Mayday

   Après la mort d'Enkidu, Gilgamesh, bien que toujours dévasté, finit par devoir faire face aux sentiments qu'il avait envers la jeune feuille d'août et décida d'aller lui parler.
- Hazu. Je veux que tu deviennes ma reine. Je ressens des sentim pour toi.

   Hazuki se retourna, mais au lieu d'avoir un sourire lumineux, elle était aux bords des larmes.
- dis Gilgamesh... est-ce que je suis vraiment humaine ?
Il s'approcha afin de la prendre dans ses bras.
- évidemment.
Cependant, Hazuki recula, les larmes dévalant ses joues.
- Je ne suis qu'un fantôme... Une coquille vide fait de mensonges...j'ai finit par le comprendre... Que ma plus grande peur était déjà devenu réalité. Je ne veux pas...tu as peur de mourir...moi j'ai peur que tout ceci ne soit qu'un mensonge. Je ne veux pas que les sentiments que j'ai, les sentiments envers toi... Ne soient que des mensonges...

   Le roi la prit alors dans ses bras.
- Notre amour n'est pas un mensonge mais la stricte réalité. Peut importe que tu sois un fantôme. C'est toi qui a été capable de me séduire. Même accidentellement. C'est toi dont je suis tombé amoureux. Je pourrais toujours prier les dieux pour que tu deviennes humaines.
- je ne serais pas la même... C'est déjà trop tard.
Elle recula avant de lui sourire.
- Gilgamesh, je ne te demande pas que tu me prennes dans tes bras. Mais... pourrais-tu me sourire une dernière fois, en sachant que je n'ai jamais été là ?

   D'abord étonné de sa demande, Gilgamesh manqua d'éclater en sanglots mais se retient, lui souriant. Le sourire le plus beau et lui plus triste que l'on n'ait jamais vu. Mais, qui pourrait sourire autrement dans ces conditions ?

   Heureuse, la feuille d'août qu'était Hazuki, commença à disparaitre. Telle le fantôme qu'elle est. Ses derniers mots, furent entendus tout aussi tristement que le sourire du roi, mais avec une pointe de soulagement :
- merci...et adieux.

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