🂱❁ 22. Secrets blessants.
____CHAPITRE 22____
-La curiosité est un vilain défaut-
🂱___Aaron___🂱
01 janvier - 07h35
PARIS - FRANCE - SUITE DE L'HÔTEL.
Je me réveille en sursaut. Mon cœur bat la chamade et je suis trempé de sueur. Des bouffées de chaleur emplissent l'entièreté de mon corps alors que je me lève du lit, laissant Adriana dormir seule dessus.
Le cauchemar était si réel. Putain, c'était si réel... Son visage me hante depuis mon départ.
Je cligne des yeux dans le noir, essaye de reprendre mon souffle tout en prenant appui au mur du couloir qui me ramène vers la salle de bains. J'ai la gorge serrée, un goût amer sur la langue. Je marche comme un pingouin, mes jambes engourdies me tiennent à peine, mon visage est crispé et mes pupilles me font voir qu'un endroit sombre.
Je trébuche dans le couloir, mes mains se posent sur le mur de la suite et essayent de me maintenir comme elles peuvent.
Je dois aller dans la salle de bains. Je dois me calmer. Le sol est froid sous mes pieds nus tandis que je rentre dans l'espace voulu une fois avoir repoussé la porte de mes mains tremblantes.
Je me penche vers le lavabo une fois avoir fermé la porte à clé et pose mes mains sur le rebord pour me maintenir. L'eau froide sur mon visage me rafraîchit à peine.
Je n'ai pas pris mes médicaments hier soir. Je dois les prendre avant que ça ne s'empire. Je fouille dans le placard, mes mains font tomber diverses choses contre le sol. Mon esprit commence à s'emballer comme si une alarme tournait dans ma tête. Mais ici ce n'est pas une alarme, c'est les battements de mon cœur que je perçois. Une panique monte en moi.
Je sais ce qui va m'arriver, et je ne peux rien y faire.
La première décharge traverse mon corps sans prévenir. Mes muscles se contractent violemment et m'arrachent un cri muet que je ne retiens pas. Je m'effondre sur le carrelage glacé, incapable de résister à la force invisible qui tord mes membres. Les spasmes s'enchaînent. Ma vision se brouille. Des éclats de lumière éclatent devant mes yeux fermés.
Pas ça... Pourquoi ça m'arrive à moi ?
Je sens mes ongles griffer le sol, cherchant désespérément une prise. Chaque mouvement est hors de mon contrôle. Mon corps se tend. Je sens mes dents se serrer, mes mâchoires se bloquent douloureusement. Ma tête heurte le carrelage sous moi, encore et encore, mais je ne sens presque rien, je laisse faire. Mon corps appartient comme à quelqu'un d'autre.
Sortez-moi de ce corps, je vous en supplie...
Je suis piégé à l'intérieur de moi-même. Ma vision est brouillée. Les sons autour de moi résonnent, comme si je les entendais à travers une épaisse couche de coton. Cependant j'entends énormément ma propre respiration, rauque et irrégulière et mes battements de cœur qui tambourinent dans l'entièreté de mon corps.
Je veux bouger, je veux m'arrêter, mais mon corps ne m'obéit plus. Ma bouche se serre, ma langue heurte mes dents. Il y a ce goût métallique, familier, celui du sang.
Je veux que ça s'arrête... Pitié, je veux que ça s'arrête pour de bon...
Des frappes frénétiques contre la porte de la salle de bains se font entendre mais je ne réagis pas.
— Aaron ! Aaron, ça va ? Ouvre, s'il te plaît !
Aucune réponse. Juste ce bruit répétitif, sec de ma tête qui se cogne contre le carrelage.
— Aaron, ouvre la porte !
Puis, lentement, la crise faiblit et les convulsions s'affaiblissent quand les bruits de portes cessent de m'angoisser. Mes muscles se relâchent. Je reste étendu là, incapable de bouger. Tout mon corps est lourd. Ma respiration reste erratique.
Je cligne des yeux, fixant le plafond. Mon esprit est encore engourdi, perdu entre le rêve et la réalité. La peur ne s'est pas dissipée ; elle est toujours là. Je sais que ça pourrait recommencer à tout moment, et cette pensée me glace le sang, forcément à cause de mon impuissance en ce moment.
— Aaron... me dit pas que tu fais ce que je pense ? Je... Je suis désolée pour hier... Je ne voulais pas te crier dessus, ça m'a juste surprise...
Je pousse un soupir et ferme les yeux. J'essaye de refermer ma main étendue sur le sol comme le reste de mon corps si bien qu'on dirait une étoile de mer échouée sur la plage.
Je ne lui réponds pas. D'habitude je l'aurai fait à la seconde où elle me parle de son plein gré mais là, tout ce qui m'apporte, c'est prendre mes médicaments et m'endormir espérant ne pas faire un nouveau cauchemar qui retrace mon passé.
Quelques minutes plus tard, je vois mon reflet pâle à travers le miroir et me rince le visage et essuie la bave formée à la commissure de mes lèvres.
Je me dégoûte.
Une fois fait, je prends ma trousse où tous mes médicaments de toutes sortes sont regroupés. Aux couleurs vives jusqu'aux flacons transparents.
J'attrape une boîte d'antidépresseur prescrit pour mon anxiété. Le comprimé ovale est blanc et lisse et semble presque banal dans ma paume, mais je sais qu'il contient ce que je cherche en ce moment. Je le mets dans ma bouche et l'avale sans hésiter accompagné d'une gorgée d'eau.
Puis j'enchaîne avec un anxiolytique puissant contre mes crises de panique et enfin saisit un flacon de propranolol. Ce comprimé calme mon stress. Je dévisse le bouchon et en prends un pour l'avaler comme les deux autres.
Je les range dans ma trousse puis m'appuie contre le comptoir fermant les yeux pour respirer profondément et laisser les médicaments agir dans mon corps. Je sais, que la journée va être longue mais je dois d'abord me reposer, j'ai à peine dormi 7 heures en deux jours.
Je regarde le somnifère posé sur le rebord de l'évier. J'hésite. Ça peut m'être nécessaire pour le sommeil mais j'ai peur de ne pas me réveiller à temps. Pourtant, le souvenir de mes dernières nuits d'insomnie me font prendre un comprimé. Je l'examine un instant et l'avale rapidement.
Je me redresse et passe une main dans mes cheveux désordonnés par la crise. Vêtu de mon pyjama, j'ai simplement hâte d'aller dormir. Pour une fois.
Je sais que derrière moi, Adriana m'attend, adossée contre la porte. J'inspire profondément et tourne la poignée. Finalement la serrure clique. La porte s'entrouvre. J'essaye de sourire bien que cela me fasse plus de mal qu'autre chose. Je cache mes mains tremblantes dans les poches de mon pyjama.
— Ça va, Adriana, murmuré-je d'une voix faible. Ce n'est rien...
Elle reste figée. Ses yeux fatigués par ce soudain réveil cherchent à décrypter la vérité derrière mon mensonge.
Sans que je m'y attende, elle retire mes bras de mes poches et replie mes manches longues, détaillant ainsi l'intérieur de mes avant-bras cicatrisés.
Non butterfly, je ne fais plus ça, je suis déjà assez fragile pour me faire du mal autrement.
— J'ai cru que... Oh bon sang, j'ai eu peur ! J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose, tu ne me répondais même pas !
Je ressens sa colère derrière ses mots. Qui sait ce qu'il aurait pu m'arriver de plus grave derrière cette porte.
Avant que je ne m'avance, Adriana fait un pas en avance et sans réfléchir m'enlace. Je me tends, surpris puis finalement, mes bras s'enroulent doucement autour d'elle.
— Je suis là, Adriana.
En tant normal, c'est Jake qui reste à mes côtés après une crise. Mais Adriana, elle, ne sait même pas ce qu'il s'est passé derrière cette porte.
— Je devrais aller me reposer. J'ai pris un somnifère. Si tu ne veux pas que mon corps s'écroule contre le tien, il faudrait aller au lit, lui avoué-je.
Adriana reste silencieuse un instant, son souffle chaud tape contre mon cou. Elle ne me lâche pas, comme si elle craignait que je m'éloigne d'elle. Ses doigts serrent le tissu de mon pyjama, et je sens son hésitation. Peut-être par le fait que je viens de dire que je consomme ce genre de comprimés pour m'aider à m'endormir.
— D'accord. Mais je reste avec toi. Juste pour m'assurer que tu vas bien.
Je ne réponds pas tout de suite, trop fatigué pour argumenter. Elle me guide doucement jusqu'au lit. Le poids du somnifère commence déjà à alourdir mes paupières. Adriana s'assoit à mes côtés, une fois allongé.
Je déteste l'effet que ce médicament produit. On dirait que je suis shooté et la version bourrée de moi-même peut le confirmer.
Sa main se pose sur la mienne. Je la prends et la serre dans ma main. Il y a quelques heures nous nous sommes pris la tête et là voilà en train de me bercer comme un gosse. Je déteste ça.
— Je préfèrerai que tu dors avec moi...
Mais dans cet état de semi-conscience, et de sa main qui caresse ma joue, je sombre complètement. Sa voix se faisant lointaine et douce telle une comptine.
❁___Adriana___❁
J'attends qu'il s'endort complètement. C'est après 30 minutes que je me lève silencieusement du lit et me dirige dans la salle de bains de la suite.
Je ne suis pas une fille curieuse mais ce vilain défaut me pousse à en connaître davantage sur mon mari.
Une fois dans le petit espace, je fouille les placards avec hâte et trouve finalement une trousse noir. J'hésite mais parvient tout de même à avoir le courage de l'ouvrir et de tomber nez à nez avec des dizaines de boîtes et de plaquettes de médicament...
— Aaron... Que me caches-tu pour mon bien ? Tes faiblesses... ?
Mon cœur s'emballe. Je sors une première boîte, puis une autre. Les noms sur les étiquettes sont à peine lisibles, certains griffonnés à la main. Des antidépresseurs, des anxiolytiques, des somnifères... Toute une pharmacie étalée devant moi. Je sens mes mains trembler légèrement.
Pourquoi autant de médicaments ?
Mon regard se pose sur un bout de papier coincé au fond de la trousse. Je l'attrape délicatement, et mes yeux parcourent les lignes griffonnées à la hâte.
• Ordonnance Médicale •
• Patient : Aaron Walker
• Date : 30 mars 2023
• Médecin : Dr. Cameron Stewart
• Adresse : Los Angeles - Amérique du Nord.
• Prescriptions :
- Alprazolam : 2 comprimés par jour. (matin et soir)
- Sertraline : 1 comprimé le matin.
- Zopiclone : 1 comprimé avant le coucher.
- Paroxétine : 1 comprimé le matin.
• Observations :
Le patient présente des symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT) : cauchemars récurrents, flashbacks envahissants, et évitement de tout ce qui rappelle l'événement traumatique. L'anxiété et l'irritabilité sont constantes, affectant gravement le fonctionnement quotidien. Nécessité d'un suivi psychologique intensif et d'une réévaluation régulière du traitement médicamenteux pour ajuster les doses selon l'évolution de l'état émotionnel et mental.
• Signature : Dr. Cameron Stewart.
Je replie le papier, mon esprit désorienté. Mes larmes coulent sur mes joues. Mon pouls s'accélère tandis que je relis le prénom du patient, encore et encore...
J'ai violé son intimité. Mes mains tremblent encore, et mon souffle est court. J'ai fouillé dans ses affaires et j'ai découvert la sombre vérité : Aaron souffre de TSPT. Une bombe silencieuse qui explose dans son corps sans que je m'en rende compte.
Je referme précipitamment la trousse de médicaments. Je glisse la trousse au fond du placard puis me redresse, jette un dernier regard autour de moi pour m'assurer que tout semble normal tout en retirant sauvagement les larmes sur mes joues.
Pourtant je fonds en larmes, me laisse glisser le long du mur. Mes mains viennent couvrir mon visage.
La douleur de réaliser que ce fichu TSPT habite Aaron, le consume en silence, jour après jour me brûle l'esprit. Il ne mérite pas ça. Aucun de ses sourires ne laisse entrevoir ce qu'il endure. Je pleure parce qu'il ne m'a jamais laissé voir cette partie de lui, parce que ce trouble ne devrait pas être dans le corps de quelqu'un comme Aaron.
Mais malgré tout... Je ne veux que son bien.
***
Le soir même, je prends la peine d'appeler mon amie Ava. Je laisse échapper un soupir en me laissant tomber sur le lit, mes doigts jouant distraitement avec un pan de mon haut.
— Franchement, je dois avouer, Aaron est vraiment beau. Ses yeux, ce marron intense, c'est juste... hypnotisant. Et puis, son sourire...
Ava sourit, amusée.
Dans la journée, Aaron s'est réveillé vers 12 heures mais ensuite, il s'est juré de ne plus prendre de somnifère tout en tournant en rond une dizaine ou non une vingtaine de fois. J'avais presque le tournis.
En ce moment, il doit sûrement être en train de discuter avec Allian pour voir où ils en sont et partager ensuite les informations avec leur équipe.
— Et du coup ? Comment se passe ton séjour avec cet homme présumé être l'homme de rêve de tes parents ? me demande Ava d'une voix mielleuse.
Je n'arrive toujours pas à croire que je suis coincée dans cette situation. Ce séjour n'est pas un simple rendez-vous arrangé par mes parents comme je l'ai fait croire à tout le monde, mais bien une mission demandée par Jacob pour payer nos dettes. Pour ne pas inquiéter mes proches — Ava, mon petit frère, mes amis — on a fabriqué ce prétexte ridicule. Et me voilà coincée avec Aaron, mon faux mari, qui s'avère être plus envahissant que je ne l'aurais jamais imaginé.
— Tu verrais comment il est, Ava...
— Comment ça ? Il est comment ? Beau gosse ? Geek ? Charo ?
À travers le Facetime, je vois son sourire s'élargir si bien qu'elle préférait être à la place.
Ces derniers jours, Aaron a changé. Il s'est montré galant, attentif, presque touchant. À plusieurs reprises, il a trouvé des moyens de me faire sourire quand j'en avais le plus besoin. Ses gestes, ses mots, tout semble si naturel, si sincère.
Je repense à ce moment précis. Ses lèvres sur les miennes, douces et pressantes à la fois. Je l'ai embrassé. C'était spontané, inattendu. Je n'arrivais pas à m'arrêter. Mais ce n'était rien qu'un simple baiser. Un geste sans signification.
Du moins, c'est ce que je m'efforce de croire.
Pourtant, malgré tout ça depuis la scène avec l'ordonnance médicale que j'ai trouvée en fouillant dans ses affaires mon cœur se serre. Je revois le papier froissé que je ne devrais jamais avoir lu. Je ne lui ai rien dit, j'ai préféré me taire et enfouir ce secret au fond de moi.
Une voix me ramène brusquement à la réalité.
— Alors, Adriana ?
Je sursaute légèrement et tourne la tête vers Ava, qui me fixe. Elle est assise sur son lit, les jambes croisées et attend impatiemment ma réponse. Je réalise que je n'ai pas répondu.
Je secoue la tête pour chasser ces pensées, mais l'image d'Aaron reste gravée en moi. Son visage, son sourire, sa façon de me regarder quand il pense que je ne le vois pas.
Pourtant c'est cette présence constante qui me retient. Sa manière de toujours être là, comme s'il ne pouvait s'éloigner plus de quelques pas. C'est étouffant. Et ça me pousse à rompre enfin le silence.
— Il est... collant. Extrêmement collant. Il ne me lâche pas d'une semelle. C'est comme s'il n'avait rien de mieux à faire que de me suivre partout. Je ne peux même pas faire un pas sans qu'il soit derrière moi comme un petit chiot perdu.
Les mots sortent de ma bouche avec plus de dédain que je ne le voulais, mais c'est la vérité. Aaron est là pour me protéger, je le sais, mais cette proximité m'étouffe. Nous sommes ensemble pour une simple mission lambda, rien de plus...
Ava lève un sourcil amusé mais aussi interloqué.
— T'es un peu dure, tu sais ? Ça se trouve, il a déjà le béguin pour toi. Je veux dire, avec ta gueule d'ange, qui ne tomberait pas amoureux de toi ?
Je m'apprête à répondre quand un bruit attire mon attention. Je me tourne, et mon cœur manque un battement. Aaron est là. Il ramasse le briquet qu'il a fait tomber au sol. Sa présence imposante me fait taire. Ses yeux sont sombres, froids et remplis d'un sentiment que je n'ai jamais vu chez lui : de la déception et de la douleur en même temps...
— Bonsoir.
— Aaron, qu'est-ce que tu fais là... ?
Il hausse les épaules, mais son regard est dur et sans joie.
— Je passais te voir. Mais apparemment, je suis un peu trop collant pour ça, non ?
— Aaron... je balbutie en tentant de capter son attention. Ce n'est pas ce que tu crois, je...
Il reste silencieux, les mains enfoncées dans ses poches, les traits durs de son visage sont figés. Ses yeux, habituellement pleins d'étoiles, sont ternes. Il m'écoute, mais je n'ai rien de convaincant à lui dire. Nous avons chacun notre opinion personnelle sur ce qu'il se passe durant cette mission.
— Oh hé, la Terre ? Adriana ? me lance Ava.
— Ava, je te rappelle plus tard, dis-je brusquement avant de raccrocher.
Je me lève du lit, mais Aaron se retourne déjà, se dirigeant vers la sortie de l'appartement. Je panique et je me précipite pour le rattraper, mes doigts s'agrippent à son avant-bras.
— Aaron, écoute-moi. Je te jure que ce n'est pas ce que je voulais dire.
Il s'arrête, mais ne se tourne pas vers moi. Sa mâchoire est serrée, son corps tendu. Il résiste. Mais il résiste à quoi ? Aux larmes ? À la colère ?
— Regarde-moi... je le supplie.
Il se retourne enfin, et je rencontre son regard, un regard où je lis à la fois la tristesse et la rage...
— Tu voulais me dire quoi, Adriana ? Que je suis juste un « truc » collant, un chien qui te suit partout ? Putain Adriana ! hurle-t-il.
Je sens les larmes monter aux yeux.
— Je voulais juste éviter d'inquiéter Ava...
— C'est sûr. Mieux vaut me traiter comme un toutou plutôt que de perdre ton égo, crache-t-il avec mépris.
Son cri me transperce. Je n'ai jamais entendu Aaron parler ainsi... avec autant de colère et de douleur. Je suis figée, incapable de répondre. Aaron retire brutalement son bras de ma prise, et avant que je ne puisse dire un mot de plus, il se dirige vers la porte.
Je le rattrape à nouveau, mes doigts serrent son poignet, mes larmes brouillent ma vision. Lui ne pleure pas. Ses émotions restent enfouies, comme si quelqu'un allait le juger, voir une vulnérabilité, une faiblesse sur son visage.
— Depuis le début, je suis là pour toi, je te protège, j'essaie de te faire sentir à ta place... et toi, en retour, tu m'humilies. Tu me traites comme un puceau en chaleur, prêt à sauter sur sa proie à la moindre occasion ! crie-t-il avant de me repousser violemment.
Il claque la porte derrière lui. Le silence s'abat sur moi. Je reste immobile et laisse les larmes couler librement sur mes joues.
Qu'est-ce que je viens de faire ? Pourquoi ai-je dit tout ça ? Pourquoi Aaron me fait de la peine ?
-À suivre-
Le chapitre m'a brisé le coeur...🤍
IG : _wh1t3_swan_
3162 mots
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