Sans marchait parmi les perce-neige de Snowdin.Son frère lui avait encore crié dessus en lui disant de surveiller si un humain arrivait, au cas où.

De toute façon, qu'est-ce que Papyrus voulait faire une fois qu'il aurait trouvé un humain, l'inviter dans leur toute petite maison en carton ?

Sans se mit à rire tout seul, mais en vérité, il s'ennuyait beaucoup, ayant l'impression que son existence toute entière était une blague. Exactement comme celles qu'il faisait à ses amis. Il n'était pas dépressif, loin de là ! Juste un peu déçu par la vie, qui ne semblait pas changer.

Il jeta un coup d'œil aux alentours, vite fait, "sans" faire attention eh eh.

Soudain, quelque chose changea dans la monotonie de Snowdin. Il n'en croyait pas ses yeux : un humain ! Il était très excité.

-Enfin ! Du changement !

Un réel sourire s'afficha sur son visage. D'habitude, il souriait, mais pas de joie juste une sorte de masque. Là, la situation était géniale, extraordinaire !

Il se glissa derrière l'enfant, monta sur un rocher:

-Eh, tu ne sais pas comment te faire un nouvel ami ?

cria t-il de son perchoir,

-Retourne toi, et serre -moi la main.

L'humain se retourna et Sans réalisa que sa main était beaucoup trop petite pour serrer celle du géant. Il détourna le regard, et celui ci tomba sur une fissure dans la roche.

-On peut dire qu'il fait froid à pierre fendre ici !

L'enfant rit et Sans soupira de soulagement. Il reprit son monologue.

- Un bon jeu de mot sur le froid, rien de tel pour briser la glace,moi c'est Sans, Sans le squelette. Ça faisait un bail qu' on n'avait pas vu d'humain, ici. Comme tu peux le voir, nous sommes tout petits ici mais pas moins dangereux  pour toi.

Il préféra mentir sur cette partie, au cas où. En vérité, il suffisait que l'enfant le prenne dans sa main pour qu'il meure et parte en poussière. Il était vrai que les monstres possédaient de la magie, mais il doutait que l'une d'entre elle soit assez forte pour venir à bout de l'enfant.

L'enfant traversa snowdin, se fit de nombreux amis. Puis partit comme il était venu. Sans était anxieux car il restait un dernier obstacle pour l'humain, le frère de Sans : Papyrus.