Chapitre 26🖌
Fausses informations
( Alphonse)
Je raconte donc aux gars l'essentiel sur ce qu'ils devaient savoir sur le Faucheur de Wish et sa clique mais Mathieu a éclaté de rire avant que je finisse.
- Bahaha! (ಥ▽ಥ).
- Tu crois que je rigole, ordure?!
- Écoute, chef- il appuye ses mains sur ses genoux entre temps- chus désolé, mais c'est toi-même qui a dit que c'était une Fake News. Nous fait pas croire que tu t'es fait kidnapper par deux persos bizarres.
- Tu soules! J'ai une tête à m'tapper des barres, là?!
- Roooh...si on peut même plus rigoler, il soupire en mettant ses mains derrière sa tête, bref supposons qu'on te croit, tu veux te venger comment? Et sur qui en particulier.
- J'pense qu'il veut se venger du gothique, lâche Scar.
- Lequel? il a dit qu'il y en avait deux, signale Anonymous.
- T'es débile, alors que t'es le plus âgé.
- Tu m'réinsulte et je te file aux chiens errants, p'tite tapette.
- C'est qui la tapette?! crie Scar en se levant pour aller vers le gars au masque.
- Eh! Les gars, on se calme! lance Mathieu en rigolant, de base, on avait prévu de se moquer du chef, oubliez pas.
M'utilise pas comme calmant, imbécile!
- C'que vous pouvez être faciles à provoquer... Bref, moi, je pense qu'il voudrait plus se venger d'Hisoka et d'Orochimaru.
- Perso, je pense qu'il parle du mec aux yeux rouges et chelous, lance Taylor.
Je leur lance un caillou pour qu'ils la ferment, qu'ils esquivent.
- La ferme! On joue pas à la roulette russe!
- C'que tu peux être rabat-joie, gamin, crache Anonymous.
- C'est parc'qu'il a pas eu ses bonbons préférés, répond Mathieu avec sarcasme, tiens, chef, si on te passe cette "tête brulée", tu vas te calmer?
Je le regarde avec surprise et baisse les yeux en tendant la main vers lui. Il ricane et met le bonbon dans ma main. Je tire sur ma capuche de honte et commence à déchirer l'emballage.
- Un vrai gosse, fait Mathieu en me tapotant l'épaule.
- Lâche-moi... je marmonne en me dégageant avant de mettre la "tête brulée" dans ma bouche.
- Bon, on y va quand, chef? il me demande.
Je lui lance un regard énervé et lui dit:
- Aujourd'hui, si possible, vous me devez bien ça.
- C'est vrai, lance Taylor.
Je sais pas si c'est le cas chez les autres "passe-partouts", mais il arrive qu'un membre de notre équipe s'embrouille avec des gens, la plupart du temps avec des caille-ras ou avec des mecs bourrés, tout les gars de l'équipe, donc, le vengent. Simple et efficace.
La dernière fois, si je me souviens bien, c'était avec des gamins de treize ans qui faisaient les mecs. Ils ont finis à l'hôpital avec quelques fractures.
CHEH (ಠ ͜ʖ ಠ). Moi, sadique? Nooooon...
- Bon, t'as l'adresse? demande Scar.
- Non, mais je saurai sûrement le retrouver si je repars d'où je suis parti.
- C'est pas sérieux, chef ! Bahaha (ತ∇ತ)☞!
- Arrête de m'vanner! Chuis traumatisé, sale débile!
- Ça s'voit pas trop.
- Tu crois que j'avais le temps de regarder l'adresse?!
- Bah, un peu, vu ton manque de réaction vis-à-vis de ce que tu as subis, t'as sûrement eu aussi le temps de commencer un kebab, frérot.
Je claque ma langue contre mon palais et réfléchis avant de dire:
- Bon, voilà ce qu'on va faire.
*******
- Le plan est basique, me dit Mathieu en marchant à côté de moi.
- Ouais! soupire Scar, c'est claqué, t'as pas d'imagination, chef.
- Ok, on va préparer un gâteau ou juste faire une vengeance, à ton avis? je dis.
- Préparer et manger un gâteau! il réplique.
- Alors, il sera goût trottoir, sang, puis hôpital, mon reuf.
- T'as toujours pas d'humour... me fait remarquer Anonymous.
Je me tourne vers lui et le regarde en disant avec sarcasme :
- Si, regarde, je rigole. GYAHAHA! T'es content?
- C'est le rire le plus dégueulasse que j'ai entendu, me dit Taylor alors qu'on passait devant le resto de la vielle espagnole.
- Ton rire ressemble au cri d'une vache qui meurt, t'es mal placé pour me critiquer.
- Bah...
- Écoutez! Cette conversation est dû juste à cause de mon plan qui vous plaît pas!
Mathieu nous rejoint, en regardant le ciel qui commençait à devenir noir et les immeubles gris.
- C'est normal, il est nul, il me dit.
- Il est pas nul, il est juste simple et efficace: On va là-bas et on les défonce comme on veut et on se barre.
- Il est nul, quoi.
- Tu commences à m'énerver.
Soudain, Mathieu nous arrête et dit en se frappant le front tout en se dirigeant vers une ruelle sale et sombre:
- Attendez, j'ai un truc à faire avant, y a un client qui m'avez demandé des suppléants, hier.
Ah, il parle de la drogue...
Je le prend par l'épaule et lui dit avec une voix énervé:
- T'aurais pas pu faire ça, avant?!
- Roooh,chef...j'avais prévu de faire ça avant de te venger.
Mon regard reste quand même énervé. Mathieu prend donc un air faussement implorant, comme les chats qui espèrent avoir un rab de lait. Il me dit les mains jointes:
- S'te plaît, chef...il m'a dit que si je lui passe le plus vite possible, il allait doubler la paie!
Je le regarde avant de soupirer et de lui dire en tendant la main:
- Ok... Passe, je lui donne, ça va être plus rapide.
Il me remercie et me passe la banane noire et blanche qu'il a sur le thorax, je la lui arrache et me plonge dans les ténèbres. Je marche quelques mètres avant de dire:
- L'oiseau vient nourrir ses oisillons.
C'est l'un des codes de communications que l'on a dans notre équipe, quand on utilise notre couverture de dealer.
Mais personne ne répond. Je fronce les sourcils et répète، plus haut:
- L'oiseau vient nourrir les oisillons.
Toujours pas de réponse. Ça commence à me souler, je répète une troisième fois:
- L'oiseau vient nourrir les oisillons!
Toujours pas de réponse. Je serre les dents et les poings, jure, avant de vouloir me retourner pour repartir sur mes pas et insulter Mathieu, quand soudain:
- L'oiseau orange va plus pouvoir nourrir ses petits.
Je sens aussitôt quelque chose de dur me frapper violemment à la tête. Je risque de tomber plusieurs fois. Je me stabilise comme je peux avant de demander, à moitié assommé, une main sur le crâne:
- Sale fumier! Montre-toi si t'es un bonhomme!
Je sens du sang couler sur mon front et me tomber dans l'oeil gauche, ce qui fait que je le ferme automatiquement. Un coup dans l'estomac m'empêche de parler plus. De la salive se projette hors de ma bouche avant q ue je percute le mur derrière moi.
- Désolé, chef.
Je reconnais la voix de Mathieu. Complément choqué, les yeux complètement écarquillés, je lui dis:
- Fumier! C'est comme ça que tu me traites?
Mais Mathieu ne répond pas. Je crie, répétant ce que j'avais dit quand j'entends:
- C'est pas de sa faute, c'est les autres qui ont décidés de virer quelques "passe-partouts", y en a trop, sinon.
La lumière de la lampe d'un téléphone m'aveugle me laissant voir Taylor qui me regardait avec un air blasé, les autres derrière lui fuyaient mon regard.
- Qu'est-ce que tu veux dire? je lui demande.
Il soupire et répond:
- Je veux dire que les M.D.Rs pensent qu'on est beaucoup trop. Ils ont demandé à ce qu'on élimine au moins un passe-partout par équipe. Je le regarde encore avant de demander:
- Et...c'est moi...que vous avez choisi...
- Ouais. Désolé, chef.
Je le regarde avant de dire dans une inspiration:
- Qu'est-ce que...j'vais faire avec tes excuses...
Et je poursuis en fonçant vers lui:
- BOUFFE-LES!
Mais je n'ai pas pu l'atteindre, pa rce qu'avant que mon poing le touche. Un autre me défonce la joue, m'assommant au passage. Celui d'Anonymous.
- Excuse-moi, chef, il dit avant que mes yeux se referment, vraiment...
Je pense que c'est les derniers mots que j'ai entendu avant de tomber dans les pommes.
Je le fait souvent ses derniers temps, j'aurai préféré tomber dans autre chose cette fois-ci....
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