Chapitre 8
Flemme d'un jeune misanthrope
Quelques jours passèrent depuis ma colocation avec ces trois êtres surnaturelles. Il faut dire que ça m'a pas rendu la tâche aussi facile que d'habitude, avec tous les meurtres que j'essayes d'empêcher ou camoufler, mon budget qui passe dans les glaces au menthe et au caramel (quel mauvais gout...) et le reste de ma vie (plus ou moins) normale que j'essayais d'entretenir tant bien que mal (Uber Eats, université, vous avez compris, je l'ai déjà expliqué...), il y a quand même deux points positifs:
1) Je peux admirer Orochimaru et Hisoka et noter tout ce que je vois dans mon ordinateur où dans mon carnet ( avec ou sans leur consentement, mais c'est sans importance).
2) Je peux me promener avec ma cape, (je vous jure c'est plus pratique d'être en cape , ça tient chaud et tu peux cacher des trucs), sans que les autres me dévisagent bizarrement dans la rue (moins qu'avant, du moins. Auparavant, j'avais l'air de quelqu'un de louche avec la capuche de mon sweat long, mon pantalon large ainsi que mon masque et lunettes noires, même-ci depuis le corona j'ai l'air un peu moins chelou, heureusement (TvT)...).
Soit on me prend pour un cosplayer, soit pour un perso très peu connu.
Du coup, quand je livrais des trucs au gens, (rappelez-vous, je travaille pour Uber Eats), on me prend pour un faucher d'animé (par exemple, hein) et on me supplie de ne pas les tuer.
C'est amusant (:)).
Et un peu embêtant, aussi.
Et puis, depuis la fusion des différents monde parallèles, je croises très peu des persos de fictions, très très rarement, en fait.
Des personnages que je connais pas. Et Tompa, c'est tout. Mais il ne m'a même pas vu.
Vaut mieux pas que je lui dises qu'il y a Hisoka tout prêt d'ici.
Il ne restait plus que très peu d'étapes avant l'ouverture de notre commerce. Puisque j'avais fourni l'emplacement, acheté la camionnette , Orochimaru s'occupait de choisir les bonbons que nous devons vendre et Hisoka s'occuppait de la procuration de ces derniers.
Je leur fait confiance, par ce que, comme vous le savez, lorsque ces deux personnages veulent quelque chose, ils l'ont, (<3).
- Tu fais quoi? me demanda Nuggets en me fixant.
Je ne l'avait pas senti approcher.
- Si tu veux des glace, y en a dans le frigo.
(Le frigo en question):
( Seules les vrais savent...)
( Ce frigo est plus grand qu'il n'y parait, hein, il fait quand même deux mètres quinze).
( Oui, oui, je l'ai mesuré)
( En plus y avait d'autres modèles:)
(ça)
(ça)
(ou ça)
( je le voulais, mais il était en rupture de stock...)
Il traina des pieds, à moitié endormi ( Je parle du Nuggets, oubliez pas (:))), avant d'ouvrir la porte et d'en sortir une glace. Il se téléporta devant moi, avant de libérer la friandise de son emballage, qu'il mangea normalement pour une fois. Il me regarda d'un air indifférent mais me demanda quand même tandis qu'il passait sa langue noire sur la crème glacée:
- Non, mais vraiment, qu'est-ce que tu fais?
Je levai la tête lentement et répondis:
- J'étudie les cas sociopathes, psychopathes et pervers narcissiques, ect...
- T'es pas censé travailler ça en deuxième ou troisième année, genre quand tu choisis ta spécialité?
- Oui.
- Bah pourquoi tu fais ça...maintenant?
Je baissai la tête et ricanai.
- Euh, y a quoi? demanda-t-il.
- Rien, rien, cher ami...Je me dis juste...
- "Juste", quoi...?
- Juste que tu es naif quand il ne faut pas.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Observe l'écran, dis-je avant d'aller sur Word, qu'il se met
te de mon côté et que je ne tape les touches du clavier sur:
(NDA: J'ai oublié de signer l'image.)
- AH, dit-il simplement, je me disais aussi que vu ta timidité maladive, y' avait quelque chose qui n'allait pas.
- Je pense que tu savais que quand je suis fan de quelque chose, je vains ma timidité pour l'avoir.
- Ah, ça, pour vaincre ta timidité... dit-il avec un rire nerveux.
*****
Est-ce que je vous ai déjà dit comment j'ai rencontrer Nuggets?
Bon, même si vous le savez , je vais raconter ceci encore une fois je l'ai rencontrés dans une des villes de mon monde d'origine, lorsque j'avais 13 ans. Il était en train de marcher nonchalement dans la rue quand soudain, en tournant le regard à ma gauche, je l'ai vu et se fut le coup de foudre.
J'AVAIS DEVANT MOI LA REINCARNATION DE SANS!!
Franchement, je pouvais pas tomber mieux. Bref, ma timidité oubliée, je l'ai attrappé dans la rue tel un magnifique papillon (rèf), puis, de force, (il a eu peur, miskin), je l'ai entrainé dans un magasin de vêtement, et après une minitieuse séléction, je lui ai fait mettre les vêtements qui se rapprochent le plus de ceux de Sans, lui ai donner un os (humain, non j'rigooole), et je l'ai pris en photo avant de lui offrir les vêtements et de dégager à toute vitesse.
- Mais, tu sais, qu'O et H sans pas bête, non? T'es le mieux placé pour le savoir! Ils vont te tuer s'ils savent ce que tu fais! reprit-il
Je renversai la tête et explosai de rire à ces mots, il me regarda bizarrement, les yeux écarquillés tandis que mon rire se termina par un soupir amusé.
Il me fixa pendant quelques instant tandis que je dis en secouant ma main devant moi d'un geste nonchalamment:
- Mon cher Nuggets, je croyais que tu le savais que je suis aussi flemmard de toi, j'ai bien trop la flemme de mourir et ils sont déjà au courant de ce que je fais.
- C-comment tu sais ça? balbutia-t-il.
Je souris, bien entendu il ne vit pas ce que j'ai fais, et lui répondit:
- Ce n'est pas pour rien que j'étudie la psychologie et d'autres branche en rapport avec la médecine à côté. Un de mes passes temps malgré mon asociabilité, c'est d'étudier les gens que je vois, c'est un exercice assez amusant, tu devrai essayer.
- Et le rapport avec nos antagonistes de service?
Je ricanai encore et dit:
- Je le vois dans leur yeux, ils savent ce que je fais, mais ils font semblant de ne pas le savoir. Je pense que je les intéresse, qu'ils me font en quelques sortes confiance, ou bien tout simplement qu'ils me jugent minable et s'en foutent complètement, mon chou à la crème.
Il me regarda avec étonnement avant d'exploser de rire et dit:
- Arrête de m'appeler comme ça, mon reuf, c'est gore.
- On verra, on verra, mon cher...
J'écrivis encore quelques mots sur la page Word et me justifiai:
- J'ai besoin d'une trace écrite de mes pensées, je n'y peux rien, mon cher, ça structure.
- T'façon, je m'en fout, dit-il en prenant une chaise avant de s'y assoir nonchalamment, moi je fais des études en droit et en politique essentiellement.
- MDR, tu devrais pas t'en foutre, si tu veux prendre la place de ton paternel, tu dois aussi savoir cerner la psychologie des gens.
- Ouais, mais je pense que tu devrai le faire, toi, ou sinon on s'associe, ça te dit?
- Charmante idée, futur chef!
Il observa encore mon écran d'un air blasé avant de refermer d'un coup sec mon ordinateur.
- What are you doing, little poop?? demandai-je.
- Je prépare des pâtes, répondit-il ironiquement, et je t'ai dit d'arrêter avec tes surnoms gênant.
- TOZ, répliquai-je avec un mouvement de main nonchalant.
- MDR, répliqua-t-il en prenant mon ordinateur que j'ai acheter à 2 500 BALS.
- Tu le casses, je vais arracher ta tête de bg en contre-partie et l'exposer aux beaux-arts, dis-je d'un ton calme.
- T'inquiètes, je suis prudent, dit-il.
- Eh beh, je vois que le chat de service à quelques chose à réclamer, je me trompe? dis-je ironiquement.
- Oui, dit-il simplement.
- Je t'écoute, cédai-je, en songeant aux glaces qui grignottent mon salaire impitoyablement.
Il s'assit par terre et dit:
- Sort avec moi.
- Ca va beaucoup trop vite entre nous, répondis-je.
- Ca fait quand même cinq ans qu'on se connait, et on l'a déjà fait plusieurs fois.
- https://www.youtube.com/shorts/WRRB1lG3rQU?feature=shar, dis-je en sortant un couteau discrètement de sous ma manche.
- Bah oui! dit-il on est partie plusieurs fois se promener dehors, et t'as aimé!
- Aaaaaaaaaaah! répondis-je.
En fait, j'ai compris autre chose... c'était pas volontaire. Euhum...
- Flemme de sortir, je suis un no-life, je reste un no-life! dis-je.
- Mais t'as pas le choix, mon pote!
- Faudrait trainer mon cadavre pour me faire sortir de ma baraque bien aimée!!!
Il soupira tandis que je me cramponnai au meuble le plus proche.
- Frérot, ça fait deux semaine que t'es pas sortie!
- C'es faux! Je suis aller à l'université! Et j'ai livré des trucs!
- Oui, bon, comme la vie d'un ado stéréotype, quoi!
- J'ai 18 ans! répliquai-je.
- Et moi 19, allez viens, dit-il en tirant mes pieds vers lui.
- NON!! JAMAIS JE QUITTERAI MON AME SOEUR!!
- Euh...depuis quand t'es marié, mon reuf?
- Depuis toujours, tu l'as juste pas remarqué, >:( .
Sa tête dégoutée me laissait un peu perplexe.
- Mais qui t'a accepté? Tu as corrompu qui pour te marier?
- Bah merci.
- En même temps...Euh..., il changea de sujet aussitôt, et c'est qui...ton "âme soeur"?
- Mon lit! :D
- ...
Nous nous regardâmes dans le blanc des yeux ( enfin, lui, il les a noirs), pendant quelques secondes dans lequel ils me regardaient avec un air...euh...lassé ...(?)
- Bon, viens, conclut-il, ça va te faire du bien de sortir!
- Tu oses dire ça, alors que tu dors 23/24h!
- Oui, bon, au moins je sors,
- Je te répète que je suis censé être un être rempli de flemme !
- Autoproclamé, ouais!
Il tira mes pieds vers lui encore et encore, carrément jusqu'à que le bois du meuble commence à s'arracher. Il lâcha alors un juron vulgaire avant de dire:
- Mais t'es collé au meuble ou quoi?!
Je vous jure que c'est la première fois que je fournis autant d'effort et de désespoir pour quelque chose.
Il finit quand même par m'arracher du meuble, une des ses portes restant tout de même accrochée à mes doigts, je le jetai et plantai mes ongle dans le sol.
Il me lança un regard lassé avant de sourire, puis me traina telle une serpillère sur. Tandis que mes ongles devinrent encore plus noire qu'avant, à cause du sang qui s'agglutinaient en dessous et des énormes copeaux de bois en forme de spirale qui était restés accrochés.
- Arrête de faire ce bruit. dit-il avec un air lassé, tandis que mes doigts, dans un élan de désespoir continuaient à lacérer le parquet.
- JAMAIS! hurlai-je.
Au même moment, j'entendis des pas, et Hisoka surgit dans le couloir.
- Eh bien, que se passe-t-il? demanda-t-il en souriant comme à son habitude.
- Euh...commença Nuggets.
- AIDE-MOI. S'TE PLAIT. dis-je.
(GRAVE. ERREUR.)
Il darda ses yeux ambres sur moi, comme s'il fouillait au fin fond de moi, et je sais pas pourquoi,
ce regard ressemble à celui d'une certaine personne ( je vous laisse donc deviner).
- Bien sûr, répondit-il en se baissant, le sourire jusqu'aux oreilles.
Nuggets n'avait pas cesser de tirer mes pieds vers lui. Le Joker fou, dans son élan de générosité, (ironie), priT alors mes poignets et les retira brusquement du parquet dans lequel j'étais accroché, avc une expression tordue.
AHIII, LE TRAITRE!!!
Dans un "NOOOOON" sonore poussé par moi-même, Nuggets ricanant, je sortis de mon antre de la façon la plu cruelle.
*******
- Arrête de t'accrocher à ce poteau, Faucheur de Wish! me lança Nuggets en essayant tant bien que mal de me décrocher de là.
- Bizarrement, j'aime bien ce poteau, maintenant! répliquai-je ironiquement.
Il me regarda d'un air lassé sans rien dire avant de dire:
- Si je t'achète la plume de verre que tu veux, tu viens?
Toute mon attention fut aussitôt dirigée vers l'énergumène.
- DEUX plumes de verres, répliquai-je avec un ton narquois.
- Ok! lâcha-t-il en me lâchant la taille, les bras derrière la tête.
- Aaaaaah! Sortir, c'est mon activité préférée, maintenant.
- MDR, répliqua-t-il en riant, t'inquiètes, je vais tout faire pour que ça soit VRAIMENT une de tes activités préférées.
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