chapitre 10 : brouillard...

Précédemment dans missing spies:

Nous reprenons notre souffle quand une porte claque. Mon oncle pénètre dans la pièce. "Bonjour mon oncle", lui dis-je, je te présente Fran une amie à moi." Francesca lève la tête, elle devient blanche et elle s'évanouit....

(À suivre...)

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"Francesca! Francesca réponds moi !" Je tente de ranimer Francesca en la secouant mais cela ne marche pas . Celle-ci est pale comme la mort et elle ne se réveille pas. La course avait dû la fatiguer d'avantage qu'elle me semblait déjà l'être en arrivant .Mon oncle lui jette un regard de dédain et demande à un de ses gardes d'appeler son médecin.

Je prends Francesca dans mes bras et la porte difficilement jusqu'à mon lit. Je l'allonge avec douceur et attends dans l'inquiétude l'arrivée du médecin. Je prends le temps de l'observer. Ses traits sont fatigués mais restent délicats. Ses cheveux noirs légèrement bouclés tombent sur son visage, ce qui la rend encore plus mignonne.

Je passe ma main pour les lui dégager. Ce contact avec son visage me paraît hors du temps. Il n'y a plus qu'elle et moi. Je caresse sa joue en douceur et, sous mes caresse, je sens son visage se détendre. Comme avec elle... Je me sens devenir mélancolique et je laisse les souvenirs occuper mon esprit.

Flashback 6 ans en arrière.

Je dormais quand j'entendis des pleure provenant de la chambre de ma soeur. Je me précipitai et la vie en pleure sur son lit.

"-Eh ma princesse, pourquoi tu pleures?, demandai-je en m'asseyant sur son lit

- J'ai fais Cauchemar Tintin, répondit-elle

-Ce n'est rien mon ange, rendors toi, je reste là"

Elle secoua la tète et se rallongea. Je lui caressai doucement le visage et je vis ses traits se détendre. Ma petite soeur, mon petit ange, la chose la plus précieuse à mes yeux.

Je vis ma mère passer sa tête dans l'embrasure de la porte.

"-Ouf tu es venu la rassurer. Merci mon grand, tu es le meilleur fils et frère du monde, me dit ma mère en s'approchant de moi.

-Sûrement car j'ai la meilleure famille du monde, lui répondis-je en souriant.

-Viens là mon lapin" dit elle en m'ouvrant grand les bras. Je m'y jetai et elle me sera fort contre son coeur.

"Je t'aime mon amour, chuchota-t-elle

-Moi aussi maman, moi aussi." Et je m'endormis dans ses bras.

Ils me manquent tellement... Ma petite soeur,mon père,ma mère. Sans que je m'en rende compte une larme s'échappe, puis une deuxième et d'un coup c'est une cascade de larmes que je n'ai pas la force d'arrêter. J'avais réussi à ne plus penser à eux, à ne plus pleurer, à continuer à vivre, et cette fille débarque dans ma vie et chamboule ma tête entière et mon coeur.

Elle me rappelle ma soeur. Voilà bientôt 5 ans que je les ai perdus et que je n'ai plus que mon oncle dans ma vie... Je frotte mes yeux et je vois Francesca remuée. Je sors de mes pensées et me demande ce que fait le médecin. Je me lève quand j'entends Francesca gémir.

"Papa, Maman pourquoi vous êtes partis? Pourquoi vous m'avez laissé seule? Pourquoi c'est lui ? Répondez-moi!"

Hein? Ok je crois qu'elle fait un cauchemar et elle parle de ses parents. Ils seraient partis? Et elle parle d'un homme? Bizarre ... Attends stop: elle parle! J'entends le son de sa voix pour la première fois. Elle est douce, fragile, triste mais en même temps déterminée et courageuse. Oula tous ces adjectifs pour une voix, je deviens romantique.

"AAAAHHHHH!!!!!" Je l'entends crier, je la vois s'asseoir sur son lit les yeux grands ouverts et pleurer à chaudes larmes. Je me précipite à son côté, elle se jette sur moi et agrippe mon tee-shirt. Elle tremble et la seule chose qui me vient à l'esprit est de la prendre dans mes bras. Je la berce doucement en lui murmurant des paroles réconfortantes. Elle finit par se calmer. Sa tête est posée sur mon torse et je lui caresse doucement les cheveux. Son corps contre le mien me remplit d'une douce chaleur, comme avec ma mère ,mais en plus intense. Je me sens bien.

Pdv de francesca.

Je ne devrai pas le laisser faire et pourtant je ne bouge pas. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas eu quelqu'un pour me serrer dans ses bras. Quand je me suis réveillée et qu'il s'est approché je me suis accroché à lui, presque par réflexe comme je faisais avec ma mère.

Mais elle a disparu. Comme mon père. Et l'oncle de celui qui me sert dans ses bras est l'homme sur la photo dans le dossier. Ce putain de dossier responsable de la disparition de mes parents.

De tous les hommes sur terre il avait fallu que ce soit l'oncle de Quentin. Le sort s'acharne contre moi....

Je me dégage de l'emprise de Quentin, je m'approche de son bureau et j'écris :"je vais y aller, désolée d'avoir gâché le déjeuner et merci"

Je lui tends le papier et prends mes affaires. Avant que je franchisse la porte, il m'attrape le poignet:

"Tu es sûr? Le médecin va arriver..."

Je pose mon index contre sa lèvre pour le faire taire. Il me dévisage comme pour tenter d'y lire des réponses. Il prend mon visage entre ses mains et dit d'un ton calme:

"Promets moi qu'un jour tu m'expliqueras tout? Fran, promets le!"

Je hoche la tête même si au fond de moi je sais que je ne lui raconterai rien. Il ne faut pas qu'il sache c'est tout.

Il lâche mon visage et me laisse partir. Je tentes d'analyser chaque recoin des pièces que je traverse. Ce soir je reviens mais dans ma combinaison noire. Je vais chercher mes informations moi-même.

Je cours pour rentrer chez moi, mon corps encore fatiguer de mon évanouissement me porte tant bien que mal. J'arrive chez moi, je monte dans ma chambre et me laisse tomber sur mon lit. Je regarde mon réveil 14h30. Je mets mon réveil à 16h30 et m'endors aussitôt le ventre vide mais l'esprit débordant de pensées.

Ellipse de la sieste.

Bipp. Mon réveil sonne. Je me lève et pars dans la cuisine chercher des gâteaux à grignoter pendant que je fais le peu de devoirs de début d'année. Quand j'ai fini, je referme mon livre de math et descends dans "le bureau " de mes parents. Toujours en tenue de sport, je m'entraîne. Je fais des abdos, des tractions. Et je souffre car depuis la disparition de mes parents je n'en avais plus vraiment fait.

Il est vrai que mes parents m'ont toujours entrainé pour avoir un corps musclé car pour eux "avec un corps musclé et un esprit bien fait on peut tout affronter". Alors depuis petite je pratique le sport avec mon père,la culture avec ma mère. Comme un agent secret... mais ça je ne le savais pas encore. Et je ne le comprends toujours pas. Oui j'ai voulu devenir agent secret mais ce n'était pas vraiment sérieux dans ma tête. Il faut croire que mes parents, eux, savaient que j'aurais besoin de tous ces entraînements.

A bout de souffle je remonte dans ma chambre et prends une douche. L'eau chaude détend mes muscles encore tendus par l'effort intense. Je me sèche et enfile mon pyjama pour me sentir plus à l'aise.

Je descends me préparer à manger car à 19h30, sans avoir vraiment mangé à midi, mon ventre crie famine! Je mange mes pâtes bolognaises avec appétit, heureuse de l'absence de mon oncle que je vois presque plus. J'ai dû lui faire peur non?!

Je débarrasse et me rends de nouveau dans "le bureau". Je fais sortir de nouveau le coffre. Il y a beaucoup de dossiers et je ne sais pas par où commencer. Je prends le plus vieux et tourne une à une les pages. Et la frustration me gagne car tous ces papiers me sont pour la plupart incompréhensible. Par dépit je referme le tout et décide plutôt de potasser mon plan.

Car cette nuit je m'infiltre chez Quentin et son oncle. C'est risqué mais c'est la seule manière d'en apprendre plus. A 22 h, je revois mon plan une dernière fois avant de me diriger vers le matériel de mes parents. Je prends beaucoup de gadgets mais surtout je prends une arme. Un pistolet...J'en tremble mais il le faut, on ne sait jamais....

J'angoisse énormément mais le calme prend place en moi à la seconde même où j'enfile ma combinaison noire. Car c'est ma place, car je ne dois pas avoir peur pour eux.

J'enfile une veste et mes chaussures noires et me regarde une dernière fois. Je suis méconnaissable. Mon loup couvre toute une partie de mon visage ne dévoilant que mes yeux et ma bouche. Je suis quelqu'un d'autre et cela fait du bien. Le temps de cette nuit j'aurai d'autre préoccupation que ma vie pourrie. Je saisis mon eastpack noir rempli des gadgets et du pistolet puis j'ouvre la porte.

La fraîcheur de la nuit me fait frissonner et je resserre mes bras autour de moi. Je marche d'un pas décidé mais l'anxiété me serre les entrailles. Arrivée derrière la bâtisse j'observe. Les gardes font des rondes avec des chiens.

J'escalade le mur et saute de l'autre côté avec la douceur d'un chat. J'entends un garde arriver, je me plaque contre le mur. Je retiens mon souffle et le garde passe sans m'apercevoir. Je continue mon chemin en allant de bosquets en bosquets.

Je suis à quelques pas de la résidence et j'observe la fenêtre de la chambre de Quentin. Je le vois avec une photo à la main, ses joues humides de larmes. Pourquoi pleure-t-il? Je

"Et toi que fais-tu là?!, me crie quelqu'un.

Un garde tient une lampe braquée sur moi et son pistolet est pointé dans ma direction.Je le sens pas là....

(A suivre...)

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Voila le chapitre 10 mes chous. On en apprend un peu plus sur le passé de quentin, vous en pensez quoi?

Et oui c'est l'oncle de quentin qui se trouvait dans le dossier des parents de francesca... Surpris?

Les mystères s'accumulent et je peux vous dire que ce n'est que le début (rire sadique lol)

Ma meilleure amie m'a même dit quand je lui ai tout dévoilé :" tu es sadique et complètement folle". Vous êtes prévenus.

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Gros bisous JU♥( de pastèque)

Ps: # je suis charlie.

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