Précédemment dans missing spies :

Si seulement elle avait vu avec sa raison et non son coeur, elle aurait compris que tout ça n'est qu'une énorme duperie. Mais ce n'est pas ce que l'on doit s'attendre venant des anges déchus...

(A suivre....)

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PDV de Francesca
Dring
Oh putain. Je sais pas vous mais moi j'ai toujours rêvé d'envoyer valser mon réveil. Mais après il est cassé et tu dois le racheter. Et si à chaque fois que l'envie te prenait de casser ton réveil, tu le faisais vraiment, tu aurais vite atteint un budget conséquent. C'est mathématique. Oui je fais des maths le matin, problème?

Je me lève telle une morte-vivante et me dirige vers ma salle de bain. Je me résigne à ne pas regarder ma tête dans la glace, m'imaginant déjà les cernes horribles qu'ont du me procurer ma courte nuit. Je me débarrasse de mon pyjama et je me glisse sous le jet de la douche.

Tout en me savonnant, je ressasse mes souvenirs de la veille. Je décide de gérer plus tard tout ce qui concerne Quentin et Lila. Je me concentre plutôt sur ce que m'a appris Pierre hier. Il faut à tout pris que je retrouve la trace de cette organisation. C'est vital.

Je sais que j'ai promis à Pierre de ne pas faire de folie mais je ne peux pas rester les bras croisés, je ne peux pas abandonner maintenant. Je suis sur la voix de la vérité je le sais. Ah la douche....c'est mon sas de réflexion.

Je sors de la douche et me sèche de façon énergique pour finir de me réveiller. Je laisse mes cheveux mouillés retomber sur mes épaules et je me plante devant mon armoire. Je réfléchis à ce que je pourrai mettre, quand, pour la première fois, je me demande qu'est-ce qu'il pourrait plaire à Quentin.

Et c'est avec peine que je me retiens de me taper la tête contre le mur... On dirait une gamine qui cherche à séduire son crush, pitoyable. Mais c'est ce que tu es ma francesca, me dit ma conscience. Pff n'importe quoi..

J'analyse mon armoire en long, en large et en travers avant que mon regard ne se porte sur la jupe rouge que ma mère m'avait achetée il y a quelques années mais que je n'ai jamais mise car celle-ci était trop grande à l'époque.

Je la sors et la touche, sa matière est douce et je me rappelle encore en souriant le scandale que j'avais fait dans le magasin pour que ma mère me l'achète alors qu'elle n'était pas de mon âge à l'époque.

Je l'enfile avec un haut noir tout simple. Et comme frapper par un éclair "Christina Cordula", je me rends dans la chambre de mes parents et après de nombreuses recherches dans leur penderie je ressors avec deux choses : la veste cintrée noir de ma mère et le béret casquette noir de mon père.

Puis je repars dans ma chambre, fouiller dans mes vieilles affaires et je ressors mes docs rouge à carreau noir. Je m'habille, enfile mes docs et descend prendre un rapide petit-déjeuner en ignorant royalement mon oncle, affalé sur le canapé du salon.

Le petit-déjeuner finit, je me place devant la coiffeuse de ma mère, et je me mets un peu de mascara. Je coiffe mes cheveux et les laisse retomber dans mon dos, mes longueurs faisant de belles anglaises. Je prépare mes affaires pour les cours dans mon précieux eastpack noir et enfile mon béret noir.

Je m'arrête devant mon miroir et l'image qu'il me renvoie et celle d'une fille bien dans sa peau, un peu rock et plutôt mignonne. Je me souris à moi-même et me dis qu'il est temps de retrouver un peu de mon ancienne moi.

Je dévale les marches et comme à mon habitude, je claque la porte aussi fort que je le peux pour réveiller mon oncle.

Je fais le trajet tranquillement quand soudain j'aperçois une silhouette que je reconnais immédiatement : Lila. Elle est assise sur un banc vert et elle fixe le lac, complètement happée par ses pensées. Je profite qu'elle ne m'ait pas encore vue pour l'observer.

Aujourd'hui elle porte un slim noir, un gros pull bleu foncé et des derbys noirs. Ses cheveux sont tirés en une queux de cheval haute. Je m'approche un peu et elle se tourne vers moi, se rendant compte de ma présence.

Une lueur de surprise passe dans son regard quand elle remarque comment je suis habillée et elle sourit. Un sourire fugace que je suis persuadée avoir aperçu. Mais elle reprend vite un air sérieux. Elle se lève et s'approche lentement de moi.

Je remarque qu'elle n'est pas beaucoup maquillée, ses traits sont fatigués et ses yeux cernés. Elle non plus n'a pas dû beaucoup dormir. Elle se racle la gorge et se décide à parler :

"Que se soit bien clair entre nous si je me suis excusée et que je t'ai serré dans mes bras, c'est uniquement pour Quentin. C'est seulement pour lui que j'ai fait cela. Ne vas pas t'imaginer que nous sommes amies ou quoi que se soit d'autre, crache-t-elle avec hargne, parce que tu représentes pour moi tout ce que je déteste. Tu m'as volé beaucoup trop de choses pour qu'un jour j'éprouve pour toi autre chose que de la haine!"

Puis elle tourne les talons. Et moi, par un geste qui m'étonne moi même, je lui attrape le poignet. Elle fait volte-face et darde son regard haineux sur moi, le même que le premier jour où je l'ai vu. Je voudrai lui parler, lui demander ce que je lui ai fait pour qu'elle me déteste autant.

Mais les mots ne veulent pas franchir la barrière de mes lèvres malgré toute la conviction du monde. Alors je me résigne à lui faire passer le message par les yeux, comme je le fais depuis le début de notre "haine". A la place elle baisse son regard, et, dans un sourire mauvais elle retire vivement son poignet de mon emprise.

Sur un dernier regard indéchiffrable elle s'éloigne en marchant rapidement, son sac à main se balançant au rythme de ses pas. Je m'assois sur le banc et reprends mes esprits. Je tente de comprendre ce qui l'a fait basculer dans le même état qu'il y a un moi.

Au fond de moi j'avais espéré que nous devenions amies car j'aurai peut être pu comprendre pourquoi elle a une haine aussi encré mais surtout pourquoi ai-je l'impression de la connaître depuis toujours. Et enfin faire disparaitre ce goût amer en moi, celui que l'on ressent quand un souvenir qui nous ai cher est incomplet.

J'enfonce mes mains dans mes poches, contrariée, quand soudain je sens quelque chose sous ma paume. Je retire ce qu'il me semble être un bout de papier et c'est avec émotion que je me rends compte que ce que j'ai pris pour un simple papier est en réalité une photo.

Une de Rose, Marie et moi, le premier jour de nos vacances de quatrième, peu de temps avant que je ne m'en aille. Je me souviens comme d'hier de ce jour-ci, nous allions passé une semaine chez Rose avec Marie, et nous avions décidé d'immortaliser ce moment avec le vielle argentique appartenant à ses parents.

A cet époque je me souviens que nous étions rentrées dans l'adolescence avec tout son lot de problème et dans le cas de Marie : les garçons. Personnellement à l'époque les garçons ne m'intéressaient pas et Rose était trop timide pour eux.

Je me souviens qu'à l'époque les gens disaient dans notre dos : cool et belle pour Marie, rock'n' roll et folle pour moi, et coincée et intello pour Rose. Pour ma part, à l'époque, ce que les gens pensaient de moi était bien la dernière chose qui me préoccupait, mes parents m'ayant toujours inculqué l'importance de la confiance en soi pour avancer dans la vie.

Je me savais aimée de mes parents et de mes amies et c'est tout ce qu'il me fallait. Mais Rose elle ne supportait pas le regard des autres. Et je savais qu'elle complexait énormément. Elle nous admirait, Marie pour sa beauté et sa classe, et moi pour mon sens de l'humour et ma décontraction. Néanmoins elle aussi était à envier. Elle était vraiment intelligente, sa gentillesse et sa sensibilité faisait d'elle la meilleure amie que l'on rêve d'avoir.

Encore aujourd'hui je regrette amèrement de ne pas l'avoir à mes côtés. Marie aussi, même si dans les deniers mois son comportement avait changé. Elle trainait de moins en moins avec nous, préférant rester avec les amis de son copain. Cela nous avait blessé avec Rise mais nous avions finis par nous y faire. Puis cela nous avait rapproché toutes les deux.

Ah j'aimerai tant savoir ce qu'elles sont devenues...Mais je dois d'abord me concentrer sur mes parents, le reste viendra après. Je continue mon trajet silencieusement, avec pour seule compagnie le vent frais d'octobre.

A l'approche du lycée, mon ventre se noue. Que vont penser les autres, que vont penser Quentin et Diego en voyant mon look? Ah mais pourquoi ai-je fais ça?! Je ne suis pas encore prête finalement...

Fran, en traînant avec Quentin et Diego tout le monde te regarde déjà, alors avec une tenue un peu original, ça ne va pas changer grand chose, me dit ma conscience. Au fond elle a raison, et puis merde j'étais comme ça au collège pourquoi ne pourrai je pas le refaire de nouveau.

Je passe le portail du lycée la tête haute. Enfin j'essaye...J'ignore du mieux que je peux les chuchotements sur mon passage. Il faut dire que les gens s'habillent tous pareil dans ce lycée, de vrais moutons moi je vous le dis.

Je me dirige vers mon casier et prends mes livres, attendant avec un peu de stress, l'arrivée de Quentin et Diego. Le rire de Quentin atteint mes oreilles et un frisson traverse mon corps des pieds à la tête. Son rire est si mélodieux ...Je me gifle mentalement pour la deuxième fois de le journée et me tourne pour voir le nouvelle arrivant.

Celui-ci me fixe, la bouche ouverte, complètement choqué par ma tenue. Il me regarde de haut en bas et se gratte la nuque, comme à chaque fois qu'il est embarrassé. Il parait impressionné et il rougit discrètement. Au fond de moi je jubile, je rougis aussi et je souris à pleines dents, contente de l'effet que mon changement de look lui fait.

Mon coeur bat fort dans ma poitrine, et, quand le regard bleu électrique de Quentin s'encre dans le mien je sens la connexion que j'ai ressentie hier, au moment où nous avons failli nous embrasser. C'est fort...

Notre contact est coupé par l'arrivée de Diego qui s'approche de Quentin en demandant :"Bon elle est où la miss Navarro, elle va encore être en retard". Quentin répond : "juste devant toi, en toute beauté", finit-il avec un sourire en coin, semblant s'être remis de son émotion.

Diego tourne sa tête vers moi et quand son regard se pose sur moi, il...bah clairement il bug. J'ai comme l'impression qu'il me dévore du regard. Mais contrairement à Quentin, ses yeux sur moi me gêne profondément...

Diego passe sa main dans ses cheveux, détourne soigneusement ses yeux de moi, et s'adresse à Quentin : "Ahaha effectivement je ne l'avais pas reconnu. Quel changement Miss!" me dit-il tout en évitant soigneusement mon regard. "Il serait temps que vous alliez en classe les retardataires."

Quentin hoche la tête et me tend la main en souriant "Donne moi la main, j'aurais peur qu'on ne t'enlève à nous tellement tu es belle". Je lui souris en retour et attrape sa main. Je suis troublée par la réaction de Diego et je ne sais quoi penser. De plus, je sens encore son regard sur mon dos.

Alors je pivote la tête et aperçois Diego continuer à me regarder fixement. Son regard me brule la peau. Il lève la tête, ses yeux sont plus sombres que d'habitude et, pour la première fois depuis que je le connais, le sourire qu'il m'adresse n'est pas sincère.

Encore tourmenté je m'arrête et fais signe à Quentin que je vais aux toilettes. J'entre dans une cabine pour essayer de me remettre de mes émotions, mais, au moment de sortir, deux filles rentrent en rigolant. Je décide de rester dans la cabine, préférant me faire discrète. C'est alors qu'elles se mettent à parler :

"Non mais t'as vu ça, cette fille et les deux mecs!!!, s'exclame l'une d'elles

-Mais trop, la pauvre Lila, je suis sur que Quentin l'a quitté pour cette Françoise je sais pas quoi", dit l'autre. Hum j'ai l'impression qu'on parle de moi, je tends l'oreille.

"Non mais je comprends pas comment cette fille si banale peut avoir séduit deux des mecs les plus beau gosse du lycée.

-Ouai, c'est ouf!! Tu crois que c'est parce que c'est un bon coup au lit? Ahahah, rigolent-elles

-ahaha, ça m'étonnerait, elle a trop une allure de sainte-nitouche, répondit sa copine.

-Sainte-nitouche c'est vite dit. Je dirai plutôt que c'est une grosse allumeuse, non mais t'as vu commet ils la matent, s'insurge l'une.

- Ouai et elle ne s'en rend pas compte. Ils sont littéralement fou d'elle et si ça continue les deux meilleurs amis de toujours vont finir par se taper dessus. T'imagines le truc, pour cette moche?!

-Moi si elle finit avec Diego je m'en fou, tant qu'elle touche pas à Quentin

-Quentin,?! Moi je préfère Diego il fait plus homme viril avec un sex-appeal de malade!

-Ah non Quentin est incroyablement mignon et super adorable avec ses fossettes!

-Oui c'est pas faux. De toute façon ils s'en foutent des autres filles, alors autant arrêter de rêver.

-Ouai. En tout cas peu importe le mec qu'elle finira par choisir, leur mignon petit trio va finir par exploser en milles morceaux", finit l'une en fermant la porte des toilettes.

Je suis assise au sol, les battements de mon coeur résonnent dans mes oreilles. Je suis en état de choc. Ce que ces filles ont dit m'a complètement retournée et je n'arrive pas à y croire. Quentin et Diego amoureux de moi?

Impossible! Bon certes Quentin était à deux doigts de m'embrasser hier...Et Diego me dévorait du regard quand je suis arrivée ce matin...Mais ça ne veut rien dire! N'est-ce pas?...Si?...

Pdv externe

Ah les sentiments sont quelques choses de compliquer. Un rien peu faire basculer de l'amour à l'haine, de l'amour à l'amitié. Il suffit d'un malentendu, il suffit d'un changement de tenue et le regard que l'on porte sur quelqu'un change du tout au tout.

Ah si seulement, si seulement l'amour et l'amitié ne s'étaient pas mélangés. Car que va devenir l'amitié quand l'amour aura tout changé. Deux meilleurs amis amoureux d'une seule et même fille, cela fait forcément des dégâts, beaucoup de dégât...

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Hey voilà je tenais à vous présenter mes excuses. J'ai conscience que cela fait longtemps que je n'ai pas publié. (J'ai l'impression de m'excuser à chaque fois ;) ). Mais voilà : je suis rentrée en première L et contrairement à ce qu'on pourrait penser, et à ce que mon emploi du temps laisse supposer, NON ce n'est pas la filière des Branleurs.

La preuve j'ai tellement de livres à lire que je n'ai même pas le temps de lire le nouveau livre trop bien que j'ai acheté! Oui ange, toi tu es dans la même filière que moi et tu trouves le temps d'écrire de superbes chapitres. Mais bon je suis #désorganisée #flemmarde et #super désolée.

La deuxième raison, liée à la première est que cette année a changée aussi pas mal de choses dans ma vie et mes habitudes. Car qui dit nouvelle année scolaire, dit adaptation aux devoirs énormes donnés, dit nouveaux amis avec qui l'on aimerait passer du temps.

Je suis vraiment déçue de mon chapitre, je le trouve nul et sans intérêts mais je promets de me rattraper la fois prochaine. J'ai fait ce chapitre plus long pour me faire pardonner .

Je publie ce soir car l'adorable clarala10 m'a dit que ça lui manquait de lire ma fiction. J'ai trouvé ça trop gentille ma belle alors je te remercie en le publiant aujourd'hui.

J'ai d'ailleurs besoins de vous, halloween approche même dans le monde de francesca. Et le spectacle arrive...et avec lui, une fête...Alors j'ai besoin que vous me soumettiez un costume pour Francesca, Diego, Quentin et Lila. Vous avez quartier libre, la seule contrainte : le costume de Francesca doit la rendre irrésistible mais pas vulgaire. A vous de jouez!!!!

Comment s'est passé votre rentrée? Vous sentez vous bien dans votre classe? D'ailleurs en quelle année êtes vous? Raconter moi tout!!!

Je vous fais d'énormes bisous et je vous aime fort fort fort

JU<3 ( d'affection profonde)