Oh là là, je m'ennuie tellement. Faut dire que rester allongé sur son lit à admirer le plafond n'est pas vraiment distrayant. J'imagine qu'il doit être au moins 13 heures. Depuis ce matin, j'arrête pas de chercher un truc à faire, mais rien, nada. Pendant ce temps, ma daronne s'éclate comme une folle à la plage avec son copain. C'est vraiment pas cool de ne pas m'avoir emmené. En plus, la seule compagnie que j'ai, c'est ce sale cabot qui n'arrête pas de brailler depuis tout à l'heure, mais bon, il faut bien faire avec.
        
   Je me lève et me dirige vers la sortie de ma chambre. je parcours le couloir jusqu'à atteindre les escaliers. Alors que Je m'apprête à descendre ces marches qui me semblent si épuisantes, le chien s'approche de moi en aboyant comme un fou. Il a l'air en colère.
         
- Qu'est ce qu'il y a, sac à puce ?

   Franchement, j'ai toujours détesté ce chien. Il est tout le temps grincheux, il est bête comme ces pieds, et en plus, il ne pense qu'à bouffer. Quand je pense que c'est moi qui ai demandé à ma mère de me l'offrir. Soudainement, il me saute dessus sans prévenir. Je sursaute violement  et je me retrouve  à dévaler les escaliers comme un sac de patates m.

- AAAAAAAAAAAAAAh

    Me voilà au sol.  Ma tête me fait affreusement mal et mon corps semble engourdi. Quel chien de merde, à croire qu'il lit dans mes pensées. Je...
.
.
.
                            
                             * * * *
   Je me réveille en sursaut. Je suis tout essoufflé, mon corps me semble si lourd.
              
- Ma fille
 
   Cette voix me paraît si lointaine. Soudain, je me rappelle ce qui s'est passé. Je me souviens de ma chute dans les escaliers. Mais où suis-je ?. Je regarde autour de moi de manière compulsive. Où suis-je donc ? Tous les visages que je vois me semblent étrangers.
           
- Quelque chose ne va pas ?
     
   Mon regard se tourne instantanément vers l'inconnu qui vient de s'exprimer. Son corps si imposant se penche vers moi. Il paraît si grand même en étant assis. Son apparence me surprend un peu. Il a carrément une dégaine du genre père noël avec ses long cheveux blancs et sa longue barbe blanche.
                   
- Comment te sens- tu ? Dit-il avec un ton plein de douceur.
               
-  Euh, on est où là ? demandé-je avec hésitation.

Les regards des autres personnes autour de moi me mettent mal à l'aise. Ils sont trois en tout, sans compter père noël : deux femmes et un homme. Attendez, ils sont tous déguisés ou quoi ? Ils sont carrément en mode Roméo et Juliette. On dirait que j'ai raté quelque chose. Même la pièce où nous nous  trouvons a des allures médiévales. Subitement, le fait de me retrouver avec ces parfaits inconnus dans un endroit tout aussi inconnu me fait paniqué.

Je me lève soudainement et me retrouve debout sur le lit, l'air angoissé. Ce geste les fait légèrement sursauter.
     
- Où est-ce que je suis ? Et aussi, qui êtes vous ? Dis-je tout en les désignant du doigt.

- Que fais tu ?  Calme toi, voyons ! S'exclame père noël en se levant de sa chaise.

- Avant, dites moi où nous sommes ? Et en passant, donnez moi  la raison de vos dégaines et de toute cette déco.
       
Cette fois, je m'étais affirmé en essayant d'avoir l'air menaçante. Ils échangent alors des regards perdus pendant un moment.
          
- j'attends toujours mes réponses.
     
Le vieux ( père noël ) se décide alors à prendre la parole
         
- Tu es chez toi, au palais ma fille.
         
- Hein ?? Vous foutez pas de moi ! Attendez,  vous me faites une blague, c'est ça ?
   
  Son air se renfrogne soudainement . Il  reprend sa place sans même prendre la peine de me répondre.
        
   L'une des deux femmes présentes se rapproche du lit et se penche vers moi en croisant les bras . Ces beaux yeux bleus bouillonnent clairement d'impatience.
 
-Pourrais tu nous accorder l'obligeance de cesser tes plaisanteries absurdes ?

   Elle ferait presque peur, celle là, avec son air autoritaire. N'empêche qu'elle est vraiment jolie avec ces beaux yeux et ces longs cheveux blonds. Elle doit peut-être être à peine plus âgée que moi. Son regard est toujours posé sur moi signe qu'elle attend ma réponse.
 
- Attendez je comprends plus rien là. C'est plutôt à vous de cesser vos plaisanteries ridicules.
         
    Elle paraît perplexe un instant, puis, d'un geste rapide, elle me saisi fermement le poignet.
          
- Arrête tout de suite cette comédie ! dit-elle d'un ton menaçant.

   Par réflexe, je m'empare du coussin qui traine  sur le lit et le lui balance sur le visage. On dirait que cela l'a mise  en rogne, car elle est sur le point de me sauter dessus lorsque père noël nous fait sursauter en s'exprimant d'une voix ferme.
    
- Cessez cela !
 
  Tout à coup, l'autre homme dans la pièce prend la parole

- Je pense qu'il serait préférable de la laisser se reposer.

- vous avez probablement raison, répond père noël en se levant d'un mouvement souple. Maintenant retirant nous je vous prie.
   
   Après ces mots ils se dirigent tous vers la porte qui se trouve juste à coté .

- Eeh, où vous allez ? Et moi alors ?

 
   Seule une des femmes s'arrête pour un moment. Elle n'est pas vraiment sapée comme les autres. elle, elle  a  plutôt une sorte d'uniforme de je ne sais quoi.
  
- Ne vous inquiétez pas. Tous ce que vous devez faire, c'est vous reposer.
   
   Waouh, elle a une voix si  douce et  elle semble aussi si gentille. Avant même que je ne dise quoi que ce soit, elle avait déjà rejoint les autres à l'extérieur.

   Non mais, qu'est-ce qui se passe au juste? Je fais quoi  maintenant? C'était pas sorcier de répondre à mes questions mais non ils s'en vont sans même m'expliquer quoi que ce soit. Après 5 bonnes minutes de réflexion je décide de sortir de là. En descendant du lit, je trébuche et tombe à plat ventre sur le sol.

-Aïe
  
   C'est vraiment pas mon jour, on dirait. Je me relève et me débarbouille un peu. Et là, je constate que moi aussi je suis sapé bizarrement. La robe blanche que je porte couvre carrément mes chevilles. On dirait une robe de mémé avec ces longues manches et ces noeuds de partout.
    
   Ouf, par chance, il n'ont pas verrouillé la porte.En l'ouvrant, je me retrouve face à un vaste couloir. Je prends mon courage à deux main puis m'élance hors de la pièce. Les armures de chevaliers et les statues de marbres me laisse bouche bée. La décoration a vraiment l'air  d'être tout droit sorti d'une autre époque. En longeant le couloir, je constate qu'il y a des dizaines de salles, mais elles semblent toutes fermées. Non rectification :  il y en a une dont la porte est à moitié ouverte. Je me dirige vers elle.
   
   Avant d'entrer, je jette un petit coup d'oeil à l'intérieur au cas où et là, je vois les deux hommes de tout à l'heure. Ils ont l'air en pleine conversation. Bon, un peu d'espionnage ne me fera aucun mal. En plus, d'où je suis je peux entendre ce qu'ils se disent.
          
- Le fait qu'elle réagisse ainsi en nous voyant m'a surpris, a déclaré père noël. L'expression sur son visage montrait bien qu'elle ne nous reconnaissait pas . D'après vous, que lui arrive t-il ?
  
- Elle doit être atteinte d'amnésie puisqu'elle n'a reconnu personne.
pourtant, rien n'explique une perte de mémoire aussi soudaine, répond l'autre homme

- Espérant que celà ne persiste pas.

  De qui ils peuvent bien parler ? Bon celà ne m'avance à rien de les écouter, le mieux serait de trouver...
    
- Eh, qu'est-ce que tu fais là ?

   Je me retourne, apeuré, par cette voix qui sort de nulle part. Mon regard se retrouve face à une autre personne étrangère. Ses yeux noisette m'observe avec perplexité.
       
- Euh...
       
-Tu n'es pas sensé être dans ta chambre ? Dit- il en me scrutant du regard.
        
- J'aimerais bien y être, mais vous voyez, je ne sais pas où se trouve le chemin pour rentrer chez moi.vous pouvez m'aider à sortir d'ici, s'il vous plaît ? Demandé-je avec un semblant de supplication dans la voix.
        
- Ok. je vois, réplique t-il d'un ton condescendant.
        
   Il empoigne tout d'un coup ma main d'un geste brusque et commence à marcher en me traînant derrière lui.
     
- Eh ça va pas ?
         
    Je me débats pour essayer de me défaire de son emprise, mais rien à faire, il est bien évidemment plus fort que moi.

-Lâchez moi !
     
- Calme toi un peu.
  

             Petite pensée positive
<< Ne vous enfermez pas dans un rythme de vie monotone et insipide ! Pimentez voz journées, cultivez vos amitiés, partez à la rencontre des autres, établissez des nouveaux liens >>

   Svp donnez moi votre point de vue sur cette histoire en commentaire et aussi quelques conseils 🥺