Le deux septembre 2014.

Marinette retînt un cri. Alya, devant elle, prise derrière une auto...

Elle ne savait d'où, une musique venait rythmer sa décision, l'appuyer.

First thing, first, I'mma say all the words inside my head.

Un bref échange avec son kwami plus tard, Ladybug se tenait dans la rue. D'un geste, elle libéra son amie, récupéra le bâton abandonné par Chat Noir, et se précipita vers le centre des combats, tout en recommandant à Alya de rester à distance.

Chat Noir, capturé par les cœurs de pierre, se débattait comme il pouvait. Il utilisa son bâton pour se libérer, comme sa partenaire le lui suggérait.

Puis, à son conseil, ils filèrent vers la Tour Eiffel, où le Cœur de Pierre originel se tenait.

The master of my sea, oh, ooh... I was broken from a young age...

Le héros déglutît imperceptiblement en entendant les paroles de la chanson, qui résonnaient étrangement bien dans son cœur de jeune solitaire prisonnier depuis toujours.

Il regardait avec fascination Ladybug qui sauvait Chloé de justesse.

Seeing the beauty trough the... Pain! You made me a, you made me a believer!

Il vît la jeune héroïne se tourner vers lui, reconnaissant avec tristesse qu'elle avait effectivement échoué la première fois, qu'elle n'était pas faite pour être une héroïne...

Il lui posa les mains sur les épaules, et, un sourire confiant sur les lèvres, il lui rappela qu'elle venait de sauver une vie, qu'elle était une héroïne, débutante certes, mais héroïque. Il croyait en elle. Comme dans les mots martelés par la chanson qui flottait autour d'eux.

My life, my love, my drive it came from... Pain!

Ladybug lui répondit d'un sourire. Accepta sa proposition de prouver à ces policiers qu'ils n'y arriveraient pas sans eux.

Ils se tournèrent d'un mouvement vers le monument, où Coeur de Pierre était pris de spasmes.

De lui, jaillirent soudain des dizaines de papillons violets qui formèrent un visage menaçant dans le ciel.

« Parisiennes, Parisiens, écoutez-moi attentivement. Je suis le Papillon. Ladybug, Chat Noir, donnez-moi vos Miraculous, les boucles d'oreilles de la Coccinelle et la bague du Chat Noir et tout rentrera dans l'ordre. Les gens ont assez souffert à cause de vous.

— Bien tenté, Papillon, répliqua Ladybug, un sourire confiant au visage, applaudissant ironiquement, mais ne renverse pas les rôles. On sait tous qui est le super-méchant. C'est toi qui as transformé tous ces innocents en monstres de pierre et de roches. Papillon, peu importe le temps que ça prendra, mais nous te trouverons et c'est toi qui nous donneras ton Miraculous. »

Elle s'élança vers le visage et captura les akumas, par dizaines, les libérant du mal.

Et à cet instant, Chat Noir sût que la dernière phrase qu'il avait entendu des chanteurs était extrêmement vraie pour lui. Il était un héros, il était amoureux de Ladybug et il ferait le bien. Tout ça parce qu'il avait quitté le manoir, poussé par la douleur de perdre sa mère.

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Dans le repaire du Papillon.

Gabriel Agreste lui aussi entendait la musique.

Pain... Oh let the bullets fly, oh let them rain...

Cette enfant qui le menaçait, il la battrait. D'une phrase, il ordonna à son champion de continuer la bataille.

La douleur de la mort d'Émilie était comme un anesthésiant. Les menaces ne l'éraflaient pas, les défaites ne l'ébranleraient pas.

Last thing, last, by the grace of the fire and flames, you're the face of the future, the blood in my veins.

Un sourire presque carnassier éclaira son visage. Oui, la douleur était un feu, un feu qui brûlait dans ses veines et le poussait à se battre, se battre encore, se battre toujours s'il le fallait, la douleur était son passé avant Émilie, son présent sans elle, son avenir pour la retrouver.

It rained down like... Pain! You made me a, you made me a believer!

Malgré la victoire de l'adolescente et de son compagnon, il y croyait, la douleur qui l'accompagnait depuis si longtemps était revenue plus brûlante encore.

Elle lui avait appris à croire, croire en l'avenir, croire en lui-même, croire en ses capacités, se relever à chaque chute, malgré les coupures.

Il savait parfaitement quel était son moteur, pourquoi il agissait ainsi.

My life, my love, my drive, it came from... Pain!

Il sourît doucement. C'était parfaitement vrai, puisque son rapprochement avec Émilie avait pour cause le harcèlement dont il était victime, puisque son attachement à son art venait des coups reçus de son père. Tout venait de la douleur, le bonheur naissait dans la douleur comme un phénix sans cesse renaissant.

Dans les dernières notes, il se promît que le combat n'aurait pas d'issue.

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 752 Mots.

 Plus jamais je m'imbrique à ce point dans un épisode, plus jamais, c'est l'enfer. J'ai regardé les Origines :

 Une fois pour trouver le moment.

 Une fois pour revoir le combat, seulement la partie deux.

 Une fois pour écrire la réaction de Marinette qui redevient Ladybug.

 Et j'ai dû voir cinq/six fois les discours.

 Mais j'aime bien. Vraiment, j'aime bien.

 En plus, je me suis éclatée avec la partie de Gabriel, ça lui colle tellement bien !! (et le clip encore plus..!!)

 Et vous, qu'en pensez-vous ? C'était bien ? Dites-moi tout !

 Bises,

 Jeanne.

 (17/12/2021)