Et ça recommence.

J'ai tenté de me rappeler pourquoi j'écris ces textes, pourquoi j'aligne ces mots, quel en est l'origine, comment je parviens à m'y prendre.

Et aujourd'hui, après une mauvaise nouvelle, les mots se sont alignés, assemblés, rangés, accordés, accommodés, associés et unis dans ma tête en cernant mon mal être. J'écris pour soulager mon cerveau, pour le libérer du superflu et de ses mauvaises pensées. J'écris pour m'empêcher de me noyer sous mes peines et tristesses. Savoir nager n'aide pas beaucoup. Les eaux profondes sont traitre et vicieuses, perfides comme un serpent, sournoises comme un renard et mauvaises comme la mort.

Maintenant que je me rappel, je me demande pourquoi j'ai oublié.

J'ai oublié parce que ne plus souffrir, ne plus être triste, ne plus galérer (en tout cas pas autant), fait perdre ses habitudes et sa garde.

 Voilà, je vous écris parce que la mort m'a rattrapé avec ses amis : le deuil, la tristesse, la colère et l'acceptation.

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