Chapitre 38
Le commencement du commencement était il ya bien longtemps quand j'étais encore qu'une enfant qui voyait tout en rose et du bon côté des choses avec une vision niaise et innocente, quoi que trop naïve aussi, des choses. Je ne savais pas vraiment et complètement ce qui se tramait. Je n'en voyais que le reflet que mes parents voulaient bien que je vois du haut de mes 8 ans. Aussi, je ne voyais que ce que je voulais voir et ce n'est que maintenant que j'ai 16 –tout pile 8 ans après- que je m'en rends compte et je me sens vraiment faible et conne.
Je ne savais pas vraiment de quoi était fait et constitué le monde. Je ne savais même pas qui j'étais et de ce dont j'étais faite. Je ne savais même pas encore ce que mes parents avaient du faire pour que ma maman finisse par me mettre au monde. J'ignorais encore tout de tout alors que j'étais qu'une enfant qui se posait pourtant des milliers de questions. Mais c'était ce genre de questions auquel on ne vous répond seulement quand vous êtes adolescents ou encore lorsque vous êtes adultes mais pas avant. Sûrement pas avant, parce que justement, vous êtes trop jeune.
Je ne comprenais rien et je me sens vraiment conne parce que même si je n'ai pas encore tout compris, il y a beaucoup de choses et de facteurs qui se sont mêlés et j'en sais beaucoup plus que lorsque j'avais 8 ans. Je me sens vraiment stupide d'avoir bien pu croire que mon père aurait pu survivre avec son cancer au dernier stade. Je le voyais comme un héro et capable de tout affronter, de tout détruire, même sa putain de maladie. Sauf qu'il n'a pas réussit à en venir à bout et même si cela peut paraître égoïste, j'aimerais lui en vouloir et le haïr de tout mon soul mais ce n'est pas dans mes cordes. J'en suis tout bonnement incapable.
Je n'avais que 8 ans et je croyais en tout et n'importe quoi. Ma vie était devenue un enfer dès sa mort, alors qu'elle n'était pas jolie à la base. Puis, tout s'est enchaîné et tout s'est empiré encore plus. Peut-être parce qu'il n'était plus là pour me faire rester forte ? Je ne saurais le dire, encore maintenant. C'est sûrement l'une de ses putains de questions sadique qui n'ont pas de réponses et que, pourtant, beaucoup de personnes se posent. J'ai presque envie de mourir, là, maintenant.
Il était mon tout, mon héro et il est partit du jour au lendemain en me laissant tomber. Je devrais le détester et le haïr d'être partit ainsi, mais je n'y arrive pas, surtout après tout ce qu'il a déjà fait pour moi. Je n'arriverais jamais à le détester et à le haïr comme je le suis avec ma maman. Pourquoi c'est lui qui a du partir et pas elle ? Mais c'est vrai, c'est toujours les meilleurs personnes qui partent le plus rapidement, qui restent le moins longtemps en vie.
Je m'en veux de ne pas avoir réussit à le garder près de moi alors que c'était tout ce qu'il désirait.
« Les humains ne sont pas en papier, ils ressentent des choses mais sont prit comme un papier sur lequel on écrit et qu'on met en boule dès qu'il ne nous convient plus. »
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