout de suite... minauda-t-il sans grande conviction. Est-ce que j'ai l'air de faire partie de ce genre de combine ?
- Je dirais même que c'est toi qui les lance.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- Sincèrement, non.
- Tant pis, parce que j'ai une voiture, moi. »
Je poussais un petit couinement, presque un cri de supplique, alors que James me désignai la pluie torrentielle à l'extérieur du local. Oh et puis merde.
« Allez, joue pas au con et laisse-moi monter dans ta voiture.
- Dis-le.
- Dire quoi ?
- Que tu me fais confiance.
- Je te fais confiance ! m'exécutai-je à contrecœur. On peut monter maintenant ? Je vais être en retard. »
James me fit un petit sourire et m'invita à me diriger vers l'une des seules voitures qui restaient sur le parking.
« Après vous, mademoiselle Green... m'annonça-t-il d'une voix grave et chaude. Je ne voudrais pas faire attendre votre majesté. »
Je levai les yeux au ciel et passais devant lui. Ah, les hommes.
Note de réécriture : bon, pour ceux qui ont une bonne mémoire, c'est une toute autre histoire ce chapitre 8 ! :D Et pour les nouveaux, j'espère qu'il vous aura plu !
J'ai réalisé que je postais le vendredi en relisant ma présentation... Je suis tellement tête en l'air ! x') Bref, ce chapitre est là, il est frais d'un mois... et mon stock de chapitre écrits et revus commence à s'essouffler ! Va falloir que je me mette au boulot ! :p
Sinon, sinon. J'aime ce chapitre. Et vous ? Avez vous trouvez des défauts à corriger ? Que pensez-vous de cette fameuse chronique ? Et de l'attitude de Monsieur Finnigan ? Pensez-vous que Sam Green va atomiser sa fille quand elle sera rentrée ?
Si vous êtes curieux d'en savoir plus, RDV lundi pour le prochain chapitre !
En attendant, n'hésitez pas à commenter, voter et pourquoi pas partager mon histoire ! De plus, je vous remercie parce que j'ai dépassé les 300 lectures et même si c'est peu par rapport à certaines fictions/fan fictions, et bah, je trouve ça très bien ! :D
Voilà, voilà !
Moi je vous dis à bientôt,
Elwyn !
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