Étape 4 : Sauver

> Vanessa : Je suis libre tout le week-end... Tu crois pouvoir me trouver un créneau ?

> Moi : Mmm, ça dépend. T'as pas un truc pour me convaincre ?

> Vanessa : J'aurai une surprise sous mon imperméable...

> Moi : kflzhdgzb.

> Moi : J'ai hâte de te voir.

> Moi : Tu me manques, Vaness.

> Vanessa : Toi aussi.

Sifflotant la mélodie qui pulse dans mes écouteurs, je marche tranquillement jusqu'à la maison de Rosie. J'ai de grands projets pour notre journée, et j'espère qu'ils vont aboutir, parce que sinon je serai inconsolable. Barbara et moi avons passé des heures à mettre au point l'étape « sauver », qui est le point culminant de chaque mission.

Pendant que je renforçais mes liens avec Rosie et qu'elle apprenait à m'accorder sa confiance, ma sœur a minutieusement étudié son entourage. Barbara est la meilleure fouineuse que je connaisse et elle a cette faculté de capter la complexité de certaines relations pourtant invisibles aux yeux du plus grand nombre. Elle a accompli un boulot remarquable en analysant les amis de Rosie, toujours tapie dans l'ombre et en éveillant aucun soupçon. Elle m'a apporté les informations qu'il me manquait pour tenter de renouer les liens entre Rosie et ses proches qu'elle délaisse depuis l'accident.

Voilà deux mois que Rosie et moi nous voyons presque tous les jours. La progression n'est pas fulgurante, mais elle est bien là. Maintenant que je prends du recul, je me rends vraiment compte du chemin parcouru. Rosie arrive désormais à me parler de manière décomplexée, et si elle n'est pas une grande bavarde, c'est elle qui débute la plupart de nos conversations. Elle parvient à sourire à mes blagues, et j'ai pu faire connaissance avec son rire il y a une semaine. Je lui découvre un esprit de chipie et une certaine repartie basée sur l'ironie qui est plutôt aiguisée. La vraie Rosie refait enfin surface, et je pense qu'elle est prête à le montrer à quelqu'un d'autre que moi. Il serait temps, l'été est bientôt fini et j'aimerais terminer la mission pour septembre.

Rosie m'attend, assise sur les marches de son porche et vêtue d'une robe fluide. Je souris en voyant l'air attendri sur son visage. Elle est en train de lire l'une de ses innombrables romances en m'attendant, ses yeux parcourant les pages à une vitesse fulgurante. Cette fille est la preuve que la lecture peut véritablement faire voyager. Je crois même que c'est cette activité qui l'a sauvée ; ça l'a empêchée de trop s'enfoncer dans sa torpeur au point d'abandonner tout espoir et de se perdre définitivement.

— Je rêve ou tu es sur le point de sourire niaisement ? Tu n'as encore jamais souri niaisement devant moi ! Qu'a donc ce héros que je n'ai pas ?

Rosie lève la tête vers moi, l'air amusée. Elle ferme son livre, ce qui est une grande preuve d'affection, parce qu'elle dit toujours que s'arrêter en plein milieu d'un chapitre est un supplice pour elle.

— Des abdos, pour commencer.

— Aïe, c'est violent.

Rosie range son bouquin dans son sac et dépoussière sa robe, avant de me rejoindre en bas des marches. Aujourd'hui est un jour particulièrement bon, je le vois à sa démarche légère. Cela me conforte dans l'idée que j'ai bien choisi mon moment pour passer à la vitesse supérieure.

— Désolée. En plus c'est faux, tu as des abdos, comme tout le monde, même si ce n'est pas ce qu'on remarque en premier, déclare-t-elle.

— Mon Dieu, on t'a déjà dit à quel point tu étais nulle en réconfort ?

Elle hausse les épaules, l'air de s'en ficher. C'est une nouvelle caractéristique qui apparaît chez elle. Elle qui avait toujours peur de me blesser au début, elle a vite compris qu'elle pouvait se défouler sur moi comme sur un punching-ball, se servant de ses railleries comme coups de poing.

— Chacun ses points forts.

— Et comment s'appelle le prince charmant aux abdos apparents ?

— Jack.

— Jack... Ils s'appellent tous Jack, c'est tellement cliché.

— Toi, tu parles de cliché alors que tu t'appelles Roméo ?

— Touché.

Notre premier échange de la journée – pour le moins dynamique – s'achève sur ces mots. Nous partons et elle me suit docilement, ignorant la destination que j'ai choisie pour aujourd'hui. Petit à petit, j'ai réussi à la faire sortir de son quartier. Elle arrive désormais à traverser une bonne partie de la ville sans flipper à chaque coin de rue. Allongeant un peu notre trajet tous les jours, Rosie parvient à vaincre sa phobie et ne sursaute plus à chaque klaxon. Au début de l'exercice, elle s'est plusieurs fois agrippée à mon bras tellement fort que ses ongles laissaient des traces sur ma peau.

— Alors, tu te prépares mentalement à la rentrée qui a lieu dans... quoi... deux semaines ?

— Tu crois sérieusement que je vais aller en cours alors que je ne sais pas traverser la route toute seule ?

— Je ne sais pas, vu tes progrès... Il est probable que tu sois prête d'ici-là.

Elle s'arrête pour me faire face, la mine grave. La discussion prend un tournant on ne peut plus sérieux.

— Roméo, arrête de jouer les ignorants. Je connais le pacte qu'on a passé implicitement quand on a commencé à traîner ensemble : on n'entre pas dans l'intimité de l'autre et on ne pose pas de questions trop poussées. Mais je me doute que Kira t'a déjà parlé de mes parents, tu n'es pas sans savoir que mon retour au lycée – s'il se fait un jour – constitue un énorme enjeu.

Je me rapproche d'un pas et attrape l'une de ses boucles rousses, que je fais tournoyer entre mes doigts sans la quitter des yeux. Elle rougit, renforçant mon affection pour elle.

— Très bien, alors puisque je suis percé à jour, je peux te le demander : comment te sens-tu vis-à-vis de ce chagrin ?

— J'y pense encore trop, ça me hante et j'ai l'impression que ça détermine tous mes actes. Je ne me vois pas retourner à l'école et prétendre pouvoir me focaliser sur mes études. Il va falloir que je redouble vu tous les cours que j'ai manqués, que je réfléchisse à mon orientation... Comment le pourrais-je alors que je ne sais pas définir la personne que je veux devenir ? Alors que je ne suis pas sûre de pouvoir devenir quelque chose ?

— Tu y arriveras, Rosie, j'y crois dur comme fer. Je sais que tu as le sentiment d'être totalement perdue, mais tu peux dépasser ça. Malgré tout ce que tu as enduré, tu sais te montrer forte et affirmer ta personnalité. Tu ne seras plus jamais la même, c'est clair. Mais peut-être que tu deviendras quelqu'un d'encore plus exceptionnel. 

— Comme toi ?

Cette fois, je recule, un peu brusqué. La rouquine en face de moi ne se démonte pas et insiste :

— Toi aussi un événement t'a changé, je me trompe ? Comment tu as su quel chemin emprunter, quel sens tu as donné à ta vie ?

— À vrai dire, je cherche encore. Mais tu es plus douée que moi sur beaucoup de points.

Rosie sait très peu de choses sur moi. Dans son état, elle ne réclame pas de détails sur ma vie, ce qui m'empêche de déblatérer trop de mensonges. Il n'empêche que le peu d'informations que je lui ai données sont erronées. Pourtant, elle a compris qu'elle et moi nous ressemblons, c'est cette complicité qui a permis cette proximité privilégiée que j'ai avec elle. Il n'y a que les personnes qui souffrent qui sont capables de se rendre compte que je suis encore en train de me réparer moi-même.

— Et toi, cette rentrée, tu appréhendes ?

J'ai dit à Rosie que je passais l'été ici chez mon grand-père – trop vieux pour recevoir du monde, alors elle n'a jamais demandé à le voir. Mais elle sait que je vais devoir rentrer à Paris pour ma supposée année de terminale, même si elle fait tout pour ne pas l'évoquer.

— Pas vraiment. Après tout, le bac c'est sûrement surcoté.

Je vois qu'elle aimerait sourire, mais l'idée de notre séparation l'en empêche. Je glisse tendrement ma main sur sa joue pour l'obliger à soutenir mon regard.

— Eh... Je ne suis pas parti. Je te promets que je resterai avec toi le temps qu'il faudra.

Les yeux emplis de larmes, elle se pend à mon cou. Je la serre fort tandis qu'elle pleure sur mon épaule, évacuant son anxiété de la plus efficace des manières.

— Tu as changé ma vie, Roméo, et je sais que je ne peux pas t'enchaîner ici. Mais tu es mon seul... ami. J'ai rejeté tout le monde et j'ai peur de me retrouver complètement seule. Je ne veux pas retourner dans mon trou.

— J'ai vu les photos de tes amis dans ta chambre, tu en avais plein. Je suis sûr qu'ils comprendront que tu avais besoin de ces mois de distance.

— Je n'en suis pas certaine...

— Je te le prouverai.

Et plus tôt que tu ne le crois.

Nous reprenons la route, Rosie séchant ses larmes sur le chemin. Un quart d'heure plus tard, nous faisons face à un petit glacier plutôt charmant. Mais en l'occurrence, il se trouve que ce n'est pas la déco qui m'a attiré : Zora, la meilleure amie de Rosie à qui elle n'a pas parlé depuis des mois, travaille ici. Des retrouvailles s'imposent, j'en suis d'autant plus persuadé suite au discours que m'a fait Rosie il y a quelques minutes.

— Pourquoi tu m'amènes ici ?

— Ça a l'air sympa, non ?

Ma cible me toise, suspicieuse, mais décide tout de même de me suivre. Quand je pousse la lourde porte, mon regard parcourt aussitôt la pièce. Je repère Barbara, planquée derrière une coupe de glace au fond de la salle. Je veille donc à m'asseoir en face d'elle, quelques tables plus loin. Rosie lui tourne le dos, elle ne peut donc pas voir le mouvement de tête de ma sœur pour me montrer Zora qui sort des cuisines.

Rosie reste concentrée sur la carte, fronçant les sourcils face à autant de choix. Elle se remet à manger par gourmandise, depuis peu. Quand je l'ai rencontrée elle se nourrissait du strict minimum, et ce n'était jamais par plaisir.

Elle ne voit pas sa meilleure amie se diriger vers nous, et Zora a la tête baissée sur la poche de son tablier d'où elle sort un bloc-notes. Ma gorge se serre. Je commence à douter de mes manigances ; avec Rosie, je ne suis jamais sûr de rien.

Seulement il est trop tard pour reculer. Zora vient de relever la tête et ses yeux sont arrondis de stupeur à la vue de Rosie, qui n'a pas la moindre idée de ce qu'il se passe.

— Rosie...

Interpellée, la jolie rousse lève la tête et son teint de porcelaine devient carrément livide. Les deux amies se dévisagent, choquées, sans parvenir à produire un son. Jusqu'à ce qu'un sourire illumine le visage de Zora.

— Tu as l'air d'aller mieux ! Et si tu es ici... Tu arrives à sortir de chez toi, alors ? Tu te sens prête à revenir ? C'est vraiment génial, je veux dire... Tu m'as manqué. Tu nous as tous manqué.

Attendri, je souris légèrement en attendant la réaction de Rosie. Elle qui avait peur que ses proches lui en veuillent, voilà la preuve du contraire.

Mais la réaction de Rosie est à l'opposé de ce à quoi je m'attendais. Les traits tordus par la terreur, elle se lève précipitamment, bousculant Zora, avant de prendre ses jambes à son cou.

— Rosie ! la rappelle Zora, un air triste flottant sur son visage.

Éberlué, je mets un temps à réagir. Puis je me lance à la poursuite de ma cible après avoir balbutié des excuses à l'intention de Zora, dont la joie a dû redescendre en moins de cinq secondes.

Heureusement pour moi, Rosie n'est pas assez en forme pour courir avec une bonne endurance et elle se retrouve essoufflée après quelques mètres, au bout d'une rue étroite. Je l'attrape doucement par le poignet, mais malgré mon tact, elle me rejette violemment. Le corps plié en deux, les mains appuyées sur ses genoux, elle cherche à reprendre son souffle. Inquiet de la voir dans un tel état de détresse, je parle précipitamment :

— Rosie, ça va ? Pitié, dis-moi que ça va... Il faut que j'appelle quelqu'un ?

Je lève la main dans l'idée de la poser sur son épaule, avant de me rappeler qu'elle risque de me rejeter encore une fois. Je ne veux pas la stresser davantage.

Elle a l'air de se calmer, mais en voyant son visage déformé par la rage quand elle me regarde, j'ai de plus en plus peur de la suite.

— C'est toi qui as fait ça !

— Rosie, calme-toi...

— Stop ! Tu savais qu'elle serait là, hein ? Comment tu peux la connaître ? Comment tu peux...

Une quinte de toux l'empêche de continuer, et j'ai mal à chaque fois qu'un son rauque s'échappe de sa gorge. Je ne résiste plus et tente de la prendre dans mes bras, mais elle me repousse et tombe en arrière. Mon sang ne fait qu'un tour pendant sa chute, qui n'est heureusement pas brutale. Elle atterrit sur les fesses et en profite pour nicher sa tête entre ses mains en se tirant les cheveux. Une vieille habitude qu'elle avait perdue. Le retour dans sa coquille.

— Tout va bien ?

Je m'accroupis prudemment en face d'elle, attendant une réaction qui ne vient pas. Je reprends la parole avec le plus de douceur possible :

— J'ai fait ça pour toi.

— Tu n'avais pas le droit ! J'étais pas prête !

— Je m'en rends compte... Je suis désolé. Mais tu vois, elle ne t'en veut pas...

— Parce que tu crois qu'il n'est question que de ça ?

Le regard furieux qu'elle me jette me fait froid dans le dos. Le corps tremblant, elle semble prête à exploser, et je suis complètement désemparé face à cette situation.

— Tout est ma faute, et ils le savent ! Ils savent que je suis un monstre, que... que je les ai tués, tous les deux !

Une boule se formant dans ma gorge, j'observe ses yeux hantés par les remords. Je ne me suis jamais autant senti impuissant.

— Tu n'as pas tué tes parents.

— On y était, tous les trois, mais j'ai survécu, et pas eux. Ils sont morts sur le coup, et pas moi... Pourquoi ? Pourquoi je ne suis pas partie avec eux ?

Mon cœur se brise sur les derniers mots, et le stress post-traumatique de Rosie m'apparaît soudain avec bien plus de sens. Son chagrin n'était pas la seule raison de sa torpeur de ces derniers mois, elle regrette aussi d'être en vie. Jusqu'à il y a un peu plus d'un mois, elle n'avait aucune envie de vivre.

— Zora ne me rappelle que cette époque où j'étais heureuse, où mon seul souci était mes histoires de cœur... Et elle ne me verra plus jamais de la même manière. Rien ne sera jamais pareil. Ils ne reviendront jamais...

Elle éclate en sanglots, et je me demande si elle n'éclate pas aussi en morceaux. Elle se recroqueville, et ses gémissements lui bloquent la respiration. Je me résous à appeler sa tante, conscient que la situation me dépasse complètement.

Je reste à côté de Rosie le temps que Kira arrive, sans savoir quoi faire. Je sais qu'elle est ailleurs, et que tenter un quelconque réconfort serait vain. Je me demande où est-ce qu'elle se réfugie quand elle fuit la réalité. À quoi ressemble son monde ; s'il est sombre, ou au contraire très lumineux...

Kira débarque rapidement, descend de sa voiture après avoir stationné au bout de la rue, une couverture entre les mains. Elle enrobe Rosie dedans, et j'accepte de la porter jusqu'au véhicule. Puis je regarde la voiture s'éloigner, le goût de l'échec en bouche et le sentiment de la culpabilité s'insinuant dans mes veines.

Plus tard, en fin de journée, je décide tout de même de passer chez ma cible pour m'assurer qu'elle va mieux. Kira paraît soulagée en m'ouvrant la porte. Son air est à nouveau fatigué, comme lorsqu'elle m'avait accueilli, au tout début de la mission. J'ai tellement peur que toute notre progression soit effacée par cette regrettable erreur, que Rosie ne me fasse plus jamais confiance, que je suis à deux doigts de faire demi-tour.

Mais je reste. Pour Rosie.

— Elle est sous la douche... Depuis un moment maintenant.

Je hoche la tête, la boule au ventre, et grimpe les marches jusqu'à l'étage. Là, je pousse lentement la porte de la salle de bains. Rosie n'est qu'une image floue derrière la vitre de la douche à l'italienne, mais je peux deviner qu'elle est recroquevillée comme tout à l'heure. M'armant d'une serviette de bain, je me rapproche et entre dans la douche. J'éteins l'eau puis, détournant le regard, je recouvre sa nudité de la serviette. Elle attrape mon tee-shirt et tire dessus, me faisant tomber à côté d'elle. J'ignore l'eau qui est en train d'imbiber mon jean et la laisse se blottir contre moi, remontant la serviette sur ses épaules parsemées de taches de rousseur. Dans le silence, je la laisse s'apaiser, la gorge serrée.

Quand je sens sa respiration redevenir régulière, je la soulève une nouvelle fois dans mes bras et la porte jusqu'à sa chambre. Je la pose sur son lit, et elle se glisse d'elle-même sous les draps, laissant sa serviette s'échouer au pied du lit. Je m'accroupis à son chevet, les sourcils froncés. Quand ses yeux s'ouvrent pour rencontrer les miens, ils s'emplissent de larmes.

— Je suis désolée, Roméo, tellement désolée...

Elle se remet à pleurer, alors je me faufile à côté d'elle, m'allongeant par-dessus la couverture sur le petit espace du lit qu'il me reste. Je lui caresse affectueusement les cheveux en lui murmurant des mots rassurants à l'oreille.

— Je t'en supplie, pardonne-moi...

— Je te pardonne, et je te demande également pardon pour ma maladresse. Tu n'y étais pour rien, j'aurais dû anticipé ta réaction.

— Tu ne pouvais pas. Je sais que tu as agi pour mon bien.

J'opine, même si elle ne peut pas le voir étant donné que ses yeux sont à nouveau clos.

— Tu es innocente, Rosie. Et j'espère que tu le croiras un jour aussi fermement que je le crois. Cet accident n'est qu'un enchaînement de mauvaises circonstances, mais ta survie n'est pas une punition, au contraire. On t'offre l'occasion de vivre une vie aussi grande et magnifique que la personne que tu es. Une personne généreuse, douce, marrante... aimante. Tes parents seraient fiers de ta force.

De nouvelles larmes roulent sur ses joues, mais ses sourcils se défroncent. Je reste contre elle alors qu'elle sombre dans un sommeil que j'espère réparateur.

Et je sens mon cœur battre pour la première fois depuis quelques heures quand, à son réveil, elle me demande d'attraper son téléphone pour appeler Zora.

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HEY !

Nouveau chapitre avec un petit bond dans le temps ! J'espère qu'il ne vous a pas trop dérangés, il m'était un peu imposé au vu du format. Si je voulais exploiter chaque étape du métier de Roméo, il fallait cette ellipse ! Mission Séduction, qui est un roman de plus de 500 pages (oups), sera bien sûr davantage développé sur tous les points.

Sinon, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Rosie a fait de beaux progrès, qu'en pensez-vous ?

J'admets qu'en relisant le chapitre je me suis dit « c'est vrai que Roméo est terriblement adorable dans ce prequel ». Vivement qu'Héloïse le fasse un peu sortir de ses gonds, je vous le dis.

Et il ne reste qu'un chapitre du prequel, déjà ! Je suis à la fois triste et heureuse de pouvoir vous faire découvrir la mission d'Héloïse.

Plein de bisous,

Laurène

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