chapitre 11: soupçons...
Précédemment dans missing spies :
Je suis à quelques pas de la résidence et j'observe la fenêtre de la chambre de Quentin. Je le vois avec une photo à la main, ses joues humides de larmes. Pourquoi pleure-t-il? Je
"Et toi que fais-tu là?!, me crie quelqu'un.
Un garde tient une lampe braquée sur moi et son pistolet est pointé dans ma direction.Je le sens pas là....
(A suivre...)
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Mon cerveau fonctionne à 100 à l'heure, je tente de trouver une solution mais là je ne vois pas. Le garde se rapproche de moi et tente de m'agriper. Je me dégage et retourne la lampe dans sa direction. La lumière puissante l'aveugle un temps et j'en profite pour courir vers le mur. Je cours comme si ma vie en dépendait car ma vie en dépend vraiment pour le coup!
J'entends une alarme qui retentit et des bruits de pas se rapprochant de moi. C'est pas vrai j'ai la cavalerie à mes trousses maintenant! Je cherche dans mes poches tout en continuant à courir un objet qui puisse faire diversion. Je déballe une "poussière", c'est un petit caillou de poussière qui se disperse dans l'air quand on le lance.
Soudain je sens mon corps basculé vers l'avant. Mon pied vient de se prendre dans un trou. Je n'arrive pas à me dégager, ma cheville douloureuse reste coincée et j'entends les chiens se rapprocher. Je ne vois qu'une seule solution, la moins fiable...
Je sors mon pistolet et tire sur le premier chien. Mon tir est précis et le chien s'écroule...de sommeil. Ma flèche tranquillisante est arrivé pile entre ses deux yeux. Je recommence pour les deux autres chiens. Tous sont inconscients et je réussis enfin à me dégager.
Je continue à courir, le mur est proche plus que quelques mètres. Un garde habillé de noir surgit devant moi et tente de me bloquer le passage. Je fais demi-tour mais un garde me bloque de l'autre côté. Ils remontent leurs manches et je sens que je vais passer un mauvais moment, ils ont envie de s'amuser un peu....
Je me concentre et tente de me souvenir des cours de défense de mon père. Le premier garde envoie son pied dans mon ventre et je recule, le souffle coupé par le choc.
Il lève son poing mais je l'esquive. Le deuxième s'approche, je lève ma jambe et mon pied atterit sur son nez qui craque sous le coup. Le garde recule, son nez entre ses mains recouvertes de sang.
Le premier garde voyant l'état de son collègue se rejette sur moi en m'insultant. "Vise les oreilles pour l'assommer" la voix de mon père retentie dans ma tête et j'abats mes mains sur ses oreilles. Il tombe évanoui. Mais je ne suis pas sortie car deux gardes sortis de nulle part me foncent dessus.
La bataille fait rage les deux colosses ne m'épargnent pas et je prends plusieurs coups. Mais je les rends plutôt bien, mes pieds et mains volent dans tous les sens selon les conseils de mon père et grâce à l'adrénaline. Je ne me rends pas vraiment compte de mes mouvements. Je répète simplement les gestes appris avec mon père
Je profite d'un de leurs moments d'inattention pour lancer le caillou de poussière. La fumée opaque se répand les empéchant de voir. Je me précipite contre le mur et l'énergie du désespoir me permet de passer de l'autre côté sans difficulté.
Je continue ma course n'écoutant pas mon coeur au bord de la rupture.
J'arrive devant la rivière de ce matin et m'écroule au sol. Je tente de reprendre ma respiration, mes poumons me brûlent et mes bleus me font horriblement mal. J'éclate en sanglots, en pestant contre moi-même pour mon imprudence.
J'aurai dû me douter qu'il y aurait des caméras! J'ai failli me faire capturer ou pire tuer! Mes parents seraient déçus s'ils avaient été là.
Je me relève péniblement et arrive tant bien que mal chez moi. Mon oncle dort sur le tapis du salon, sûrement encore bourré. Je monte les marches et arrive dans la salle de bain.
Je me déshabille et observe mon corps et mon visage recouverts de bleu. Je prends ma douche, l'eau chaude me détend un peu mais au moment de me sécher la douleur est insupportable.
Je me couche et m'endors aussitôt.
Pdv de Quentin
Je suis dans la salle des caméras au côté de mon oncle. Nous regardons les vidéos de surveillance. Il y a 1 heure de cela quelqu'un s'est introduit chez nous. L'alarme a sonné et je me suis précipité dans le bureau de mon oncle.
Celui-ci m'a dit qu'un individu avait franchi les grilles mais qu'un garde avait réussi à le repérer. Nous avions observé ensemble les vidéos de surveillance. L'individu avait une silhouette de femme plutôt de taille moyenne. Et elle se battait très bien.
Nous voyions ses pieds et ses mains volés dans tous les sens. On dirait qu'elle dansait. Ses mouvements étaient gracieux, précis mais remplis de force. Elle arrivait à maîtriser plusieurs gardes à elle seule.
Les vidéos ne nous apportent rien, elle n'a pas laissé d'indices à part des flèches soporifiques. Mon oncle se tourne vers moi, un air grave empreint sur le visage.
"Quentin, que sais-tu sur cette Francesca?"
Je le regarde, ahuris, ne comprenant pas pourquoi il soupçonne Fran.
"Vous la soupçonnez?
-Oui.
-et pourquoi ça?je demande, incrédule,
- et pourquoi pas ? Elle a la carrure de notre individu, et à ce que j'ai cru comprendre tu ne la connais que depuis la rentrée, répond mon oncle d'un air froid et dur,
-C'est ridicule! Francesca est faible! Elle s'est évanouie ce matin et vous croyez vraiment qu'elle serait venue chez nous et aurait réussi à battre tes meilleurs gardes, m'écriais-je en colère qu'il soupçonne fran.
-Peut-être mais tu ne sais rien d'elle. Elle se sert sûrement de toi pour m'atteindre!, réplique mon oncle avec colère.
- Et pourquoi ne pourrait-elle pas être juste mon amie, tout simplement.
-Il est tard nous reprendrons cette conversation demain. Je menerai quand même mon enquête sur cette Francesca Navarro que tu le veuille ou non", me dit mon oncle en se levant.
Je lui lance un regard noir et vais me coucher furieux de sa paranoïa. Allongé dans le noir je fixe le plafond. Je repense à la femme de la vidéo et à Francesca. Elles ont la même taille et la façon de se battre de cette cambrioleuse me rappelle la façon de danser de Francesca. Et si..
Non, non je secoue la tête pour me chasser cette pensée et ferme les yeux, me laissant submerger par les événements d'aujourd'hui.
Pdv mr marotti
"-Monsieur voici ce que nous avons trouvé sur mlle Navarro
-Merci Georges vous pouvez me laisser
-Oui monsieur."
Et Georges me laisse seul. J'ouvre le dossier. Rien d'intéressant. Son nom de famille ne me dit rien, la seule chose que je relève et la disparition de ses parents et sa photo. Elle lui ressemble... Comme la façon de se battre de la cambrioleuse. Et voilà ça recommence. Je ramène tout à elle.
Mais elle n'est plus là. Et c'est de ma faute. Tout est de ma faute. Ce qui arrive à mes proches, aux gens que j'aime c'est à cause de mes erreurs. Si je n'avais pas suivi le mauvais chemin au début ils seraient tous encore là et elle...Elle m'aurait peut-être épousé, en tout cas elle serait encore là.
Mais je ferai tout pour la retrouver.
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Hey les loulous que pensaient vous de ce chapitre. Perso je ne suis pas 100% satisfaite mais bon... c'est trop court à votre avis?
Bref voila notre Fran préférée qui échappe de peu aux gros ennuis^^. Que pensez-vous du point de vue d'oncle marotti?
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Bisous JU♥( de tomate)
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