Je pars
La première semaine des vacances vient juste de passer à toute vitesse. Ma mère a préféré que je parte demain au collège pour que je découvre et m'habitue à mon nouvel environnement. Des professeurs devraient m'attendre à la gare pour me tenir compagnie jusqu'à vendredi soir. Donc demain... Je dois partir... Je vais enfin découvrir là où je vais vivre et dormir au moins jusqu'aux vacances d'HIVER. Maman a profité un max de moi cette semaine, mais là, elle est déconfite... Elle est contente que je parte mais comme toute mère, elle est triste de me quitter. Son petit poussin quitte le nid, mais je m'inquiète pas pour elle car Stéphane habite à la maison désormais. Moi, je suis vraiment très contente car je vais vivre mon rêve ! Je commence à préparer ma valise. Je prends des habits et des occupation : carnet de voyage, bricolage, mon ordinateur avec sa web-cam pour discuter avec ma mère et Stéphane, bien sur des cahiers de cours, etc... Je pars loin, très loin, à 1200 km de chez moi. Je n'ai plus peur des heures de trajets qui m'attendent car je n'aurais pas besoin de le faire souvent, à chaque vacances et non pas chaque weekend. Je suis au ange. Je compte les secondes, je n'arrive plus à dormir la nuit, j'ai vraiment trop hâte. Je me suis renseignée sur la ville et ses alentours, je la trouve vraiment magnifique mais je préfère la voir de mes propres yeux que derrière un écran. Ma mère m'a offert 60 euros pour que je me fasse plaisir et elle ma laisser 30 euros pour que je lui ramène des spécialités de la région ! Il est déjà 23h30 et demain c'est ma journée, une journée extraordinaire! J'aurais 1 semaine d'essai avant me décider pour savoir si je reste ou pas mais je ne pose pas de question, je vais y rester quoi qu'il en soit !
Je me réveille toute exciter de partir. Ma mère me voit sautiller partout dans la cuisine et me demande de me calmer. Sur la table, un petit déjeuner de rêve, clémentines, compote à la poire fait maison, et chocolat chaut ! Ho je ne peux pas vous dire comment j'ai faim ! On discute et rigole pendant que l'heure tourne. Puis on part faire un tour en ville, l'ambiance est pesante. On m'a acheté un déjeuner pour mon trajet que j'ai mis soigneusement dans mon sac, et nous sommes partis du centre ville pour aller à la gare. Il fait bon, une petite fraîcheur d'hiver bien agréable.Quand nous sommes arrivés à la gare, la petite voix annonce mon train. Ce moment est déchirant mais il faut laisser couler comme dit ma mère. Alors on a fait un grand câlin collectif, et de gros bisous, puis je suis sortie du cercle chaleureux pour rejoindre le mystère et mon rêve. Ma mère fait couler une larme sur sa joue que j'enlève avec ma main et je la regarde avec un sourire bien veillant et lui dit :
- Maman je t'aime ! On s'appellera quand on pourra mais sache que je t'aime et que je souhaite que vous vous amusiez tous les deux, et puis on se voit pour les vacances d'HIVER et pour Noël on le fera ensemble, mais séparés ! Je penserais fort à vous!
- Je t'aime ma chérie! Vie ton rêve c'est tout ce que je te demande ! dit-elle en pleurant.
-Le destin t'appelle ! Gros bisous ! hurle Stéphane.
Je m'installe dans le train, il démarre. Par la fenêtre pleine de buée, je distingue ma mère et Stéphane courir après le train en me faisant de grand geste d'au revoir. Je me suis effondrée sur la table et j'ai pleuré. C'est déchirant. Plusieurs personnes me dévisagent avec un petit air de compassion mais certains me regardent comme si j'étais la seule au monde à dévoiler mes larmes au public ! Beaucoup de personnes pensent que les gens qui pleurent sont fragiles et sensibles. Mais je me demande qui n'a jamais pleuré. Une personne s'installe à côté de moi et me dit :
- Qui a-t-il jeune fille ?
Je lève ma tête en direction de cette voix, et je distingue une dame qui me parait familière. On a parlé pendant tout le trajet ; de la vie, des gens, de la planète... Je la connais très bien, c'est une Amérindienne. J'ai beaucoup d'estime pour d'elle. J'ai lu tous ses ouvrages ! Je la connais très bien. En tout cas, elle m'a rassurée et ma ouvert l'esprit.
À la fin du trajet, on s'est quittés. Je suis ravie de l'avoir rencontré. Je suis sortie du train et je me suis dirigée vers le hall où deux personnes m'attendent avec une pancarte à la main. Où il y a inscrit :
"Bienvenue Laure !"
Je m'approche d'eux et leur demande:
- Bonjour ! C'est bien vous ? Mme Husun et Mr Abraca ?
- Bonjours Laure ! Ravie de te rencontrer ! Bienvenue, dit Mme Husun, je suis contente de te voir.
- Bonjour ! Pour répondre à ta question : c'est bien nous, dit Mr Abraca, ravie de te voir.
- Nous sommes tes professeurs. Mr Abraca sera ton professeur de politique et environnement. Moi, je suis la directrice non pas du collège, mais des organisations et des manifestations pour la défense du climat et d'autres sujets. Je vais t'enseigner l'oral qui te servira de donner ton avis et de convaincre n'importe quelle personne de te suivre sur le sujet choisi. Bienvenue dans notre collège !
- Waoooooouh ! Merci beaucoup. Maintenant c'est plus clair, dis-je assez surprise.
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