Je me regarde dans un fragment du miroir que j'ai brisé, observant attentivement mon reflet. L'éclat de mes yeux et la façon dont mes cheveux bruns sont relevés en un chignon parfait. Au moins mes cheveux sont toujours bruns. Mais  mes yeux eux, ils sont passés de bruns à vert ça fait un peu bizarre. N'empêche qu'il est plutôt joli, ce nouveau visage.

Oh là là, ça fait maintenant un moment que j'attends ce gros débile, il a pourtant dit qu'il allait juste chercher un truc utile et que ça prendrait pas longtemps.

- Me voilà, annonce-t-il en entrant dans la chambre.

- T'as vraiment pris tout ton temps.

- pas vraiment, murmure-t-il en déposant quelques livres sur la table de chevet.

- Ouais c'est ça.

- Voici des livres détaillés sur ta famille et sur le royaume où tu résides. Ils contiennent aussi quelques informations te concernant.

Je m'approche de la table de chevet et prend un livre. Sans vraiment prêté attention à la couverture, je l'ouvre.
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Non mais c'est quoi ça ? C'est vraiment pas mon jour.

- Euh ... Ai-je balbutié.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'arrive pas à comprendre le livre.

- Comment ça ? T'es une analphabète ?

- NON, DÉBILE. C'EST JUSTE QUE POUR MOI, VOTRE ÉCRITURE, C'EST DU CHARABIA ET JE TE SIGNALE QUE LE CHARABIA ÇA S'APPREND PAS À L'ÉCOLE.

-  Ne Compte pas sur moi pour t'apprendre à lire.

- T'es obligé. En plus, une princesse qui c'est pas lire, c'est pas commode.

- Oui, tu as raison. T'es une vraie honte pour ce royaume.

Sur le coup de la colère, je lui balance le livre au visage, mais il l'intercepte à temps.

- Ok, je te donnerai quelques cours.

Quel gros nigaud celui-là ! Il a vraiment intérêt à le faire parce que pour moi, ce mélange de trait et de rond, c'est vraiment n'importe quoi.

- j'allais oublié, c'est quoi ton nom ? Dis-je sur le coup du rappel.

- Tu te montres très familière avec moi, je trouve, et t'as même commencé à me tutoyer. Sans parler de ton comportement déplacé.

- Euh... Comment dire c'est....

- T'es une malpolie, c'est tout, me coupe-t-il

- Je te signale que tu te permets aussi une certaine familiarité avec moi. Et pour info je suis pas une malpolie, répliqué-je avec un soupçon de colère.

- Moi, c'est par habitude, faut dire que je m'entendais bien avec la vraie Louise.

- En parlant de ça, tu représentes quoi exactement pour elle ?

- Je suis son fiancé.

- sérieux ?

- oui, acquiesce-t-il.

- Et ça ne te fait pas trop de peine  qu'elle soit partie ?

- Si, mais c'est supportable, dit-il d'un un ton désintéressé.

- T'es sûr que c'est vraiment ta fiancée ?

- Bon, je dois m'absenter, j'ai des choses à faire, je reviendrai plus tard, dit-il en se levant.

- Et moi qu'est ce que je fais en attendant ?

- Rien. Reste juste dans ta chambre.

Il se dirige vers la porte sans ajouté un mot.

- Et ton nom, alors ?

- C'est Gabriel dit-il en sortant de la pièce.

Après son départ, je me suis assoupi pendant au moins 2 bonnes heures. Maintenant mes cheveux sont Bon je dois te laisser, j'ai des choses à faire, je reviendrai plus tard, dit-il en se levant.

- Et moi qu'est ce que je fais en attendant ?

- Rien. Reste juste dans ta chambre.

Il se dirige vers la porte sans ajouté un mot.

- Et ton nom alors ?

- C'est Gabriel dit-il en sortant de la pièce.

Je me suis assoupi pendant au moins 2 bonnes heures maintenant mes cheveux sont complètement en pagaille. Je souffle sur une mèche rebelle pour quel s'écarte de mon visage, mais elle reste là où elle est. Soudain, une personne frappe à la porte. Qui ça peut-être? Peut-être Gabriel. Je me dirige vers la porte avec fatigue, j'ouvre et je vois une jeune femme.

- Puis- je rentrer princesse ?  Me demande-t-elle avec beaucoup de politesse.

   Ah, oui je me souviens d'elle, c'est la jeune femme qui était là tout à l'heure à mon réveil. Celle à la voix douce.

- Oui, tu peux.

J'espère que j'ai bien fait en la laissant rentrer. Je me demande ce qu'elle veut.

-  Je vous de m'excuser, mais le roi vous demande dans ses appartements.

- Le roi ? Demandé-je, étonné

- oui, acquiesce-t-elle.

- Pourriez-vous lui dire que je ne me sens pas très bien pour le moment ?

- Il en est conscient, c'est pourquoi il désire vous voir.

Non mais, il peux venir me voir si c'est pour ça. Je fais quoi ? Devrais-je y aller ?

- Bon ok. On y va ! Dis-je en pressant le pas vers la sortie.

- Euh.. princesse sans vouloir vous vexer, votre tenue n'est pas tout à fait approprié et votre coiffure laisse à désirer. Vous présenter ainsi devant le roi ne serai pas convenable.

    Ah ouais, c'est vrai J'oublie que je porte une robe de mémé et que mes cheveux sont en pagaille.

- Permettez-moi de vous aidez à vous préparer, je vous prie, propose-t-elle.

- Ok.

- Tout d'abord une douche vous fera le plus grand bien. Je m'occupe de préparer votre bain.

Après ces mots, elle se dirige vers une porte que je n'avais même pas remarquée jusqu'à présent. Elle y passe au moins 10 bonnes minutes puis en ressort enfin.

-  vous pouvais y aller dit-elle en s'inclinant légèrement.

- Ok j'y vais.

    À peine arrivé devant la porte, une odeur de fleur et de bonbon vient titiller mes narines. En ouvrant la porte, je découvre non pas une salle de bain traditionnelle, mais une grande étuve remplie d'eau mousseuse. Sur le moment, j'ai pas vraiment de réaction d'étonnement ou d'incrédulité. Après tout c'est normal, on est dans un monde bien évidemment pas assez évoluer pour avoir une salle de bain normal.

    Après un bon moment sous la douche, enfin dans cette étuve, je me sens toute requinquée. Ce bon bain m'a grave fait du bien. Pendant ce temps la jeune fille de tout à l'heure m'attendais là debout comme un poto.

- C'est bon j'ai terminé.

Elle aquiese de la tête puis se dirige vers l'armoire de la chambre. Elle en sort une robe violette.

- Ça ira ? Dit-elle en me présentant la robe.

   C'est quel genre de robe ça, il y a trop de froufrou à mon goût. En plus elle est violette. C'est vraiment trop pour moi.

- Non sans façon, dis-je en détournant le regard.

- Mais vous appréciez cette robe avant.

- Euh.. c'était avant, maintenant je ne l'apprécie plus. Il n'y a pas de robe plus simple et sans froufrou.

- C'est comme vous voulez, dit-elle en cherchant dans l'armoire.

  Cette fois, elle sort une robe bleu foncé. Celle là au moins n'est pas horrible. Il y a quelques nœuds ici et là mais c'est pas moche.

- C'est bon pour celle là, annoncé-je avec un léger sourire.

- Maintenant, dépêchons-nous je vous pris, le roi nous attend.

            Petite devinette pour vous
<< Je suis à la fin du matin, au début de la nuit, au milieu de la journée, absent du midi et je me présente defois dans l'année, qui suis-je >>