chapitre 25 : cauchemar
Précédemment dans missing spies:
Ah si seulement, si seulement l'amour et l'amitié ne s'étaient pas mélangés. Car que va devenir l'amitié quand l'amour aura tout changé. Deux meilleurs amis amoureux d'une seule et même fille, cela fait forcément des dégâts, beaucoup de dégât...
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Pdv de Diego
Il fait noir, je suis seul et le silence règne dans l'endroit inconnu où je me trouve. J'avance à tâtons, cherchant la lumière. Je pousse une porte et me retrouve dans une pièce entièrement blanche qui m'éblouit. Je cligne deux fois des paupières, et quand mes yeux se sont habitués à la luminosité, je reste en arrêt devant la scène qui se déroule sous mes yeux.
Francesca et Quentin sont tous les deux assis sur une chaise, les mains et les pieds attachés et un bâillon les empêche de parler. Je fais un pas en avant pour les libérer quand deux paires de bras me maintiennent à ma place.
Je tente de me dégager en vain, la vision des larmes de Francesca et du regard effrayé de Quentin faisant redoubler mes efforts. Soudain, une porte s'ouvre derrière eux, laissant entrer l'homme que je déteste le plus au monde mais aussi le seul que je crains.
"Diego, Diego, comme l'on se retrouve! Comment vas-tu?" , demande cette ordure en ricanant.
Je frissonne de dégout mais aussi de peur. J'aurai donné n'importe quoi pour effacer les souvenirs avec lui de ma tête. Je lui réponds, en essayant de paraitre détaché : "Mieux depuis que je ne vois plus votre sale gueule!"
Il rit. Ce salopart rit. De son rire qui me donne envie de vomir. Je voudrai tellement le tuer, non, plutôt le faire souffrir autant que j'ai souffert par sa faute.
"Ah mon cher Diego que tu es amusant. Ta haine mais aussi ta peur sont palpables. Tu sais, j'ai encore le pouvoir de te détruire encore plus",me dit-il d'un ton menaçant en plantant son regard fou dans le mien.
Je le sais, au combien je sais de quoi est capable ce taré. Je me tends quand je le vois s'approcher de Francesca et Quentin, tout deux terrifiés.
"Je pourrai commencer par leurs raconter toutes les humiliations et tortures que je t'ai fais subir. Et..., à quel point j'ai pris mon pied"
Il caresse la joue de Francesca qui tremble. Je perds mon sang-froid et lui hurle : "Ne la touche pas avec tes sales mains!!!"
Il rit de nouveau et, d'un ton très sérieux réplique : "Tes mains sont aussi sales que les miennes, et pas que de ton sang ...Tu veux que je raconte à ta belle ce que tu as fais pour moi."
Je me fige. Non il ne peut pas leur dire. Jamais. Ils ne doivent pas savoir. Je ne veux pas lire la peur et le dégout dans leur regard. Surtout pas dans les siens...
Comme s'il avait compris mes sentiments, l'ordure s'approche encore de Francesca et me dit :
"Oh arrête de rêver mon cher. Elle ne sera jamais tienne. Les filles préfèrent les types bien, comme Quentin. Elle est pure, tu ne la mérites pas..."
Un coup de poignard. Ce sont des centaines de coup de couteau qui poignardent mon cœur. Car oui, il a raison. Francesca mérite mieux que moi... Je ne mérite personne, je ne mérite l'amour de personne...
"Pitoyable, tu te mets dans des états comme ça. Mais ça m'amuse car rien que pour toi je vais leurs faire les mêmes tortures qu'à toi."
Et il détache Francesca et Quentin. Je sais ce qu'il va leur arriver et je ne permettrai pas ça. Je me débats dans tous les sens en hurlant le prénom. Et le crie de détresse de Francesca fait écho à mon crie de douleur.
Je me redresse en criant. Je suis dans le parc, en sueur. Je me rallonge et frotte mon visage de mes mains. Ce n'était qu'un cauchemar, encore un putain de cauchemar avec lui.
Mais cette fois c'est différent. Il ne s'en prend pas à moi mais à eux. Et c'est deux fois pire. J'ai un mal de crane horrible, une gueule de bois. Ça m'apprendra à me souler à 8h du matin.
Tout ça à cause de Francesca. Quand je l'ai vu ce matin, quelque chose à changer en moi. Mon cœur s'est emballé comme il ne l'avait jamais fait auparavant.
Et j'ai compris que c'était pour Francesca. Elle était tellement belle, j'ai vu aujourd'hui une femme ,sous les traits de celle que je considérais encore hier comme ma petite soeur.
Elle a des jambes interminables, de belles courbes et...merde qu'est ce qu'elle est belle. Comment ai-je fais pour ne pas le voir avant? Sa beauté naturelle est à couper le souffle et son air timide tellement...
Ah il m'a fallut toute la volonté du monde pour ne pas me jeter sur ses lèvres! Mais je ne peux pas...
Je vois dans ses yeux qu'elle n'a dieu que pour Quentin et je sens que Quentin, aussi, a succombé à ses charmes. Je n' ai aucune chance... je n'ai même pas envie de me battre.
Puis ce n'est que de l'attirance. Je ne veux pas risquer de briser notre équilibre à trois, j'ai tant besoin d'eux. Et je veux les protéger. De toute façon, je ne mérite pas Francesca et je sais que Quentin a besoin d'elle.
Sur ces résolutions je prends le chemin du lycée pour rejoindre mes deux acolytes, me remettant de ma gueule de bois.
Mais Diego, toi aussi tu as besoin de Francesca...
PDV de Francesca.
Déboussolée. Voilà l'adjectif qui pourrait me caractériser en ce moment. Après avoir repris un semblant de contenance, je sors des toilettes, un sourire factice sur les lèvres. Quentin m'attend appuyé sur le mur, concentré sur un jeu sur son portable.
Je le regarde avec tendresse et décide de lui jouer un tour. Je m'approche discrètement, et, à seulement quelques pas de lui, je lui arrache le portable des mains. Il est surpris et regarde ses mains avec incompréhension avant de tourner son regard vers moi.
Il s'approche de moi, alors que je recule, son portable dans mon dos.
"- Francesca rends moi mon portable, tu vas me faire perdre ma partie", dit-il avec un air suppliant. Je secoue la tête et recule encore avec un sourire moqueur.
"-Fran ne fais pas l'enfant ou je pourrai devenir dangereux", continue-t-il avec un faux ton menaçant. Pour pousser le jeu plus loin, je commence à partir puis à courir, essayant de le semer. Il me court après en me traitant de garce, ce qui me fait rire.
On traverse les couloirs déserts en courant, tout le monde étant déjà rentré en classe. Soudain, une femme de ménage arrive dans mon champ de vision et me stoppe dans ma course. Je la laisse passer mais Quentin en profite pour me rattraper.
Il m'enserre la taille et murmure : " Je vais me venger". Et il commence à me chatouiller. Je me contorsionne dans tous les sens pour échapper à son emprise, en vain.
Je rit à gorge déployée avec lui. Je m'avoue vaincu et lui rends son portable. Je m'appuie contre le mur pour reprendre mon souffle, et lui, tout naturellement, il appuie ses mains de chaque côté de ma tête.
Il baisse la tête et nous reprenons notre souffle en respirant bruyamment, telles des vaches asthmatiques venant de courir un 100 mètres. C'est seulement lorsqu'il relève la tête que je me rends compte que nous sommes près, beaucoup beaucoup trop près l'un de l'autre.
Son souffle s'échoue sur mes lèvres et je suis pétrifiée. Son regard passe de mes lèvres à mes yeux. Comme hier... Et comme hier, nous nous rapprochons petit à petit, complètement hypnotisés l'un par l'autre.
Mais, à seulement quelques millimètres de ses lèvres, l'image de Diego et les mots des filles apparaissent dans mon esprit et je recule la tête. Car, et si c'était vrai? Et si lui aussi était amoureux de moi, prendrais-je le risque de le perdre en choisissant Quentin?
Diego, mon pilier, mon soutien depuis le début, je ne peux pas lui faire ça. J'ai besoin de lui dans ma vie et je ne veux pas tout gâcher en sortant avec Quentin. L'amour est souvent éphémère alors que l'amitié véritable est éternelle.
Je prends donc sûrement l'un des choix les plus difficiles jusqu'à maintenant. Je repousse le torse de Quentin et je secoue la tête en le regardant. Son regard est d'abord surpris, puis il s'assombrit. Je l'ai blessé...
Il se reprend vite en disant : "Tu as raison nous sommes amis, et te voir si jolie m'a fait confondre mes sentiments à ton égard. Je t'aime d'amitié, et je te remercie de m'avoir empêché de ruiner notre amitié pour une erreur."
Une erreur...Alors c'est ça, pour lui ce qui vient de se passer et un erreur. Je suis juste une amie...et tu t'attendais à ce qu'il te dise quoi Francesca, c'est toi qui l'as repoussée en premier, il ne fait que se protéger, me dit ma conscience.
Mais moi je pense tout autre chose. Il ne m'aime pas. Et il ne m'aimera jamais. Puis de toute façon je ne crois pas à l'amour. Car même si l'amour donne des ailes, plus haut sera l'envole plus dur sera la chute. Et je ne sais pas, si, cette fois-ci j'arriverai à me relever.
J'acquiesce donc les propos de Quentin. On se regarde un moment, chacun perdu dans ses pensées avant que Quentin ne me dise qu'il serait vraiment temps que nous allions en cours. Il marche devant moi, si proche et en même temps si loin...
Je voudrai prendre sa main et lui dire tous ce que je ressens, tous ces sentiments contradictoires qui m'habitent, les doutes et peurs qui me paralysent. Mais à la place je me contente de le suivre en silence, sachant qu'il est trop tard et que je ne pourrais pas réparer les morceaux de de ce lien spécial qui nous unissait et que j'ai brisé... Je vous jure quand rentrant chez moi, je vais la brûler cette jupe de malheur.
Forcément nous arrivons en retard en classe. Mme Le Bertrand nous hurle dessus mais je m'en fiche. Les regards sont fixés sur nous mais je m'en fiche. Les gens chuchotent à notre passage mais je m'en fiche. Quentin ne m'adresse aucun regard de l'heure et ça, ça me tue...
La matinée se passe ainsi. Quentin parle avec d'autres gens et moi je reste seule à l'observer, le coeur au bord des lèvres. Alors c'est ça... Je le repousse et je me retrouve de nouveau seule...Putain...
En sortant du dernier cours, je traine les pieds en suivant Quentin qui discute avec ses copains. Et dire que l'on doit aller chez lui avec Diego pour réviser, ça promets...
Je marche la tête baissée quand je me sens bousculée. Je lève la tête et me rends compte que je suis sur la route...et qu'une voiture arrive droit sur moi!
Mais je ne bouge pas, mon corps ne répond plus, je suis tétanisée. J'entends au loin les cris de Diego et Quentin ,et la voiture se rapproche de plus en plus.
A seulement quelques secondes de l'impact, je sens que l'on me tire violemment sur le côté et je me retrouve projetée contre un corps.
La voiture rafle mon dos et s'éloigne rapidement. Je suis choquée et je ne réalise pas encore ce qui vient de se passer. Je dois la vie à cette personne qui me tient dans ses bras.
Ce n'est pas Diego, il était trop loin.
Ce n'est pas Quentin non plus, il était encore plus loin.
Non, la personne qui m'a sauvée la vie et qui me tient serrée contre elle, c'est Lila...
Je tremble de peur en réalisant ce qui vient de se passer. Et je crois ne pas être la seule, je ressens un léger tremblement sur mon bras, Lila...Elle me presse contre elle à m'en briser les côtes. Mais j'ai besoin de cette étreinte.
Des pas précipités se rapprochent et avant de me lacher, je l'entends chuchoter de façon quasi-imperceptible : "Ne me laisse pas seule"
Et elle s'écarte et me laisse à Diego qui m'écrase, littéralement, contre son torse musclé et m'ensert de ses bras puissants mais o combien réconfortant. Il me demande si je vais bien, si je n'ai rien qui m'a blessé et est-ce-que j' ai vu qui m'a poussé.
Je secoue la tête négativement à trois reprises. Il me dit qu'il est désolé de ne pas être arrivé à temps, cependant, quand il me regarde dans les yeux ,je vois qu'il s'excuse aussi d'avoir réagis bizarrement ce matin.
Il s'écarte lui aussi pour chercher des informations sur la personne qui m'a bousculé. Et c'est au tour de Quentin de s'approcher de moi, lentement. Il m'examine comme s'il analysait chaque parcelles de moi pour vérifier que je suis bien encore là.
Mais ce qui me pertube le plus, ce sont les larmes qui embuent ses beaux yeux. Il attrape doucement mon visage entre ses deux mains et il appuie délicatement son front contre le mien.
"Pardonne moi de ne pas être arrivé avant pour te sauver, pardonne moi de t'avoir rejeté, pardonne moi pour tout...Je te promets de ne plus jamais te laisser tomber.",chuchote-t-il.
Enfin, il me serre tout contre lui et je lui rends son étreinte. Autant les bras de Diego sont réconfortants ceux de Quentin sont...magiques.
Dans ses bras, c'est là que je me sens le plus en sécurité. Je ne saurai pas comment l'expliquer mais quand je suis prés de lui, j'ai des fourmillements dans tous le corps et une chaleur qui embrase tous mon être.
Peut-être ai-je fais une grosse erreur en choisissant l'amitié? Je n'aurai jamais le monopole de ses sourires, de ses calins, des ses bisous...
Un raclement de gorge nous ramène à la réalité et je m'écarte de Quentin à contre-coeur quand je vois que Lila et Diego nous fixent.
"Ils faudraient peut-être surveiller d'avantage votre petite protégée, je ne serai pas toujours là pour lui sauver la vie", dit Lila avec un sarcasme, qui tente de dissimuler la gravité de ton.
Elle tourne les talons et Diego prend la parole à son tour :
"Personne ne sait qui est cette personne qui t'a bousculé mais il est clair pour tout le monde que cette personne t'a poussé volontairement."
Mon sang se glace quand je réalise ce qu'il vient de dire. On a voulu...me tuer. J'ai à peine mis un pieds dans l'engrenage et l'on veut déjà ma mort....
'Francesca! Francesca", m'appelle Diego en passant une main devant mes yeux. Je le regarde et il poursuit : "Ce soir vient dormir à la maison, tu ne peux pas rester seule après ce choc. ", il échange un regard entendu avec Quentin et enchaîne "Tu penses que tes parents seront d'accord?".
Je hoche la tête rapidement. Je serai largement plus en sécurité dans leur maison "surveillée" puis je pourrai continuer ma fouille de l'inérieur...
On avance vers chez moi en silence, un mal aise flotte dans l'air et ça devient pesant. Alors d'un même mouvement je saisis une main à chacun.
Ils me regardent avec étonnement et je leurs souris tour à tour. Ils se fixent en silence un moment jusqu'à ce que le rire de Diego fende l'air. Il passe son bras autour de mon coup et me frotte énergiquement la tête en disant : "Ah ma ptite Franfripouille".
Je souris et je jette un coup d'oeil à Quentin. Il ne dit rien mais le sourire immense qu'il me fait vaut tous les mots du monde. Il exerce une légère pression sur ma main qui me fait sourire à mon tour.
Et tout redevient normal, Quentin et Diego discutent jeux vidéos en se charriant, et moi je ris à leurs bêtises. Comme d'habitude, tout du moins en apparence, mais pour l'instant je suis trop fatiguée pour chercher des solutions.
On arrive rapidement devant chez moi, et j'ouvre la porte en vérifiant qu'il n'y ait pas mon oncle. Je leur fais signe de s'installer sur les canapés et monte rapidement à l'étage. Je prends un sac et y mets tout ce dont je pourrai avoir besoin.
Je jette un coup d'oeil discret pour voir si les deux gars n'ont pas bougé puis je me rends dans le bureau. Cette fois-ci je ferme précautionneusement la porte et me dirige vers la cheminé.
Je descends les marches et arrive dans la salle secrète. Je prends ma combinaison noir, mon masque, un magnum et la carte de la demeure. Et je suis rapidement dans le salon où les deux garçons m'attendent sagement.
Diego saisit mon sac et Quentin me présente son dos. Je ris, on ne change pas les petits rituels. Et c'est bruyamment que nous arrivons à la demeure de Quentin. Le garde qui nous ouvre et l'un de ceux que j'ai lamentablement mis à terre.
Bizarrement il scrute mon visage alors je détourne mon regard. Ce pourrait-il qu'il m'ait reconnu? Non, impossible, je portais un masque et nous étions quasiment dans le noir. Je me fais sans doutes des idées. La paranoïaque....
Nous traversons le salon immaculé et toujours aussi impressionnant avant de nous rendre dans la partie de la maison réservé à Quentin. Il me fait doucement descendre de ses épaules et nous nous dirigeons vers la salle à manger.
Là un repas nous est servis et l'on déjeune calmement, seulement tous les trois. Le repas fini, la table est débarrassée pour nous permettre de travailler les maths. Diego tente de nous expliquer les fonctions mais Quentin et moi nous nous regardons avec incompréhension avant d'éclater de rire.
Ah qu'est ce qu'on déteste les maths !! Au bout de deux heures Diego abandonne puis nous souhaite simplement bonne chance ce qui redouble notre hilarité, sous le regard désespéré de notre ami.
Quentin dit qu'il est temps de peaufiner notre chorégraphie et m'indique que je trouverais la salle de bain au fond du couloir à droite pour me changer.
J'acquiesce et les deux garçons partent se changer dans la chambre de Quentin. Et je me retrouve seul dans le couloir au milieu d'une tonne de porte. Euh... bah je vais en ouvrir une, on verra bien si c'est la bonne.
Je tourne la poignée et arrive dans une pièce sombre. Du plat de la main je cherche l'interrupteur et appuie dessus. Je reste figée quand je me rends compte que je ne suis absolument pas dans la salle de bain.
Non, je suis dans une chambre de petite fille rose, normal me dirait vous, à part que :
1- les volets sont tous fermé
2-la pièce est poussiéreuse et sent le renfermé
3-je n'étais pas au courant que Quentin avait une petite soeur.
Je sais que je devrai faire demi tour mais la curiosité est trop grande. J'avance discrètement dans la chambre et m'approche de la commode. Comme dans les films, un cadre photo recouvert de poussière est posé dessus.
Je le prends délicatement et souffle dessus. Sous mes yeux une photo de famille apparait. Un père et une mère encadrent leur petit garçon qui tient une petite fille sur ses épaules. Ils sont tous souriant et ont l'air de rire aux éclats.
Je ne sais pas pourquoi mais ce cadre photo me serre le coeur. On dirait Quentin sur la photo et j'ai l'impression que ce sont ses parents et sa petite soeur avec lui dessus. Pourquoi ne les-ai je jamais vu? P...
"Tu ne devrais pas être là tu sais?"
La voix de Diego me fait sursauter et je me tourne vers la porte. Il se tient accoudé dans l'embrasure de la porte et il me regarde. Je baisse la tête honteusement et remets le cadre en place. Il s'approche de moi, prend le cadre dans ses mains et caresse doucement la photo.
"Tu sais, cela ne se voit peut-être pas, mais Quentin a beaucoup souffert plus jeune et sa vie est la définition même que tout peux basculer en un rien de temps. Je sais que tu aimerais comprendre, mais ce n'est pas à moi de t'expliquer. Il le fera, j'en suis sûr mais laisse lui du temps. On a tous ses secrets n'est ce pas?"
Je hoche la tête. Il a raison, eux non plus ne connaisse rien à ma vie. Il prend ma main et me sourit. Il nous dirige vers la sortie et m'ouvre la porte de la salle de bain. Je me change rapidement et nous commençons rapidement l'entrainement sous les yeux de Diego.
Le reste de l'entrainement se passe merveilleusement bien, si l'on oublie que mon coeur n'a cessé de s'affoler quand je dansais avec Quentin et le moment de pure freestyle où l'on a tous les trois dansés n'importe comment.
J'ai bien ris et j'ai sincèrement passé l'un des meilleurs après-midi depuis le début de l'année. Je vais prendre ma douche et me mets en pyjama. Tous les trois nous avons décidé de faire une soirée pyjama, pour bien finir cette journée.
Et l'on passe la soirée à regarder des films et à s'empiffrer de cochonneries allonger tous les trois sur le lit de Quentin. Et c'est définitivement au milieu des deux que je me sens à ma place. A minuit, nous éteignons les lumières et l'on décide de dormir.
Bizarrement dormir avec deux garçons ne me fait rien, non ce qui me perturbe c'est le plan que j'ai mis en place. Dans une heure je suis sensée me lever, enfiler ma combinaison et aller dans le bureau de l'oncle à Quentin pour fouiller.
Il est vital que je ne me fasse pas attraper, sinon je perdrais tout : peut être la vie mais surtout l'amitié de mes deux amis qui sont tout aussi important pour moi que ma propre vie.
A 1 heure je me lève doucement et quitte la chambre sur la pointe des pieds. Je récupère mes affaires dans mon eastpack que j'avais caché dans la salle de bain. J'enfile ma combinaison noire et mon masque et je charge mon magnum de balle soporifique au cas où.
Et c'est le plus discrètement possible que je me déplace dans la maison me remettant en tête le plan de la demeure. J'ai le coeur qui bat la chamade et l'estomac au bord des lèvres mais je continue à avancer. Je ne rencontre aucun gardes ce qui m'étonne mais m'arrange aussi.
J'arrive enfin dans le bureau de l'oncle sans encombre. Je m'approche de son bureau et me mets à fouiller discrètement avec ma petite lampe. Cela doit faire 5 min que je déplace des dossiers et rien d'intéressant.
Soudain, comme dans un mauvais film d'action, je vois la porte s'ouvrir au ralentit et la lumière s'allumer. Des gardes armés débarquent et me menottent. Je ne résiste pas, c'est trop tard. Mon coeur se fissure quand je pense aux conséquences futures.
Et là, je les vois, ils sont tous les deux en pyjamas et je vois une immense déception dans leurs deux regards. Et mon coeur se brise totalement.
J'ai joué ma pièce, les masques sont tombés et j'ai perdu...
Game over Francesca.....
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Bonjour bonjour, je n'ai pas encore relut donc veuillez m'excuser pour les fautes.
Je crois que je vous dois des excuses pour ce retard et des explications.
Tout d'abord sachez que ce chapitre qui est l'un des chapitres central à aussi était le plus laborieux à écrire. Je cherchais à l'écrire le mieux possible et encore je ne suis pas satisfaite.
J'ai eu une tonne de devoirs qui me faisaient finir tard le soir et surtout, bah quelques soucis qui m'ont bien bien pris la tête.
Ce chapitre est plus long et j'espère que ça me pardonnera quand même. Je remercie toutes les personne qui m'ont encouragé et je vous embrasse tous autant que vous êtes parce que vous restez ma force sans aucun doute .
Je vous aime fort et n'hésitez pas à commenter, cela me permettra de rebondir de savoir que vous ne me lâcher pas vous.
Ju (tout simplement) <3
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