PDV Izuku

"Bonjour, Messieurs Todoroki. Je suis le docteur Kirishima."

Je suis paralysé, je n'ose bouger de peur que mon alpha me punisse. Je garde ma tête vers le bas et acquiesce. La main serrant la mienne se presse et je sursaute. J'acquiesce et le docteur continue.

"J'ai une bonne nouvelle, vous êtes enceinte de 4 semaines."

Je laisse alors doucement mes émotions m'envahir. Je laisse mes larmes coulaient et ma main se retrouve presque broyée. Je n'entend plus rien mais je comprend que des gens parlent forts. Je me sens soudain partir vers l'arrière et mes sens se brouillent. Mes yeux se retrouvent brouillés de particules noires, mes membres sont engourdis et mes oreilles bourdonnent.

"Sortez monsieur, s'il vous plaît ! Il fait un malaise."

"Je ne veux pas quitter mon oméga. Je dois le protéger."

La voix insupportable de mon alpha retentit et me fait couiner mes oreilles. Il me serre d'autant plus la main et je me tortille de douleur en couinant.

"Non, monsieur. Je dois m'en occuper seul. Je suis son médecin."

Il me lâcha finalement la main et se pencha sur mon oreille.

"Dévoile quoi que ce soit et tu passeras la pire nuit de ta vie"

Je sentis mes poumons se contractaient et me brulaient. J'eu du mal à respirer tellement cela me brûler. Mon médecin sembla paniquer et jeta mon alpha hors de la pièce. On m'ouvrit alors ma chemise et on me posa des électrodes sur le torse et une aiguille dans la main. Je me sentis m'endormir doucement et je tombais dans un sommeil artificiel.

Quelques heures ou minutes plus tard, je me réveillais doucement dans une chambre blanche en tenue d'hôpital, relié à une perfusion. Je tentais de parler mais je me sentais comme engourdi. Tout mon corps qui était déjà douloureux à mon arrivée, l'était encore plus. Mes bleus semblaient avoir diminuer et ma cheville déboitée avait été guérie. Soudain, un homme grand aux cheveux blonds et aux yeux rouges entra après avoir poliment toquer. Il portait un jean bleu, un tee-shirt blanc ainsi qu'une blouse blanche. Il me sourit et fit entrer son chariot avec lui.

"Bonjour, je m'appelle Katsuki et je serais votre infirmier. Le docteur Kirishima viendra vous voir dans la matinée."

La bouche pâteuse je réussis à balbutier quelques mots.

"Qu'est ce qui m'est arrivé ? Pourquoi je suis ici ?"

Le blond semble surpris et trifouille dans son chariot. Il sort deux pilules et me les tends accompagné d'un verre d'eau.

"Prenez ses médicaments et je te répondrez après, je te le promet"

Je commençais à paniquer, j'avais une aiguille dans ma main et des blessures partout. Je n'étais pas à ma place, je devais sortir d'ici, quitter cet endroit. Je commençais à m'agiter et à tenter d'enlever ma perfusion. Le jeune infirmier se rapprocha vite de moi et posa ses mains sur mes bras.

"Calmez vous monsieur, je ne vous veux aucun mal. Vous êtes ici, pour votre bien."

Je me calmais alors doucement face à cette voix calme.

"Pardon, je me suis un peu emporter."

Le blond sourit.

"Je comprends votre mère nous a indiquer que vous n'étiez pas habituer aux hôpitaux."

"Vous avez parler avec ma mère ?"

"Oui, elle a signé les papiers pour vous. Aller prenez vos médicaments et je vous expliquerez."

Je prends alors mes médicaments et me positionne assis. Il s'assoit alors sur le canapé à côté de mon lit.

"Bon, je vais vous expliquez."

"Tutoie moi"

"Comme tu veux, alors il y a trois jours. Tu es venu en visite médicale en compagnie de ton alpha. On t'a alors appris que tu portais un enfant depuis 4 semaines. Mais tu as fait une crise d'angoisse suivi d'une crise de panique et d'une crise d'asthme. Ton alpha ne voulait pas te laisser mais nous l'avons expulser de force quand "

Il marqua une pause.

"Quand quoi ? Répond moi Katsuki !"

"Quand on a ouvert ta chemise pour te poser des électrodes, on a vu tes bleus ainsi que tes côtes cassées et ta cheville déboitée. Le docteur Kirishima a alors rapidement pris la situation en main. Il a contacté son épouse, une avocate réputée, et ta mère. Elles se sont alors arrangées en trois jours pour porter plainte contre ton mari et pour signer les papiers. Tu as alors pu officiellement être reconnu comme oméga indépendant."

"Je ne suis plus marié ? Vous voulez dire que je peux disposer de mon corps ? Que je récupère mon statut d'oméga ? Je ne suis plus obligé de rentrer chez ce monstre ?"

"Oui, tu as été guéri et tu es là depuis 3 jours précisément."

Je soupirais de bonheur et laissais une larme coulait sur ma joue. Je caressais alors doucement mon ventre légèrement arrondi.

"Et que va t-il arriver à mon bébé ? Avec qui vivra t-il ?"

Le blond prit un air triste.

"Je suis désolé, mais le père du bébé

"Shoto Todoroki"

"Oui, Shoto peut réclamer la garde mais tu auras toujours les arguments de la violence conjugale et de tes viols"

"Mes quoi ? Comment l'avez vous su ?"

Je me recroquevillais, n'ayant parler à personne des viols répétées de ce monstre me servant d'époux.

"Ta mère nous a donné ton journal. Tu y décris toutes tes expériences ainsi que ta vie depuis 3 ans chez ton époux"

"Mon journal ? Vous avez tout lu ?"

Le blond rougit et acquiesça. Je me souvins alors de toutes ses années de note. Toutes ses années de douleur et de torture rédigeait à l'intérieur.

"Bon allez mon petit monsieur, c'est l'heure de manger !"

Un femme aux cheveux courts bruns entra un plateau repas chaud dans les mains.

"Oh, Katsuki ! Tu lui as expliqué ?

Le blond acquiesça.

"Oui, tu peux lui donner son repas. Il a pris ses médocs, tête d'oeuf."

Le brune soupira et me posa le plat sur le plateau tournant. Katsuki sortit en me saluant et me promit de revenir me voir. La brune qui s'appelait Ochaco me salua et me souhaita bon appétit.

Je débutais alors mon repas avec bonheur car depuis 3 ans, je n'avais encore jamais eu une journée tranquille.

Les mois qui suivirent, Katsuki, ma mère ainsi qu'Ochaco furent là pour moi. J'accepta finalement de garder mon enfant et après un long procès, je réussis à garder la garde de mon petit bout de chou. Au bout de 5 mois, je fus entièrement remis et je pus sortir de l'hôpital. Mais un soucis se posa à moi, je n'avais pas de chez moi.

C'est donc Katsuki qui a accepté de m'aider, malgré son travail d'infirmier très prenant. Il a accepté de m'héberger, moi et mon futur bébé. Ses journées se déroulaient souvent de jour et je devais donc m'occuper la journée mais je m'en fichais. Au fur et à mesure des mois, nous nous sommes rapprochés et il a finit par venir avec moi lors de mes rendez-vous médicaux et lors de mes procès et procédures judiciaires. On a tout doucement fini par devenir ami puis amant.

Et nous voilà, le jour J, le jour où j'apprend le sexe de mon enfant. Il est tôt, 10 heure environ, Katsuki n'est pas encore là. Il m'a dit qu'il avait encore quelques chambres à aller voir puis il débarquais pour mon échographie. Je patientais donc seul dans cette salle d'attente.

Au bout d'une vingtaine de minutes, l'infirmière me dit que le docteur est prêt et je la suis. Je scrute tout de même le couloir.

"Vous attendez quelqu'un monsieur ?"

Je lui souris et posais ma main sur mon ventre.

"Non, il a du avoir un empechem"

Je n'eus pas le temps de finir qu'une voix puissante et des bruits de pas se rapprochèrent.

"Bébé ! Je suis là !"

Je souris et l'infirmière sourit. Le blond se rapprocha de moi et m'enlaça doucement.

"Désolé, mon amour, je suis en retard. J'ai eu un soucis de dernière minute."

Je souris d'autant plus et l'embrassais doucement. Je l'enlaçais et lui pris la main.

"C'est rien, on y va le médecin attend."

Il me sourit et on se dirigea vers la salle d'échographie. Le docteur Kirishima me salue et place la sonde sur mon ventre.

"Alors, monsieur Midoriya, le bébé va très bien. Il est bien formé et sa croissance se passe bien. Est ce que vous voulez connaître le sexe ?"

Je me tourne vers Katsuki, ayant les larmes aux yeux. Il me lance un regard ému et acquiesce.

"Oui, on veut savoir docteur."

Je serre doucement la main de Katsuki.

"Alors, messieurs, vous attendez actuellement une petite fille."

Je souris et embrassais mon blond de bonheur. On rentra doucement chez nous et il envoya avec fierté les photos de sa future fille. On se coucha alors enlacés et heureux.

"Allez, monsieur. Vous devez pousser. Votre fille est presque là."

Je soufflais difficilement, la douleur me traversais. Mon désormais mari me serrait la main et me rassurait. Il embrassa mon front et m'encouragea.

"Ca va aller mon amour. Tu as été parfait, tu dois encore pousser un petit peu et se seras fini."

Je souris et il me serra la main. Je tournais les yeux vers l'infirmière et le médecin se trouvant entre mes jambes.

"1 . 2 .3 . Poussez !"

Je pousse au maximum et je sens une douleur me traversais puis une délivrance. Un cri aigu traverse la pièce et Katsuki laisse une larme coulait de bonheur. Une infirmière commença à nettoyer leur petite fille et leur tendit enrouler dans un linge. Ils fondirent en larmes à la vue de leur petite merveille aux cheveux verts.

Le couple avait eu peur que la petite ressemble trop à son père biologique, mais finalement la petite avait les cheveux d'Izuku, au plus grand plaisir du couple.

"Bienvenue dans ce monde, Aiko Bakugo."