Chapitre 4
Sod, ce gros maboul de psychopathe.
Alors que mes deux invités surprises disparurent après que je leur ai expliqué brièvement ce que je pensais quand je parlais de camionnette à bonbons, ils partirent parcourir les ruelles qui environnaient mon appart' pour se donner une idée un peu plus renforcée et précise du monde (ou du moins du pays), dans lequel ils sont coincés, ( peut-être pour l'éternité, mais ce n'est qu'un détail O:-)).
J'allumais alors paresseusement la télé ( oui, j'ai une télé, même si je l'utilise QUE pour voir les infos), et fourrai des chips à la crème d'oignon ( 🤤) dans l'abime de ma capuche.
J'organisai le plus rapidment possible ce que j'allais faire, dans ma tête, une fois que j'aurai vu les infos, pendant que la TV s'allumait et que je choisissait BMF TV. Aussitôt mes pires doutes se confirmèrent.
Le monde entier était au courant.
Le monde entier savait que les différents persos de jeux, d roman, d'animés, manga et j'en passe...sont apparus sur cette terre.
Je voyais Mario qui tentai d'échapper au photographes, Jae-ha qui s'extasiait devant l'intéret que les femmes lui portai. Ou Sans d'Undertale qui tentai de s'échapper des griffes de ses fan girls en se téléportant dans différents endroits.
Pauvre Sans...TvT
Ni une ni deux, conscient alors du danger que cela encourait, je me précipitai vers ma chambre, fouillai rageusement dans ma commode e en tirai un portail Mémoriel non utilisé, ( au cas-où si vous voulez savoir à quoi ça ressemble, c'est juste une petite boule de métal avec des gravures dessus), et l'envoyai vers le ciel.
Le portail réagit aussitôt. Il se dilata et s'agrandit. Je marchai alors doucement vers lui et m'engouffrai à l'intérieur, sentant un froid me parcourir l'échine.
Me voici dans mon monde d'origine, le monde où je suis né,
un de ses multiples mondes parallèles qui connaisentt l'existence du monde réel.
Je contemplai le ciel noir sans étoiles, à peine éclairé par la lumière noble du croissant de lune, et soupirai. J'étais bien au pays des Ténèbres, le pays où habitait un de mes vieux amis.
Je marchai quelques minutes et aperçus enfin ce que je cherchais: un ensemble de bâtiments joliment décoré et aux airs anciens.
Je suppose que vous avez facilement deviner de quel ami je parle.
J'ouvris doucement le grand portail argenté et me mis a parcourir le chemin légèrement pentu qui menait à l'entrée principale.
Mais lorsque je fis un pas de plus, ma cheville se tordit -à cause de mes rêvasseries sur la voix étonnamment MaGnIfIqUe d'HiSoKa qui était trait pour trait identique à celle de son doubleur japonais et qui ressemblait beeaaaaaaaaucoup à celle de mon ami que je suis venu visiter, si vous voulez mon avis.
J'ai comme entendu un "crac", je sais pas pour vous.
Bref, je me rattrapai comme je pus et secouai ma cheville avant d'entendre plusieurs autres ''crac''. C'est bon, j'avais plus mal.
À présent, j'étais devant la porte principale qui étaient gardée par deux hommes. Ces deux derniers baissèrent la tête et lorgnèrent l'abysse qui remplaçait mon visage tandis que je marchai vers eux.
Ils me barrèrent alors la route de leurs deux grandes lances avant de dire d'une même voix:
- Qui es-tu? Que fais-tu dans la résidence de son Honneur?
Je me crispai. J'aimais pas parler aux gens. Surtout aux inconnus aux allures de racailles ou de gros durs.
- J'aimerai voire son Honneur Maléfique, c'est assez urgent, répondis-je en prenant mon courage à deux mains.
Ils me regardèrent tout les deux d'un air surpris avant d'éclater de rire à l'unisson. Je les fixai avec un air impassible.
- Je ne sais pas comment tu as obtenu son adresse, dit l'un des gardes après s'être calmé, mais seul le fait de fouler cette terre t'offre un séjour gratuit dans les oubliettes.
Ah oui, j'ai oublié que je prenais pas souvent ce chemin pour me rendre chez lui. Genre, j'ai pris une ou deux fois cette porte là, puisque Sod m'emmenait direct dans son bureau ou dans un salon, sans domestique pour se souvenir de moi, vous voyez .
- Euh...Mais...Y a err...
Ne me laissant pas le temps de terminer, le deuxième me toucha du bout de sa lance comme pour me prévenir qu'il avait l'intention de m'embrocher vivant (pauvre de moi) en disant:
- Bon, tu vas nous suivre bieeeeen gentiment...
Je reculai, paniqué, avant de me retourner et de voir que d'autres gardes s'approchaient de moi, leurs armes pointés en ma direction dans un même geste à la fois prudent et menaçant.
- Non, finis-je par dire d'une voix rauque.
L'un des deux garde de la porte me regarda interloqué avant de retrousser les lèvres sur ses dents serrés et de me signaler:
- On te laisse pas le choix, mon pote.
Suite à sa réplique il tenta de m'embrocher pour de vrai, mais je me téléportai à temps avant de réapparaitre, perché sur sa lance, en train de le fixer en murmurant :
- Pardon, je dois le voir.
Puis, profitant de son hébétude, j'élançai tout mon poids sur la lourde porte à double battant et l'ouvris, tombant sur le sol comme un gros CaCa au passage.... (-_-).
Comparaison pas très flatteuse mais véridique.
J'évitai une autre lance en roulant sur le côté puis couru avec panique le long du couloir tandis les gardes me poursuivaient en hurlant, sous le regard surpris des domestiques du domaine.
Vous le comprenez désormais, ma visite a tournée au vinaigre pour mon grand plaisir, bien évidement...( c'est du sarcasme).
Je finis par apercevoir une grande porte à double battant (très joliment décorée, je dois dire) et dans un autre coup de panique, je l'ouvris d'un geste violent et théâtrale avant de m'engouffrer à l'intérieur et refermai la porte, le dos adossé contre elle.
J'entendais leurs coups de brutes attaquer cette dernière.
Soupirant enfin de soulagement, je levai les yeux et croisai ceux étonnés d'un noble et de quelques valets.
- Euh...réussis-je à dire.
- Qui êtes-vous? demanda l'un des valets avec un air indigné, vous n'avez rien à faire dans le domaine de son Honneur, et surtout dans la salle des Demandes!
''Pardon??" pensai-je tandis que ma panique maladive refaisait surface impitoyablement.
Je levai les yeux et constatai que, installé dans la salle vaste, un trône ressemblant fortement à ceux qui étaient utilisés par les gouverneurs, était assis un homme aux longs cheveux noirs d'ébène qui encadraient la moitié de son corps interminablement long. Ce dernier avait les jambes ainsi que les bras croisés entre eux de manière élégante et aristocratique.
Il tourna alors son long visage diaphane et souriant vers moi, et darda de ses étroits iris rouges pâles sur mon visage invisible. J'avais l'impression que ces yeux fouillaient le fin-fond de mon âme.
Si il n'y avait pas la porte qui était derrière moi, peut-être (non, en fait C'EST SUR) que je serais tombé à la renverse à cause de ce regard des plus étranges.
Me fixant toujours, l'homme dit au noble de sa voix grave, calme ,mais doucereuse et envoutante à la fois:
- Ne vous inquiétez pas, comte Efeng, je vais m'associer avec vous, comme nous l'avions convenu.
Le noble que j'avais aperçu tout à l'heure se courba plusieurs fois en signe de remerciement avant de sortit par une petite porte accompagné de quelques valets.
Ils ne restaient que quelques domestiques ( ceux qui appartenait à cet endroit, quoi). Ces derniers se jetaient des regards indécis.
Puis soudain, l'homme toujours assis sur le trône claqua des doigts, en fermant les yeux, comme s'il était fatigué. Les domestiques se dirigèrent aussitôt vers une autre porte.
Il ne restait que nous deux.
Il me fixait toujours.
Son sourire s'élargit. Il renversa alors la tête en arrière en riant.
Le problème avec ce gros caca boudin , c'est que même quand il se comportait comme un gros psychopathe, il était plein de ...fLo.
https://youtu.be/mLnMijGLaXc?t=36
( L'adresse lien ci dessus ressemble au rire qu'il a émit à ce moment, sauf qu'il était plus long).
Il essayait tant bien que mal de cesser de rire et il finit donc par se calmer avant de poser sa tempe sur son poing gauche, son coude appuyé sur l'un des accoudoirs.
- Bonjour, 13 Douleurs, me dit-il de sa voix qui pue le CHARISME (non, il pue pas de la bouche, de toute façon, j'arrive pas à sentir de cette distance).
- Bonjour, Sod, répondit-je d'une voix inaudible, désolé, je voulais pas te déranger dans ton travail.
Il me lança un autre de ses sourires tandis qu'il se levait du trône avant de se diriger vers moi de son pas fantomatique et élégant.
POURQUOI, MOI, J'AI PAS UNE DEMARCHE COMME CA, HEIN?!
- J'ai sentis ta présence depuis que tu es arrivé dans ce monde, me dit-il de sa voix doucereuse tah les cHaRoS, ( enfin, en vrai, c'est sa façon habituelle de parler, et je dois le dire en ravalant ma fierté qu'elle est hyper belle. RAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!)
- Ah? Je pus la gaucherie à ce point? répondis-je d'un ton innocent.
- Cela n'a rien à voir avec ton odeur ou ta maladresse, me dit-il en se penchant vers moi pour que nous soyons face à face, ton aura, comme tu le sais, est très particulière en plus d'être instable.
- Bah, merci...(?) tu veux dire que je suis aussi maboul que toi (:D)?
- Tu penses que je suis fou?
- Heu...Noooooooooooooon!
- Je n'en crois pas un mot.
- Ah bon??
Il se contenta de me dévisager avec un sourire avant de se diriger lentement vers la porte. Hésitant, je le suivis jusqu'à qu'il s'arrête et qu'il se mette à s'étirer comme un chat avant de déclarer:
- Bien, allons dans mon bureau pour discuter.
Et sur ces paroles, il poussa la porte et sortit de la salle. Je le suivis sans un mot, sous les regards éberlués des gardes qui avaient tenté de me transformer en steak haché.
Les gens que l'on croisait ne cessaient des regards similaires, curieux ou inquisiteurs.
Nous finimes par atteindre son bureau sans encombre. Il referma la porte avant de renverser la tête en arrière et de pousser un soupir, un sourire aux lèvres.
- Euh, tu vas bien?
- Ne t'inquiètes pas, ce n'est rien, juste un exercice de sérénité <D
Drôle d'exercice...
- Bon, sur quoi veux-tu t'entretenir?
- Alors, euh en fait, je voulais vérifier si notre monde c'est mêlé aux VRAI monde.
Il me contourna et s'assit derrière son bureau avant de dire en regardant quelques documents que je voulais réduire en papier paint pour qu'il daigne me regarder.
- Aucun monde connaissant cette dimension a été affecté, à mon avis. Comme le nôtre connaissait l'existence du ''VRAI monde", en reprenant tes mots, aucune parcelle ne s'est plus mêlée que d'habitude à ce monde. Tu n'as rien à craindre.
-Abasavaalor, dis-je d'une traite, par contre t'es au courant que tes gardes allaient faire de moi une brochette? J'avais pourtant la flemme de finir dans un barbecue.
- Ne t'inquiètes pas, me rassura Sod avec son habituel sourire, ta chair n'est pas des plus appétissantes.
- Comment ça, mon reuf?
(Note de l'auteur: Pour vous donne une idée du rire qu'il a eu a ce moment:
https://youtu.be/j7HzhPVN4A8?t=17 )
- C'est TRES bizarre comme constatation, mon cher, répondis-je.
- Très.
...confirma-t-il.
- Alors, reprit-il mine de rien, as-tu choisi la contrepartie contre ton aide pour ses deux pauvres étrangers?
- Non.
- Ah.
- Non, en vrai je rigole, j'ai trouvé. Il vont m'aider à vendre des bonbons.
- Tu veux que je t'aides pour trouver un emplacement convenable, c'est bien cela?
- Non.
- Ah.
- Tu peux m'aider à dénicher une camionnette?
- D'accord, dit-il, tu veux donc devenir un marchant ambulant et quitter ton travail et tes études au bout de seulement un ans? Je t'admire.
- Jusqu'à nouvel ordre, chuis pas suicidaire.
- Dommage, me dit-il avec ce sourire qui lui correspondait.
- Tu veux que je meurs?
- Hum...non.
- C'était quoi cette hésitation?
Il me regarda avec son habituel air énigmatique en souriant ...
Puis me dit:
- Je plaisante.
Il m'énerve. Maintenant, il me fait penser à Gojo -_-.
- Ne t'inquiètes pas, je vais te trouver un camionnette à la fois pratique et confortable, cher ami, m'assura-t-il.
- Merci.
- Quel est ce ton lassé?
- Ecoute, déjà, j'en ai marre de me faire traquer par des mahbouls h24. Je voulais juste vérifier de base que notre monde à pas fusionné avec le VRAI monde. Et puis, là, je vois que tes gardes m'ont prit pour un mouton destiné à la boucherie!! J'ai cru que t'étais aussi anthropophage que t'en a l'air.
- Je ne savais pas que j'avais cet air-là.
- Bah, la première fois que je t'ai vu, je t'ai pris pour un gars chelou qui attend devant la maternelle.
- Hum? Que veux-tu dire? Il est vrai que j'aime beaucoup les enfants mais pas au point de les harceler de la sorte.
Je vous jure que je voulais éclater de rire. Comme dirait Jae-ha:"Je voulais me rouler par terre de rire".
Jae-ha, c'est lui
- Les fans d'animés, comprendront ce que tu dis dans un autre sens.
- Ah? Je ne suis pas attiré par les enfants dans ce sens.
- ENCORE HEUREUX.
Il me sourit sans dire quelques chose de plus, se contentant de siroter le café noir qui a refroidi, (à cause des aléas de la vie, telle que ma présence).
Je le fixai avec un regard de jalousie qui le brulerait si j' lançais des rayons lasers. Car, même si je ne le souhaites pas l'avouer, je l'admire.
- Attends...
Il leva les yeux et darda ses iris rouges pâles vers moi.
- Qu'y a-t-il?
- Ca te fait ni chaud ni froid de tuer des gens mais t'aime bien les enfants comme j'aime ma mini soeur?
- Oui.
- Mais t'es un sale psychopathe! Un gros danger publique!
- Les psychopathes ne sont pas doués d'empathie ''génétiquement parlant".
- QUI ME DIT QUE T'ES DOUÉ D'EMPATHIE?
- Toi.
Si je meurs à cause de ce maboul, ne vous étonnez-pas, chers lecteurs...
~~~~****~~~~
- Note de l'auteur: Bon, sur ceux, au prochain chapitre, mdr. -
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