🧨🥦My Hero Academia : un hôtel de dingue ... (2) 🧨🥦

Un rayon de lumière s'échappait timidement des rideaux entrebâillés, créant une atmosphère mystérieuse dans la pièce. La jeune femme brune se réveilla lentement de son sommeil pesant, ses sens s'aiguisant à mesure que son regard croisait celui de son mystérieux interlocuteur. Un homme blond, d'une beauté presque surnaturelle, avec un corps sculptural et des yeux d'un rouge intense qui semblaient percer l'âme.

Un frisson glacial parcourut l'échine de la jeune femme, qui, instinctivement, se couvrit le torse avec le drap du lit. Une voix inquiétante brisa le silence.

? : Mon amour, laisse-la tranquille. Ne fais pas peur au petit-déjeuner, ils ont mauvais goût après.

Le blond esquissa un sourire envoûtant, se levant gracieusement, révélant une peau claire qui captivait la belle brune. Ses yeux étaient irrésistiblement attirés par la perfection de ses formes. Soudain, une main ferme se referma sur sa gorge, provoquant un frisson d'effroi.

? : Tant pis pour le petit déj, un serveur y passera. Tu as commis une erreur, mon petit lapin.

Le blond se retourna, enveloppé dans un peignoir en soie rouge, observant son compagnon aux cheveux verts, dont la jalousie émanait comme une aura mortelle.

? : DÉSOLÉ, DÉSOLÉ, DÉSOLÉ.

? : Chut, chut, mon lapin, silence. C'est déjà trop tard, tu es déjà dans le lit du loup.

La jeune femme sentit son cœur battre la chamade alors que le blond se rapprochait, un sourire cruel sur les lèvres.

? : Dis adieu, mon lapin...

Soudain, le jeune homme aux cheveux verts brisa violemment la nuque de la jeune femme, la jetant sans ménagement au sol près du lit.

? : C'est pas trop tôt, elle commençait à me taper sur le système.

Le couple se leva, fusionnant dans une étreinte sinistre.

? : Mon bel amour, ne t'inquiète pas. Je suis à toi et ce pour toujours.

Leurs silhouettes se confondirent dans l'obscurité, une promesse d'éternité résonnant dans l'air.

? : Pour l'éternité ?

? : Bien évidemment, darling.

(Juliette : Mais attendez, vous ne connaissez pas nos deux vampires préférés ? Laissez-moi remédier à ça !)

PDV Izuku

Enchanté, je suis Izuku Von Dallen, âgé de 248 ans. Ma naissance remonte à l'année 1705 en Roumanie, dans une famille dont les secrets étaient aussi nombreux que les branches d'un arbre centenaire. Notre manoir se dressait à proximité du village de Medvegja, entrelaçant son destin avec celui de Kisiljevo.

Notre existence, singulière et énigmatique, écartait notre famille des conventions ordinaires. Nous avions une particularité plutôt obscure : l'amour persistant pour le sang humain, une préférence héritée même si mon grand-père, dans sa jeunesse, avait dû se contenter du sang animal. Cette singularité nous valait la méfiance des villageois, admettons-le, notre sociabilité n'était pas notre point fort. Cependant, une relation spéciale, un "deal entre monstres" comme je le qualifiais, nous liait à eux.

Chaque semaine, les villageois offraient une jeune vierge endormie devant notre porte. En échange, nous leur assurions protection contre les brigands et les envahisseurs. Ce pacte entre nos deux mondes perdura pendant de nombreuses années. Nous vivions ainsi, diluant le précieux liquide avec de l'eau ou du vin rouge pour subvenir à nos besoins.

En 1715, lors d'une grande fête de famille, l'horreur s'abattit sur nous. Un son strident déchira la gaieté de la soirée, accompagné d'une pique enflammée plantée au cœur de la table. Ma tante Ebonite périt instantanément, carbonisée par les flammes. La panique s'empara de la fête alors que les villageois en colère attaquaient notre manoir.

Ma mère, tenant fermement son fils terrifié, dévala les escaliers, cherchant désespérément une issue. Les cris de ma famille résonnaient tandis que ma mère ouvrit une trappe dans le sol, me suppliant de fuir et de ne jamais revenir. La trappe me conduisit hors du manoir, dissimulée dans le jardin.

Une jeune femme du village, surgissant des ombres, tenta de me stopper en me lançant un couteau de boucher. L'acier frôla ma joue, laissant une entaille profonde. Fuyant vers la forêt, je grimpai haut dans un arbre pour me cacher. Cependant, mon sang trahissait ma présence par des gouttes écarlates sur les feuilles, ralentissant ma fuite. Un groupe de villageois, dirigé par celle qui m'avait repéré, me traqua impitoyablement. Forcé de fuir, je me réfugiai dans ma cabane dans les arbres. La maison ancestrale n'était plus un sanctuaire accueillant pour moi.

Et puis, arriva Katsuki...

PDV Katsuki

Bonjour, je suis Katsuki Bakugo, et je célèbre actuellement mon centenaire. Mon parcours a débuté en 1943 en Louisiane, dans une vie marquée par sa simplicité. Ma mère, jonglant entre les rôles de serveuse et d'enseignante, a dû assurer seule notre foyer, mon père ayant décampé à la vue de ses yeux rouges, laissant derrière lui le fardeau de l'éducation à une femme déterminée. Ainsi, ma mère travaillait sans relâche, tenant deux emplois, un de jour et un de nuit. Malgré tout, j'ai été choyé et gâté, et dès que j'ai pu, j'ai rejoint ma mère pour l'aider dans le café familial. Cette routine a persisté jusqu'à mes 20 ans, l'année où tout bascula.

L'événement marquant de cette année fut une

sortie prévue au cinéma avec des amis, accompagné de ma petite amie de l'époque, Caroline. Alors que nous étions confortablement installés dans la salle pour regarder "The Kiss of the Vampire" de Don Sharp, une présence sombre attira mon attention. Un homme aux cheveux verts et aux lunettes de soleil était assis derrière moi.

Caroline : Qu'est-ce qui se passe, bébé ? Tu n'aimes pas le film ? Ma copine me ramena à la réalité, et je lui souris. Katsuki : Non, tout va bien, ne t'inquiète pas.

À la fin du film, Caroline partit aux toilettes, et mes amis rentrèrent chez eux à pied. J'attendais ma copine devant le cinéma lorsque soudain un cri déchira l'air. Je reconnus la voix de ma bien-aimée et me précipitai vers l'origine du son, le fond du cinéma, devant l'écran. Caroline était là, le cou en sang, déjà morte. L'homme aux cheveux verts se tenait à ses côtés, la bouche tachée de sang.

Katsuki : Oh mon dieu, Caroline ! ? : Chut, mon cœur, silence. L'homme se téléporta devant moi, ses lunettes de soleil désormais absentes. ? : Bonjour, je m'appelle Izuku.

Mon cœur s'emballa, une étrange connexion émergeant entre nous. Izuku : Veux-tu me rejoindre ? Katsuki : Oui. Izuku : Alors ferme les yeux.

Une douleur fulgurante m'envahit le cou, et un liquide chaud glissa dans ma gorge. Plus tard, je m'éveillai dans un lit de soie, à côté de mon cher Izuku. La réalité avait pris une toute nouvelle teinte, et ma vie, marquée par la simple normalité, venait de basculer dans les mystères insondables de l'immortalité partagée.

Retour dans le présent
Hotel Cristal Chain, 3ème étage

Le couloir silencieux était enveloppé dans une atmosphère mystérieuse, un sanctuaire de ténèbres et de secrets ancestraux. Les pas feutrés de Katsuki résonnaient dans le couloir sombre, tandis que Izuku se tenait à quelques mètres de là, observant avec une intensité presque animale. Un éclair de compréhension passa dans le regard de Katsuki, reconnaissant la jalousie dans les yeux rouges de Izuku.

Katsuki, d'une voix calme et posée : "Izuku, il n'y a pas lieu d'être jaloux. Elle n'était qu'une offrande, un arrangement nécessaire pour notre survie."

Izuku, le regard furieux : "Ne me dis pas comment je devrais réagir, Kacchan. Ça me fait gerber, tout ça."

Katsuki esquissa un sourire, dévoilant ses crocs étincelants à la lueur tamisée de la pièce.

Katsuki : "Tu n'as pas à t'inquiéter, mon amour. Elle n'était rien de plus qu'un repas. Tu es le seul à occuper mon cœur depuis que je t'ai choisi."

Izuku détourna le regard, mais l'étreinte invisible de la jalousie s'était déjà emparée de lui. Les flammes de l'ire dansaient dans ses yeux verts, illuminant l'obscurité qui les entourait.

Izuku, d'un ton acerbe : "Choisi, hein ? On dirait que t'as une drôle de façon de montrer ton amour, Kacchan."

Katsuki s'approcha lentement, traversant l'ombre entre eux, et posa une main douce sur la joue de Izuku.

Katsuki, d'une voix douce : "Izuku, tu sais que tu es le seul à avoir jamais fait battre mon cœur depuis des siècles. Elle n'était qu'un pion dans le jeu de notre existence éternelle. Mon âme t'appartient, et rien ni personne ne pourra changer ça."

Les lèvres de Izuku se crispèrent dans une moue boudeuse, mais il ne put s'empêcher de se laisser adoucir par le contact réconfortant de Katsuki.

Izuku, à contrecœur : "T'as intérêt à le penser sérieusement, Kacchan. Je supporte pas l'idée que quelqu'un d'autre ait même une miette de ton attention."

Katsuki sourit, satisfait de la réaction de Izuku. Leurs différences semblaient s'effacer dans l'obscurité, ne laissant place qu'à l'intensité de leur lien immortel.

Katsuki, murmura : "Je t'aime, Izuku. Pour l'éternité, n'oublie jamais ça."

Les deux vampires se perdirent dans une étreinte passionnée, leurs silhouettes se fondant dans les ombres de la pièce. Le mystère de leur existence continuait, mais dans cette éternité partagée, Katsuki et Izuku trouvaient une lumière qui transcendait les siècles.

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