ꕥ 49. Wait for me, Istanbul !
____CHAPITRE 49____
-Istanbul est la seule ville qui m'a fait connaître le véritable amour. Du début jusqu'à la fin-
♫︎ : Belki|Dedublüman
♫︎ : Unutamam|Toygar ışıklı
( NDA : La deuxième musique doit être mise quand ce symbole « {+} » apparaîtra. Elle est faite pour plus d'émotions ! )
ꕥ___Jude___ꕥ
Il y a trois jours - précisément - mes pieds se sont posés sur le territoire turc.
Depuis trois jours, je cherche Jake sans relâche dans la ville de son enfance, Istanbul.
Mais mon espoir s'éteint petit à petit. Mon cœur me fait mal et mon corps devient faible bien que je ne le montre pas. L'amour m'a tellement anéanti depuis l'arrivée de celui-ci.
Et si la lettre de Jake était sincère ? Cela veut dire que plus rien ne compte pour lui et qu'il peut s'envoler de ce monde d'une minute à l'autre. Non. Jake n'a jamais parlé d'une éventuelle possibilité de suicide...
- Mlle Davis. Nous sommes ici depuis...
- Ferme là. Tu vois pas que j'essaye de réfléchir ? Craché-je.
Connor se replie sur lui-même en reculant de deux pas, les mains tendues devant son ventre. Le New-yorkais semble ne pas vouloir retrouver Jake. Qu'il tente de le prononcer. Je le jette par-dessus le Bosphore.
Planté au milieu d'une longue allée en pierre ancienne beige, les vendeurs nous regardent et les acheteurs ne rejettent pas l'opportunité de nous juger du regard face à notre allure.
- Je crois que nous ne sommes pas les bienvenus.
En réalité, les regards se dirigent vers Connor. Il faut dire que sa peau bronzée, son tatouage sur le cou en forme d'aile d'ange et ses boucles d'oreilles pendantes ne le laisse pas indifférent.
Son look atypique est complété d'une chemise blanche ( dont les deux premiers boutons ouverts montrent une chaîne en argent ), d'une montre hors prix, d'un ensemble noir et d'une barbe qui dépasse bientôt les trois jours.
Connor me regarde dans les yeux espérant trouver une quelconque réponse en eux. Hé bien, personne n'est censé voir un homme en smoking en plein milieu d'un marché de fruits et légumes...
- Vous avez tenté de l'appeler ?
- La prochaine fois que tu me poses une autre question débile, je me promets de te vendre à un marchand dans le coin.
Il ne m'a donc jamais vu appeler Jake pendant trois longues heures hier ? Et puis, le disparu des radars ne m'a pas recontacté.
Réfléchi Jude. Ou peut-être Jake ? Il n'a plus de famille, personne ne peut l'héberger, Matthieu lui a sûrement donné les clés d'une maison...
Bien que la foule autour de moi fait un boucan interminable, je réussi à discerner le ventre de Connor crier à l'aide.
- Désolé. C'est juste qu'un bout de pain ne me suffit pas...
Je prends une grande respiration et lui frappe le tibia. Il lâche un cri de douleur en touchant l'endroit atteint.
Est-ce le rôle d'un garde du corps ? Il mérite de travailler auprès des cuisinés, ça lui convient.
- On va manger. Viens.
Les mouettes volent au-dessus de nous. Nous contemplons les oiseaux avant de monter dans un taxi jaune. Les voitures les plus inhabituelles de İstanbul. C'est ce qui fait le charme de ce pays.
**
Nous sommes installés dans une petite pâtisserie, là où nous sommes à l'écart de tous.
Le présumé garde du corps est revenu des toilettes et s'est fait une petite beauté. Ses cheveux sont à moitié mouillés et s'abattent en arrière tous en même temps. Quelques mèches brunes tombent cependant sur son front.
Certes il est beau mais il est tout aussi con.
Une femme arrive auprès de nous avec son carnet de note. Son tablier est taché de sauce, qui d'après sa couleur sombre doit être du chocolat.
Je prends la carte et lui cite notre commande. Mon accent américain sort plus que l'accent turc. Si Jake avait été là, il se serait foutu de ma gueule. J'admets qu'il est pourri mais je fais mon possible.
- Çikulata pasta, bir. Künefe, bir. Çay ve su. ( = Gâteau au chocolat, un. Künefe un. Thé et eau ).
Elle note tout en hochant la tête puis nous regarde en prenant le temps d'examiner l'homme qui m'accompagne.
Pendant une bonne dizaine de secondes le silence s'abat entre nous trois. Enfin, elle rejoint le comptoir pour préparer notre commande.
- Elle te plaît ? Demandé-je vers ce dernier.
Concentré sur le fessier de la servante, il panique et pivote ses prunelles brunes foncées vers les miennes.
- Non. Je regarde la photo accrochée sur la vitrine.
En effet, le comptoir dispose d'une vitrine. Les pâtisseries se trouvent derrière. De ce fait, les clients peuvent mieux voir les desserts. Et comme le dit Connor, une photo est accrochée dessus, - en bas à droite - représentant un individu plutôt ferme et agacé.
- Sûrement un homme recherché. Nous ne devons pas rester ici plus longtemps. La police peut survenir d'un moment à un autre.
Je hoche la tête. La servante aux cheveux blonds pose nos pâtisseries et s'en va telle une fusée.
L'homme me dit quelque chose. Je l'ai vu quelque part, c'est une certitude. Il est vêtu d'une blouse blanche. Mais l'image est en noir et blanc, je ne peux donc pas déterminer la couleur de ses yeux ni de ses cheveux.
Le garde du corps en face de moi, commence à grignoter son gâteau au chocolat tout en gardant les yeux rivés sur une potentielle personne dangereuse qui tentait de me kidnapper ou me tuer.
De mon côté, je dois retrouver Jake et au plus vide. Mon cœur ne pourra pas supporter ce vide trop longtemps.
**
Notre tout premier rapprochement à deux, c'était ici, dans cet appartement. Celui où les hommes de Ryle l'avaient saccagé de partout. Celui où Matthieu nous l'avait choisi.
Je rentre dans la chambre, le lit deux places se trouve juste devant mes yeux. Je peux imaginer Jake dormir dessus et montrer une vue sur son dos musclé, qui lui, comporte son tatouage sur ses reins.
Connor reste derrière moi et me regarde faire. Je touche le lit de Jake, celui qui est maintenant utilisé et habité par une autre personne.
Pas de Jake. Plus de Jake.
- Teşekkürler... ( = Je vous remercie ).
L'homme qui nous a fait entrer dans son appartement m'offre un simple coup de tête et nous accompagne à l'entrée. De milieu aisé, je comprends pourquoi il a choisi celui-ci, il est pété de thune.
- On y va, il n'y a rien d'intéressant.
Le garde du corps me suit. Nous prenons l'ascenseur et descendons jusqu'à la sortie de l'appartement, là où le bruit des mouettes dans le ciel bleu rejoint les klaxons courants des voitures et les cris des enfants qui jouent au ballon tout près de nous. Bien que l'hiver arrive à grand pas, ils ne ratent pas l'occasion de se retrouver entre amis.
Cette ville m'avait manqué. Et Jake me manque encore plus.
Épanouie par Istanbul et l'odeur du vent qui tape sur mon visage, je ferme mes paupières. Pourtant, en quelques secondes, un passant bouscule mon épaule en plein fouet.
Quand pourrai-je avoir une petite minute de répit ?
J'ouvre les yeux vers l'homme. En réalité, il n'est pas seul, il accompagne deux de ses amis. D'après l'aspect de leur visage, ils ont au alentour de la vingtaine.
L'un d'eux me siffle, l'autre forme un poing dont le pouce se coince entre l'index et le majeur. Son geste signifie un doigt d'honneur dans certains pays. Jake me l'avait appris pour rire ( encore une fois ).
Connor dégage le côté droit de sa veste noire afin de saisir d'un geste brusque l'arme entre sa ceinture et sa côte. Mais je l'en empêche en posant directement ma main sur la sienne.
- Bordel, non ! M'exclamai-je tout bas, les dents serrées, les yeux ronds.
Il me regarde. Son regard a terni comme s'il allait vraiment faire ce que je pense.
Il était sur le point d'abattre trois jeunes. En parlant d'eux, les trois mousquetaires ont vu le flingue et ont immédiatement fui.
- On doit s'en aller avant de se faire suspecter pour tentative d'homicide volontaire.
Je lui tire violemment le bras et l'emmène loin de l'appartement dont j'avais pu partager des moments inoubliables avec Jake.
Cet homme est plus un poids qu'autre chose. Le destin ne pouvait pas m'envoyer un homme mieux qualifié pour ce voyage ?
Nous rejoignons l'endroit où lors de notre premier jour dans cette ville, j'avais malencontreusement renversé le pack de lait d'un homme.
Tant de souvenirs ressurgissent en moi. J'ai l'impression d'être venu ici il y a des semaines et mes larmes veulent soudainement dévaler sur mes joues. Je dois le retrouver, c'est un devoir que je me donne.
- Mlle Davis...
- Appelle moi Jude. Est-ce que moi je t'appelle Marshall ? Je ne crois pas.
Il reste abasourdi, la bouche entrouverte. Le garde tente de parler mais ne le fait guère car il le sait. Le message que je lui envoie à travers mes yeux lui font froid dans le dos. Il a merdé et s'il continue, je pourrais lui envoyer un poing dans sa figure et même en parler à mon père.
- Jake aimait les seniors. Il est peut-être parti postuler dans une maison de retraite comme nouveau travail.
En cherchant autour de moi, mes yeux se posent sur un homme d'une cinquantaine d'années. Il se présente derrière un stand. Le concerné distribue des petits pains.
Une lumière s'allume au-dessus de ma tête telle une ampoule. Connor m'examine, lève un sourcil face à mon étonnement.
C'est ça. Les simit et les poğaça...
Quand j'avais forcé Jake, lors de notre toute première balade à Istanbul, le mis turc avait acheté ces petits pains fourrés ou parsemés de sésames. Puis il nous avait conduit sur ce banc. Celui qui nous avait donné l'opportunité de nous embrasser pour la première fois depuis notre premier contact.
La place se situe à côté du Bosphore, celui qui délimite l'Asie de l'Europe.
- Je sais où est Jake.
Depuis qu'il est venu ici, Jake doit sûrement passer ses journées là-bas. C'est une place mémorable pour lui.
De un, car notre aventure a débuté sur ce quai et de deux ses parents le ramenaient excessivement devant la mer d'Istanbul.
Connor s'exclame de stupeur quand je l'attrape par le col de sa chemise. On doit aller le plus rapidement possible. Jake est sur ce banc. Mon amoureux se trouve là-bas, c'est une certitude.
*{+}*
Enfin...
Mes pieds sont fixés sur le quai, mon cœur tambourine et est sur le point d'éclater en mille morceaux. Il ne supportait plus ce vide, ni ce temps interminable.
Mon sac à bandoulière tombe de mon épaule. Alors que j'essaye tant bien que mal de remettre mon manteau en place, je vois au loin la personne qui englobe mon esprit depuis des semaines.
Ma vue devient floue, mes yeux scintillent, ma bouche n'arrive plus à se refermer. Il est là...
Il occupe le banc. Celui qu'on partageait lors de notre mission de 96 heures. Il est assis exactement à la même place. Il tient également un morceau de pain et les émiette en les jetant aux pigeons situés vers ses pieds.
- Jake...
Son prénom résonne dans ma tête. Je le répète encore et encore comme une prière, un mot que je ne dois jamais oublier.
Ma voix devient plus aiguë et se casse. Une boule se forme dans ma gorge et les mots n'en sortent plus, seulement son beau prénom, celui que je n'oublierai jamais.
Mes pieds se rapprochent de son emplacement à toute allure.
- Jake !
Ce dernier, sous l'intonation de ma voix, dirige sa tête vers ma silhouette en mouvement et lâche le pain, récupéré d'un coup de bec par une mouette au passage.
Loin de lui, je vois apparaître son incompréhension. Le geste de ses lèvres affirme la prononciation de mon prénom à travers sa voix basse.
Il se lève du banc en bois et mon corps rejoint le sien. Ce dernier se colle contre son torse d'un pas de folie. Je le serre tellement fort dans mes bras que nos corps sont prêts à fusionner s'ils le pouvaient.
- Jude ?! Q-Qu'est-ce que... Tu...Tu dois être au côté de Jacob...
Mes doigts glissent vers sa mâchoire, je le détaille du regard. Une barbe de trois jours a pris place. Jake prend le temps de le raser à chaque moment. Mon absence l'a si déboussolé ?
Ses yeux bicolores me scrutent et essaient de distinguer la raison de ma venue dans son pays. Ses cheveux noirs en bataille tombent légèrement sur son front et ses lèvres me demandent affreusement de l'embrasser.
Alors que le silence peigne autour de nos deux corps, je scelle mes lèvres sur les siennes.
L'un ne peut pas vivre sans l'autre, le Yin doit retrouver son Yang.
Ne s'attendant plus jamais à retrouver le goût de mes lèvres, il lève les sourcils en l'air de stupeur et de plaisir puis pose ses mains sur ma nuque et son sourire qui se forment à notre baiser fait battre mon cœur encore plus fort qu'avant.
Il l'attendait. Il attendait ce moment. Même si ça devait durer une décennie entière. Il n'attendait que moi.
Ses mains patinent sur mes reins alors qu'il se penche en avant pour me maintenir. Il approfondit notre baiser avec ardeur. Je rencontre enfin sa langue, elle attrape la mienne, elles se retrouvent, elles se réunissent...
Il lutte contre son désir. Il pense avoir fait le bon choix. Il l'a fait pour ma sécurité, certes, mais n'a pas bien réfléchi pour notre futur.
Alors quand mes lèvres se détachent sous un halètement de satisfaction, je prends le temps de faire rencontrer ma main précipitamment contre sa joue.
Paf.
- OK, je mérite cette claque.
Il sourit sournoisement, la tête baissée vers le sol. Il ne cherche ni à me provoquer, ni à se battre. Partir sans me faire ses adieux était une mauvaise décision de sa part.
Le son des vagues à proximité de nos deux corps frappe le quai en hauteur. Les oiseaux chantent autour de nous et la nature réduit notre espace vital. Heureusement. Jake serait sur le point de me courser sinon...
- C'est pour ne pas m'avoir donné la recette de tes fameux poğaça avant ton départ.
Ses prunelles verte et noire rencontrent les miennes. Il étire lentement ses lèvres et rigole sous ma réponse ironique.
Puis, mon garde du corps tient ma tête entre ses grandes mains et caresse mes cheveux, d'une lenteur inexplicable. Son touché m'apaise et affirme que ce sont ses mains. Nos yeux ne se quittent pas du regard, ils se contemplent comme si ces deux dernières semaines sans se revoir étaient bien plus que ça. Mais Jake est en face de moi, il est bel et bien là.
- Comment as-tu convaincu ton père de venir ici ?
- Les dossiers que tu lui as fournis. Il ne les avait pas ouverts. Je l'ai prévenu de les regarder. Tu rentres avec moi. Je veux de toi à mes côtés Jake.
- J'ai tué son cousin Jude...
- Cole n'était qu'un enfoiré sous l'emprise de baise sans fin, d'un pouvoir énorme, à la recherche du malheur des autres. Alors non, tu as puni son cousin du mal qu'il a pu commettre face à son entourage.
Il pince sa lèvre inférieure et ne me quitte une seule fois du regard comme s'il était sous l'emprise d'un alcool ou d'une drogue. Ici, c'est moi la drogue.
- Je suis enfin ici. Je veux ton bonheur. Tu as déjà assez souffert sous le silence, sans l'aide d'un de tes proches. Je veux t'aider Jake...
Sa pomme d'Adam monte et descend calmement. Finalement, il hoche la tête de bas en haut et prend mon corps dans ses bras imposants.
- Je pensais ne plus jamais voir ton beau visage meleğim. Tu hantes mes pensées jours et nuits. Comment t'oublier en quelques heures ? Tu m'as tellement manqué...
Je sens son parfum masculin. Je sens son odeur. Il est enfin là. Ses mains sont sur mon corps, ses mots sont pour moi. Tout est pour moi.
- Je suis ton ange...
- Mon ange tombé du ciel. Celui qui a rallumé la flamme, qui a recollé les morceaux de mon cœur et qui a rouvert la porte de la pénombre sous sa lumière éclatante. Bordel, je t'aime tellement Jude.
Mes lèvres s'étirent de plus belle. Je sers son long manteau beige entre mes doigts et palpe la morphologie de ce dernier. Ça m'avait manqué.
- J'ai choisi le cœur noir parmi tant d'autres Jake. Tu es mon remède. Mon remède à moi seulement.
Au bout d'un moment, il décide de poser son menton sur le dessus de mon crâne tout en continuant ses caresses sur mon dos.
- Jude, il se passe quelque chose dans mon ventre. C'est comme si un poignard me plantait à de multiples reprises. Tu connais ce truc ? Bordel, j'ai des papillons dans le ventre.
Ce sentiment de douleur mais d'amour. Tout deux mélangés entre eux...
Jake reçoit des papillons dans le ventre. Il est amoureux de moi.
Celui qui n'était censé être qu'un garde du corps se retrouve mêlé dans le monde des sentiments réciproques.
Il dépose un baiser sur mon front signifiant la protection qu'il a pour moi et effleure ma joue droite avec son pouce.
- Tu as aimé ton cadeau ? Je veux dire... Jacob t'a manqué ? Avant de partir, je l'ai rencontré, c'est un homme bon. Ne lui en veut pas. Je lui avais ordonné de ne rien dire...
Je secoue la tête de haut en bas, les mains sur chacune de ses côtes.
- Comment puis-je en vouloir au magnifique homme qui a pu m'élever dans de si durs conditions ? Tu m'as fait le meilleur des retrouvailles Jake.
Il souffle effaçant le stress qui se nouait dans sa gorge.
- Magnifique tu as dit ? Demande-t-il, le sourcil levé.
Je glousse et lui frappe le torse sans donner une force surpuissante qui pourrait lui faire mal.
- Alors, on rentre à Los Angeles ma Jude ? İstanbul doit encore m'attendre ?
- Je voudrais visiter cette ville dans son entièreté mais en ce moment ton ami t'attend délibérément. Il se sent seul. Tu devrais le revoir.
Il acquiesce et lève les yeux vers la silhouette qui se trouve quelques mètres plus loin, derrière moi. Je lui explique le cas de Connor et Jake comprends tout à fait même s'il est sur le point d'anéantir tous les ancêtres du concerné.
- Je crois qu'on peut entrer ? Mon chat m'attend. Il a besoin de mes caresses. Prévient Connor.
Il se tourne et marche devant nous. Le garde s'éloigne alors du Bosphore et nous laisse seul à seul, tous les deux.
En parlant de chat, Kitty se porte très bien hormis le fait qu'il s'ennuie à mourir et qu'il détruit tous les rideaux du réseau. Ashley s'en occupe comme elle peut.
- Alors, notre histoire se termine ainsi Mlle Davis ? İstanbul, la ville qui a fait naître des sentiments que je ne pensais plus jamais connaître...
- Notre histoire ne fait que de commencer mon chère Baker et elle risque d'être pimentée voir même ensanglantée...
Je lève la tête vers ses yeux, nous sourions. Le temps devient pesant et Jake est le premier à rire. En dernier ressort, il attrape mon corps et me porte dans ses bras tout en nous éloignant du Bosphore d'Istanbul. Là où notre aventure avait commencé.
L'une des seules choses que j'ai pu retenir de ce voyage c'est que pour la première fois depuis notre rencontre, Jake a pris son courage à deux mains et m'a embrassé en public sans avoir eu peur du jugement qui se trouvait autour de nous...
-À suivre-
J'espère vous avoir fait voyager dans cette magnifique ville. Istanbul est une si belle ville 🤍
Jude et Jake se sont retrouvés ? Je les aime. Et Connor, ne l'oublions pas...
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