Chapitre 25

" Il y a bien longtemps, je vivais comme toi. J'avais un père, et une mère. Ma mère était une vampire, et mon père aussi. Honnêtement, ils ne s'entendaient pas, et il y avait des jours où je me demandais comment ils pouvaient être ensemble. La plupart du temps, ma mère était en tort, et mon père trop buté pour se démonter. Le mot "pardon" n'a jamais été prononcé dans cette maison.

Un jour, après une dispute, mon père est sortit, pour prendre l'air. C'est là qu'il a rencontré une jeune humaine, très jolie, enfin selon lui. C'était ta maman. Je ne vais pas te faire un dessin, juste que mon père n'est revenu que le lendemain matin. Mon père est revenu à la maison, et s'est excusé auprès de ta mère, en lui offrant une esclave humaine, en cadeau de réconciliation. Ma mère était moins fâchée alors elle accepta sans savoir qu'elle avait été cocue.

Moi, je le savais très bien, ça crevait les yeux, mais je n'ai rien dit. Que veux-tu qu'un enfant de treize ans face de toute façon ? Je me suis contentée de regarder mon père, prendre du plaisir pendant que ma mère n'était pas là.

Le plus étrange dans cette histoire, c'est que l'humeur de la maison s'est améliorée. Le couple ne se disputait quasiment plus, et se réconciliait très vite. J'aurai tellement aimé que cette harmonie dure, si elle avait était réelle. Mais tout cela était faux.

Un soir, nous étions tous entrain de vaquer à nos occupations respectives, et ton père a dit qu'il avait quelques choses à me montrer. Je l'ai suivi, dans les tréfonds du manoir, dans une des caves les plus profondes. C'est en passant la porte de la pièce, que j'ai compris à quel point mon père était un monstre. Quand je suis entré, j'ai entendu un petit bruit, un petit gémissement. La seule chose qu'il y avait dans cette était des bottes de foins humides, et pourries. Alors je me suis approché, et j'y ait découvert une chose aussi merveilleuse qu'effrayante. Un petit bébé, les yeux, à peine ouvert, qui me fixait intensément. Je t'ai pris dans mes bras, et j'ai su, à ce moment, que tout allé changer. Mon père était entrain de boucler des valises. Je lui ait demandé où on allait, mais je pense que le mot "on" était de trop.

Papa : On ? Non, désolé mon trésor, mais je dois partir avec Yu-Jin et Sun-hi.

Sun-hi, c'est le nom de ta maman. À vrai dire, elle a toujours été gentille, je pense que tu tiens ça d'elle, pour le coup. Je ne lui en veux pas, car je sais qu'elle n'a jamais voulu, se donner à mon père. Elle a été forcé, car à chaque fois que je la voyais, un pique de triste me transperçait.

J'ai supplié mon père de rester ici, car, j'étais un minimum attaché à lui. Mais surtout car je ne voulais pas qu'il t'élève. En te prenant dans mes bras, j'ai passé mon doigt dans ton cou, et j'ai ait senti quelques choses. En baissant les yeux, j'ai vu deux petits trous au creux de ton pouls. Ce monstre t'avait déjà mordu, alors que tu n'avais peut être que trois jours. Je ne sais pas comment tu t'en ais sorti, car d'habitude, les bébés sont si fragiles qu'ils meurent sur le coup. J'ai donc voulu te faire rester, pour te protéger. Lui pouvait partir, il n'apportait rien à ma vie, ni à la tienne. Il a hésité, et m'a dit qu'il resterait. J'étais si heureux, car je savais que maintenant je ne serai plus seul.

J'ai réalisé par la suite la bêtise que je venais de faire. Ce soir là, mon père a mordu ma mère, pendant plus d'une heure et l'a quasiment vidé de son sang. Mais elle était en vie, et ne se souvenait de rien dans rayon de neuf mois. Juste le temps d'une grossesse. Le petit matin, elle s'est réveillée et mon père a courut vers, en te tenant des ses bras.

Papa : Chérie ! Le bébé est tout propre, je l'ai lavé. Est-ce que tu te sens mieux ?

Ma mère, a crut avoir accouché, car énormément de sang était sur le matelas, à cause de la morsure. Elle t'a prise dans ses bras, et s'est mise â trembler. Je ne l'ai jamais vu sourire de cette manière.

Papa : Comment tu veux l'appeler mon cœur ?

Maman : Yu-Jin. Ce sera Yu-Jin.

Papa : C'est très beau. N'est-ce pas Yoongii ?

- Oui très.

Papa : Allez, va promener ta sœur, ta mère doit se reposer.

Ça m'arrangerait bien. Je voulais m'éloigner de lui, et t'éloigner de lui par la même occasion. Ma plus grande crainte était qu'il me morde pour que j'oublie. Néanmoins, pour raison que j'ignore, il ne l'a jamais fait.

Et c'est ainsi qu'on a grandit ensemble. Mais plus tu grandissais, plus tu étais malade souvent. Tu étais une enfant très pâle, et frêle. Ma mère passait la plupart de son temps à te soigner.

Un jour, mon père a dit qu'il t'emmènerai voir Jihun dans la soirée. Et comme tu le devines, je ne t'ai jamais revue depuis. Je me souviens très bien de ce soir là. Je savais bien qu'on allait plus se revoir. Je t'ai pris dans mes bras, et je t'ai porté jusqu'à ta chambre.

- Mon cœur, tu dois être forte d'accord ? Papa va bien prendre soin de toi, j'en suis sûr. Tu me promets d'être sage ?

Tu avais acquiescé et après tu étais partie. Le fait que je te retrouve, bien des années plus tard, et toujours aussi malade m'inquiète énormément. Mais ne t'inquiètes pas. Tu n'as aucun soucis à te faire, ton grand frère veillera sur toi à partir de maintenant d'accord ?

Plus jamais je ne te laisserai tombé, tu m'entends ? Plus jamais de ma vie. Je ne laisserai personne te faire du mal. Tu seras pour toujours, heureuse avec moi d'accord ? On sera enfin réuni toi et moi. "

1002 mots

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top