Chapitre 1

8 Juillet 2015 :

BRISBANE, Maison, 20H45 :

Étant seule chez ma mère, je désespérais à mes occupations qui se limitaient à manger, dormir, regarder la télévison, manger et dormir. Ma mère débarqua, claquant la porte de la maison et je filai prendre un douche rapide, ne voulant pas la croiser.

- Je t'ai vus Lilou Rose ! Me dit-elle.
- Salut maman.
- Il faut qu'on parle, demoiselle.

Je pris ma douche, me mettant en pyjama et retournai dans la pièce à vivre. Ma mère m'attendait assise à table, encore dans sa tenue de travaille. Elle était infirmière. Je lui embrassai chastement la joue et m'assise à côté d'elle. Elle me regarda un instant, baissa les yeux, et respira un grand coup.

- Bon. Tu as changée d'avis sur les vacances que je passe chez papa, c'est ça ? Dis-je, d'une voix cassée.
- J'ai remarquée la tension qu'il y a entre nous, Lilou. Je sais que je ne suis pas vraiment présente pour toi, à cause de mon travail. Mais tu restes ma fille à mes yeux, tu le sais ?
- Ouais. Si tu le dis. Soupirais-je lentement.
- J'ai donc appelé ton père pour un accord.
- Et cette fois, tu as pensée à moi ?
- Ton père et moi, sommes d'accord pour changer ta garde. M'annonça-t-elle.

Ma lèvre inférieur se détacha mollement de ma lèvre supérieur. Entendant encore cette phrase, m'annonçant que j'allais vivre avec mon père. Un sourire se dessina sur mon visage et je me levai pour enlacer ma mère. Elle m'embrassa généreusement la tempe, la joue et mon autre joue. Et c'est là, que je me sentis mal de penser que ma mère était un monstre. Malgré mon âge à comprendre certaines choses, je restais toujours persuadée qu'elle ne me voulait plus.

- Mais, est-ce que je pars toujours avec papa le 10 Juillet ?
- Oui, ce sera ton départ. Et je te reverrais aux vacances de la Toussaints, ok ?
- Maman, je suis hyper contente ! Il paraît qu'il y a les meilleures universités là-bas, en plus !
- Je suis vraiment fière de toi. On pourra dire que c'est ton cadeau pour avoir travaillé correctement au lycée. Me dit-elle, plein d'étoiles dans les yeux.
- Merci encore Maman !

10 Juillet 2015 :

BRISBANE, Maison, 17H30 :

- Envois-moi juste un message sur mon téléphone, d'accord ? Me dit rapidement ma mère.
- Oui, ne t'en fait pas. Je t'appellerais sûrement de toutes façons.
- Ne te sens pas obligée, tu seras occupée là-bas.
- Il faut qu'on y aille, Lilou. Me souffla mon père.
- D'accord. Bisous maman.
- Bisous Lilou.
- Au revoir Claire. Dit mon père, saluant ma mère.
- Bon voyage Ethan. Lui répondit ma mère.

SYDNEY, Aéroport, 18H20 :

- Je suis tellement excitée papa ! M'exclamais-je d'une voix aiguë.
- Je suis content que tu sois aussi pressée. Anne ne m'a parlée pratiquement que de toi, depuis j'ai eu ta garde.
- Tu crois qu'elle va bien m'aimer ?
- Elle t'apprécie déjà, tu sais ? Elle a une très grande maison et a tenue à ce que tu y sois à l'aise.
- Wow. Je me languis tellement.
- Vient. Prenons tes valises et dépêchons nous de la rejoindre aux halls d'arrivées.

Nous prenons les valises et marchons d'un pas pressé, rejoindre Anne qui nous attendait. En entrant dans le hall publique, un femme agitait une grande pancarte où mon nom y était marqué, entouré de petits cœurs. Je souris. Mon père enlaça Anne et ils s'embrassèrent. Ils se retournèrent face à moi et je m'avançai vers elle pour lui faire la bise. Elle me demanda si le voyage s'était bien passé et nous partons vers le parking.

- Je suis désolé que mon fils n'est pas pût venir m'accompagner. Tu sais, les aéroports et lui, ça fait deux. Me dit-elle en riant.
- Oh, ce n'est pas grave Anne.
- Mais ne t'en fait pas, il nous attend à la maison.
- Il s'appelle comment, alors ?
- Ashton. C'est un grand morceau de 21 ans, il vient de les faire.
- Oui, papa m'a dit. Donc je me suis permise de lui prendre un cadeau, trois fois rien.
- Ah oui ? C'est très gentil de ta part, tu n'aurais pas dû. Il aurait comprit, tu sais ?
- C'est la moindre des choses. J'espère que ça va lui plaire, papa m'a un peu aidé.
- Il n'est pas difficile. Mais en tous cas, merci beaucoup. C'est vraiment sympa !

Rapidement, nous arrivions dans une grande rue et la voiture de Anne s'arrêta devant une maison immense. Mes mains devinrent moites et je repensai au cadeau stupide que j'avais acheter à Ashton, qui devait sûrement être cet enfant pourrit gâté. Je décidai quand même de sortir et le portail s'ouvrit automatiquement. Mon père prit les deux valises et m'indiqua le chemin jusqu'à la villa. Je montai les trois marches, suivant Anne qui entra dans la maison.

- Ashton, Lilou et Ethan sont arrivés ! Cria Anne, pour que son fils descende.

- Enlève ton manteau Lilou. Ne te gêne surtout pas. C'est chez toi maintenant. M'assura gentiment Anne.
- Je vais t'aider à monter tes valises, tu me suis ?
- Oui, papa.

Il monta mes deux valises avec facilité et me fit faire le tour du premier étage. Salle de bain. Chambres. Toilettes. C'était immense. Ma chambre était blanche aux nuances beiges. Un grand lit était au milieu et ses draps étaient noirs, rappelant les cadres vides qui n'étaient pas encore accrochés aux murs. Anne m'avait aussi achetée un bureau blanc où un iMac était installé. Et un dressing, incrusté au mur de ma chambre, était grand ouvert attendant que je le remplisse. Mon père m'avait expliqué que Anne gagnait très bien sa vie, comme lui, qui était Kinésithérapeute. On descendit et je ne vis toujours pas ce fameux Ashton.

- Anne ? Ashton n'est pas là ? Demanda mon père, voyant mes yeux balayer la pièce à vivre.
- Non, il a laissé un mot à la cuisine. Il est désolé, il dit revenir très vite. Il est aller chez un ami à lui, Luke.

Ashton, le fils de Anne. Luke, l'ami à Ashton. Mon sang ne fit qu'un tour.

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